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MHE se confesse....mp3 (5.96 Mo)
Heureusement qu’on ne l’a pas écouté !
Au moins c’est clair. MHE dans son allocution franc-parler adressée au parterre parlementaire, relayée aussitôt à l’oreille citoyenne ayant à cœur les affaires du pays, ou les affres du pays ? a pris de court plus d’un. « Heureusement que vous ne m’avez pas écouté… » dit-il sans broncher.
Alors qu’il est de mise, en ces temps agités, que de se mettre au-devant de la scène, ou arène politique, de prendre ses adversaires politicards par les cornes, les sacrifier sur l’autel du populisme, de vanter ses mérites, de braver ce sort venu de chine qui mit en rupture tant de volontés engagées, de sauver les meubles d’un ministère jeté à la vindicte populaire, mais « MHE » décide autrement.
Ce dernier, le verbe sur le cœur, fait l’aveu de son imprévoyance, de son approche intéressée, unilatérale, pour ne pas dire bornée, quant à l’état sanitaire lié au méchant virus. Une approche qui n’a de soucis et de cœur que pour le secteur chapeauté par le maître.
MHE confie aux députés prêts à l’accabler de tous les torts, que c’aurait été une catastrophe, qu’alors qu’il prêchait pour sa paroisse, on ait daigné écouter ses doléances, qu’ il n’y eut de ces mesures draconiennes appliquées à l’ensemble du territoire, et qui ont mis à mal la machine économique du pays, de ces mesures allant de la fermeture des usines à celles des frontières.
On se reprend...
Et de renchérir alors que la confession prend toujours sur le ciel des députés, que la santé prévaut sur l’économie. Comme un retour à la raison, MHE se range comme un bon soldat sous la coupole du gouvernement et son lot d’initiatives jugées pour, nombre d’entre elles, hâtives et mal gambergées.
Et pour contrebalancer cette perte de vitesse accusée par la machine marocaine, MHE, revient à la charge « ministérielle » pour énumérer de ces avancées enregistrées par le Maroc en pleine crise, et que le verre à moitié plein dénotait d’un gain de temps qui s’étalait de 4 ou 5 ans pour le digital où le Maroc se serait fortement investi. L’enseignement à distance fut érigé en exemple, comme un nouvel acquis du Royaume.
« Nous n’en aurions jamais rêvé…en si peu de temps » s’étonne-t-il. Alors que la donne fut équilibrée, que le mal fut édulcoré par ce bien qui en découle, que le Maroc ait gagné en force là où il trainait des pieds, MHE se livre, cœur ouvert, à une nouvelle confidence.
Au moins c’est clair. MHE dans son allocution franc-parler adressée au parterre parlementaire, relayée aussitôt à l’oreille citoyenne ayant à cœur les affaires du pays, ou les affres du pays ? a pris de court plus d’un. « Heureusement que vous ne m’avez pas écouté… » dit-il sans broncher.
Alors qu’il est de mise, en ces temps agités, que de se mettre au-devant de la scène, ou arène politique, de prendre ses adversaires politicards par les cornes, les sacrifier sur l’autel du populisme, de vanter ses mérites, de braver ce sort venu de chine qui mit en rupture tant de volontés engagées, de sauver les meubles d’un ministère jeté à la vindicte populaire, mais « MHE » décide autrement.
Ce dernier, le verbe sur le cœur, fait l’aveu de son imprévoyance, de son approche intéressée, unilatérale, pour ne pas dire bornée, quant à l’état sanitaire lié au méchant virus. Une approche qui n’a de soucis et de cœur que pour le secteur chapeauté par le maître.
MHE confie aux députés prêts à l’accabler de tous les torts, que c’aurait été une catastrophe, qu’alors qu’il prêchait pour sa paroisse, on ait daigné écouter ses doléances, qu’ il n’y eut de ces mesures draconiennes appliquées à l’ensemble du territoire, et qui ont mis à mal la machine économique du pays, de ces mesures allant de la fermeture des usines à celles des frontières.
On se reprend...
Et de renchérir alors que la confession prend toujours sur le ciel des députés, que la santé prévaut sur l’économie. Comme un retour à la raison, MHE se range comme un bon soldat sous la coupole du gouvernement et son lot d’initiatives jugées pour, nombre d’entre elles, hâtives et mal gambergées.
Et pour contrebalancer cette perte de vitesse accusée par la machine marocaine, MHE, revient à la charge « ministérielle » pour énumérer de ces avancées enregistrées par le Maroc en pleine crise, et que le verre à moitié plein dénotait d’un gain de temps qui s’étalait de 4 ou 5 ans pour le digital où le Maroc se serait fortement investi. L’enseignement à distance fut érigé en exemple, comme un nouvel acquis du Royaume.
« Nous n’en aurions jamais rêvé…en si peu de temps » s’étonne-t-il. Alors que la donne fut équilibrée, que le mal fut édulcoré par ce bien qui en découle, que le Maroc ait gagné en force là où il trainait des pieds, MHE se livre, cœur ouvert, à une nouvelle confidence.
Une confidence cache une autre
Une confidence plus sonnante qui se résout à dire que le gouvernement, à une semaine du ramadan, n’avait nulle intention d’enfermer tout ce beau monde. Qu’il ne s’agit nullement, comme le colporteraient certaines langues, d’une décision convenue, dont l’annonce fut repoussée jusqu’à tard dans le temps pour des raisons, de nous, ignorées.
Loin s’en faut, car, toujours, d’après MHE qui va d’une surprise l’autre, la décision sujet de tapage serait conclue suite aux délibérations du CVE qui vit une dégradation sans appel de l’état sanitaire justifié par les chiffres doublés de courbes, et qui n’étaient pas pour plaire.
Que tout allait pour le mieux jusqu’au nouveau variant, et cette recrudescence virale qui reprend du poil de la bête. Une confidence à propos, qui se tortillait, tant bien que mal, à parer contre les presque « malédictions » citoyennes d’un garçon de café ou autre, portées par des députés qui ne lésinaient pas à mettre le feu dans leur propos.
Des députés porte-voix qui détonent en lieu et place des laissés pour compte ayant coutume de gagner leur pain quotidien à la sueur des veillées ramadanesques mais qui s’en trouvent départis, selon les députés en place, de par l’absence de vision gouvernementale qui aurait misé sur la facilité de mettre le Maroc sous-verrous au détriment de ceux qui en paient le prix fort.
Le gouvernement aurait-il pêché par audace ? Par manque d’égards vis-à-vis des couches fragiles ? Que la santé passe avant l’économie est une chose, que la santé passe sur l’économie en est une autre… Est-on des manichéens jusqu’à nous empêcher de concevoir un juste milieu où les choses iraient moins mal ?
Hicham Aboumerrouane
Une confidence plus sonnante qui se résout à dire que le gouvernement, à une semaine du ramadan, n’avait nulle intention d’enfermer tout ce beau monde. Qu’il ne s’agit nullement, comme le colporteraient certaines langues, d’une décision convenue, dont l’annonce fut repoussée jusqu’à tard dans le temps pour des raisons, de nous, ignorées.
Loin s’en faut, car, toujours, d’après MHE qui va d’une surprise l’autre, la décision sujet de tapage serait conclue suite aux délibérations du CVE qui vit une dégradation sans appel de l’état sanitaire justifié par les chiffres doublés de courbes, et qui n’étaient pas pour plaire.
Que tout allait pour le mieux jusqu’au nouveau variant, et cette recrudescence virale qui reprend du poil de la bête. Une confidence à propos, qui se tortillait, tant bien que mal, à parer contre les presque « malédictions » citoyennes d’un garçon de café ou autre, portées par des députés qui ne lésinaient pas à mettre le feu dans leur propos.
Des députés porte-voix qui détonent en lieu et place des laissés pour compte ayant coutume de gagner leur pain quotidien à la sueur des veillées ramadanesques mais qui s’en trouvent départis, selon les députés en place, de par l’absence de vision gouvernementale qui aurait misé sur la facilité de mettre le Maroc sous-verrous au détriment de ceux qui en paient le prix fort.
Le gouvernement aurait-il pêché par audace ? Par manque d’égards vis-à-vis des couches fragiles ? Que la santé passe avant l’économie est une chose, que la santé passe sur l’économie en est une autre… Est-on des manichéens jusqu’à nous empêcher de concevoir un juste milieu où les choses iraient moins mal ?
Hicham Aboumerrouane