Ma Haine Silencieuse


Tu rôdes encore et encore, connard de virus,
Te déguisant sans cesse, derrière la grippe astuce.

Lâche tu es et seras, dans l'ombre tu te caches,
Tu n'as pas honte ni regret, mais jamais tu ne briseras.

Nul paradis pour tes enfants variants maudits,
Et nulle rédemption divine à espérer.

Nous triompherons de toi, avec force et mépris,
L'avenir sera nôtre, libéré de ta cruauté.

Mais jamais tu ne briseras notre force et panache.
L'avenir sera nôtre, libéré de ta cruauté.



Par Adnane Benchakroun

Sous l'ombre d'un virus, la terre a tant pleuré,
Deux fois il m'a frappé, mon cœur désespéré.
Connard invisible, ô perfide traître,
En mes jours les plus sombres, tu vins pour m'abattre.

La fièvre et le malheur, tes armes redoutées,
M'ont pris goût et saveur, en nuits tourmentées.
Deux fois la trahison, je l'ai durement sentie,
Mais mon âme résistante de force est munie.

À chaque masque porté, défi à ton venin,
Jure de t'éviter, de te tenir lointain.
Un jour nous triompherons, sans peur et sans souci,
Sous un ciel sans nuages, libres de ton courroux.

Mais en ces sombres heures, la haine a germé,
Pour toi, virus de merde, mon cœur est consumé.
Tu as pris tant de vies, semé tant de chagrins,
Que ton nom seul évoque des souvenirs malsains.

Mes gestes quotidiens, une lutte acharnée,
Pour que jamais plus toi, tu ne puisses m'atteindre.
Chaque précaution prise, un acte de défi,
Contre toi, sale connard, qui ravages nos vies.

Nos regards masqués, nos sourires effacés,
Sont les marques visibles de ta sombre emprise.
Mais en chacun de nous, l'espoir s'est réveillé,
De voir un jour enfin ta tyrannie brisée.

Ton règne destructeur prendra bientôt fin,
Et nos vies, peu à peu, retrouveront chemin.
L'humanité saura se relever plus forte,
Face à ton règne sombre, la lumière l'emporte.

Les jours reviendront où, sans crainte ni souci,
Nous pourrons respirer l'air pur, sans ennemi.
Pour ce jour attendu, nous luttons sans relâche,
Et ta haine, virus de merde, sera notre panache.

Alors je garde foi, malgré ta violence,
En un futur radieux, plein de renaissance.
Car même dans la nuit, l'espoir ne disparaît,
Et ton ombre maligne, un jour s'effacera.

Deux fois tu m'as frappé, mais tu n'as su briser
La force de mon âme, ma volonté d'aimer.
Alors je te défie, connard de la douleur,
Je suis prêt pour la lutte, jusqu'à mon dernier cœur.

Nous construirons ensemble un monde résilient,
Où ton nom ne sera qu'un lointain souvenir.
Et la haine que tu as semée en nos cœurs,
Se changera en force, en un chant de vainqueurs.

A écouter en chanson et en musique


​Le poème exprime une profonde haine envers le Covid-19 et ses variants, décrits comme des ennemis invisibles et perfides qui ont frappé deux fois le narrateur.

 Malgré la douleur et les épreuves subies, la détermination et la résilience sont au cœur de la réponse du narrateur. Chaque geste de protection est un acte de défi contre ce virus, qualifié de "connard" et "virus de merde". Le poème souligne la lutte incessante pour éviter le virus, tout en exprimant l'espoir d'un avenir sans cette menace. Les variantes du virus sont également condamnées, sans espoir de rédemption divine. Le refrain réitère le mépris pour le virus et ses variantes, affirmant que, malgré leur lâcheté et leur déguisement, ils ne briseront jamais l'esprit humain. L'ensemble du poème est un cri de résistance et de défiance face à une pandémie dévastatrice.

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Mardi 9 Juillet 2024

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