Après moi le déluge !
Après moi le déluge, hurle Emmanuel Macron qui veut , coûte que coûte, gouverner jusqu'à la fin de son mandat mais qui a surtout appris à ses dépens que qui sème le vent récolte la tempête !
Actuellement, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le système politique français, avec particulièrement un président qui tourne en rond depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
" Les critères du président restent la “non-censurabilité” , c’est-à-dire la garantie que le futur gouvernement ne sera pas immédiatement renversé dans une Assemblée nationale très fragmentée, et la capacité à faire des coalitions car la situation politique l’exige ", a-t-on affirmé dans l'entourage du chef de l’Etat.
Comme l'attente de la nomination d'un nouveau premier ministre semblait interminable, et le dénouement incertain deux mois après le second tour des législatives anticipées, il paraît très peu probable que Macron puisse trouver une personnalité qui ne sera pas censurée à l'Assemblée !
Après Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, c’est désormais Michel Barnier, l’ancien négociateur du Brexit et ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, qui était pressenti à Matignon. Et jeudi dans la matinée à Paris, on affirmait que la nomination de Barnier était imminente .
UNE nomination confirmée par la suite et ce choix s'explique par le fait que Macron refuse que ses réformes soient remises en question comme le souhaitait Bernard Cazeneuve et le Nouveau Front populaire, et confirme que le président français continue à ignorer le verdict des urnes !
.
Mais, quelle légitimité peut-il avoir puisque son parti politique ne pèse plus grand chose et qu'il se dit que Macron entend le mettre sous tutelle en lui imposant un chef de cabinet et une feuille de route
" macroniste"! ?
Michel Barnier avait perdu dès le premier tour des primaires LR pour la présidentielle et son choix pose ainsi de multiples interrogations !
Actuellement, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le système politique français, avec particulièrement un président qui tourne en rond depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
" Les critères du président restent la “non-censurabilité” , c’est-à-dire la garantie que le futur gouvernement ne sera pas immédiatement renversé dans une Assemblée nationale très fragmentée, et la capacité à faire des coalitions car la situation politique l’exige ", a-t-on affirmé dans l'entourage du chef de l’Etat.
Comme l'attente de la nomination d'un nouveau premier ministre semblait interminable, et le dénouement incertain deux mois après le second tour des législatives anticipées, il paraît très peu probable que Macron puisse trouver une personnalité qui ne sera pas censurée à l'Assemblée !
Après Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, c’est désormais Michel Barnier, l’ancien négociateur du Brexit et ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, qui était pressenti à Matignon. Et jeudi dans la matinée à Paris, on affirmait que la nomination de Barnier était imminente .
UNE nomination confirmée par la suite et ce choix s'explique par le fait que Macron refuse que ses réformes soient remises en question comme le souhaitait Bernard Cazeneuve et le Nouveau Front populaire, et confirme que le président français continue à ignorer le verdict des urnes !
.
Mais, quelle légitimité peut-il avoir puisque son parti politique ne pèse plus grand chose et qu'il se dit que Macron entend le mettre sous tutelle en lui imposant un chef de cabinet et une feuille de route
" macroniste"! ?
Michel Barnier avait perdu dès le premier tour des primaires LR pour la présidentielle et son choix pose ainsi de multiples interrogations !
Avec son parcours " centriste " , Michel Barnier peut-il réussir à éviter la censure en rassemblant une large coalition de forces politiques !? Et avec quel programme surtout !?
Ces tractations autour du choix des personnes au détriment d'un projet et d'une alternative politiques ont donné lieu à des calculs d'arrière boutique et des compromissions sans le moindre compromis !
Les compromis et compromissions de Macron !
La censure !
Ces tractations autour du choix des personnes au détriment d'un projet et d'une alternative politique ont donné lieu à des calculs d'arrière boutique et des compromissions sans le moindre compromis !
Résultat : un péché d'orgueil du président qui mène la France vers l'impasse d'une crise politique qui ne fait que commencer apparemment !
Emmanuel Macron persistant toutefois dans le déni , refusant de reconnaître sa défaite et de nommer un premier ministre issu de la Gauche après la débâcle du Camp présidentiel aux élections européennes et puis lors des législatives anticipées qui ont vu le nouveau Front populaire de Gauche arriver en tête !
!
Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, « constitue un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel », selon le texte de procédure de destitution présenté par les « insoumis ».
Pour avoir une majorité confortable, il n'y a aucune alternative au nouveau Front populaire qui détient le plus grand nombre de députés et qui ne fracture pas !
Autrement, Macron sera fatalement tenté d'annoncer une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale et l'on se demande comment il pourra se sortir du grand bazar qu'il a lui-même provoqué !
!
Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, « constitue un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel », selon le texte de procédure de destitution présenté par les « insoumis ».
Pour avoir une majorité confortable, il n'y a aucune alternative au nouveau Front populaire qui détient le plus grand nombre de députés et qui ne fracture pas !
Autrement, Macron sera fatalement tenté d'annoncer une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale et l'on se demande comment il pourra se sortir du grand bazar qu'il a lui-même provoqué !
Normalement , le gouvernement démissionnaire Attal se devait de gérer les affaires courantes sans prendre de décisions majeures sauf que l’exécutif est à la manœuvre dans l'optique du budget 2025 pour continuer comme avant !
Informations financières dissimulées, budget d’austérité préétabli, nomination du futur gouvernement retardée… : le gouvernement démissionnaire fait tout pour imposer ses vues sur le futur budget 2025. Quand bien même il devrait, en théorie, ne plus être aux manettes !
Et ces dernières jours, les médias français mettent en avant l'inquiétude du patronat comme si les attentes des français pouvaient passer au second plan ! Certes, tout se passe si c'est le CAC 40 et les marchés qui gouvernent , comme si les exigences du patronat passaient en priorité , ce qui explique les mesures d'austérité prévues dans le budget 2025 !
L'Après -Macron !
L'ancien premier ministre de Macron, Edouard Philippe a choisi, pour sa part, le meilleur moment pour annoncer sa candidature à la prochaine présidentielle, histoire de signifier qu'il s'est complètement affranchi du président et surtout, qu'il est temps de tourner la page et préparer l'Après -Macron !
HAFID FASSI FIHRI