Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Sortir la poubelle, un rituel quotidien,
Dans l’ombre du foyer, je reprends ce chemin.
Sous son couvercle noir, les vestiges du jour,
Se mêlent en silence, sans murmure ni détour.
Des épluchures d’orange aux papiers déchirés,
Chaque déchet s’ajoute, lentement amassé.
Le sac se referme sur les restes d’hier,
Comme un livre clos qui renferme nos poussières.
Je noue ses poignées d’un geste réfléchi,
Et me prépare à ce voyage sans bruit.
Au bout du couloir, la porte vers l’extérieur,
Attend que je passe, fidèle serviteur.
La poubelle roule, docile sur le pavé,
Dans la nuit calme, elle est prête à s'envoler.
Elle emporte avec elle le poids du superflu,
De tout ce qu’on rejette, qu’on oublie dans la rue.
Dans l’air frais du soir, je la laisse partir,
Un fardeau léger que je dois bien confier.
Demain elle reviendra, vide et dévouée,
À nouveau disponible pour tout emmagasiner.
Le monde en bascule, il recycle et il tourne,
Sous ce geste anodin, des questions, des murmures.
Consomme-t-on trop sans jamais réfléchir,
Aux restes que l’on crée, qu’on évite de voir fuir ?
Mais la corvée se fait, un cycle régulier,
Dans cette mécanique, nous restons attachés.
Les poubelles s’entassent comme des souvenirs,
Témoins silencieux de nos jours à remplir.
Dans ce geste simple, un mystère se glisse,
Sortir la poubelle, est-ce là la justice ?
Ainsi chaque soir, je sors ce lourd fardeau,
En espérant mieux pour demain, sans sursaut.
Et la poubelle, fidèle, continuera,
De recueillir nos restes, jusqu’à l’au-delà.
Sortir la poubelle, c’est boucler un cycle,
Un reflet discret de nos vies si fragiles.
Mais au matin neuf, tout recommencera,
La poubelle vide, encore elle remplira.
Dans l’ombre du foyer, je reprends ce chemin.
Sous son couvercle noir, les vestiges du jour,
Se mêlent en silence, sans murmure ni détour.
Des épluchures d’orange aux papiers déchirés,
Chaque déchet s’ajoute, lentement amassé.
Le sac se referme sur les restes d’hier,
Comme un livre clos qui renferme nos poussières.
Je noue ses poignées d’un geste réfléchi,
Et me prépare à ce voyage sans bruit.
Au bout du couloir, la porte vers l’extérieur,
Attend que je passe, fidèle serviteur.
La poubelle roule, docile sur le pavé,
Dans la nuit calme, elle est prête à s'envoler.
Elle emporte avec elle le poids du superflu,
De tout ce qu’on rejette, qu’on oublie dans la rue.
Dans l’air frais du soir, je la laisse partir,
Un fardeau léger que je dois bien confier.
Demain elle reviendra, vide et dévouée,
À nouveau disponible pour tout emmagasiner.
Le monde en bascule, il recycle et il tourne,
Sous ce geste anodin, des questions, des murmures.
Consomme-t-on trop sans jamais réfléchir,
Aux restes que l’on crée, qu’on évite de voir fuir ?
Mais la corvée se fait, un cycle régulier,
Dans cette mécanique, nous restons attachés.
Les poubelles s’entassent comme des souvenirs,
Témoins silencieux de nos jours à remplir.
Dans ce geste simple, un mystère se glisse,
Sortir la poubelle, est-ce là la justice ?
Ainsi chaque soir, je sors ce lourd fardeau,
En espérant mieux pour demain, sans sursaut.
Et la poubelle, fidèle, continuera,
De recueillir nos restes, jusqu’à l’au-delà.
Sortir la poubelle, c’est boucler un cycle,
Un reflet discret de nos vies si fragiles.
Mais au matin neuf, tout recommencera,
La poubelle vide, encore elle remplira.
Ce poème explore la routine quotidienne de sortir la poubelle, une tâche banale mais pleine de significations cachées.
À travers des vers en alexandrins, il met en lumière la simplicité apparente de ce geste, tout en évoquant des réflexions plus profondes sur la consommation, le superflu et notre impact sur le monde. Chaque jour, la poubelle se remplit de nos restes, témoignant silencieusement de nos habitudes et de ce que nous rejetons.
Le poème soulève des questions sur la gestion des déchets, la surconsommation et le recyclage, tout en soulignant le caractère inévitable et répétitif de cette corvée. La poubelle devient alors une métaphore des cycles de la vie, où chaque geste est à la fois nécessaire et porteur d'un certain poids moral. Finalement, la tâche quotidienne de sortir la poubelle représente un fardeau que l’on doit sans cesse renouveler, tout en espérant un avenir plus responsable.
Le poème soulève des questions sur la gestion des déchets, la surconsommation et le recyclage, tout en soulignant le caractère inévitable et répétitif de cette corvée. La poubelle devient alors une métaphore des cycles de la vie, où chaque geste est à la fois nécessaire et porteur d'un certain poids moral. Finalement, la tâche quotidienne de sortir la poubelle représente un fardeau que l’on doit sans cesse renouveler, tout en espérant un avenir plus responsable.