Encore un 28 septembre où les femmes sont contraintes de recourir à des méthodes dangereuses, craignant l'emprisonnement, car au Maroc, l'avortement est considéré comme un crime. À cette occasion, l'appel des ONG défendant les droits des femmes est plus urgent que jamais. Il est essentiel de mettre en lumière les conséquences alarmantes de la criminalisation de l'avortement au Maroc. Cette législation restrictive expose les femmes et les filles à des situations dramatiques, les poussant à chercher des méthodes d'avortement clandestines et souvent périlleuses, même dans des cas traumatisants comme le viol.
La criminalisation de l'avortement ne fait pas disparaître le besoin d'interruption volontaire de grossesse, elle le rend simplement plus risqué. Les femmes confrontées à une grossesse non désirée se voient forcées de recourir à des avortements clandestins, souvent réalisés dans des conditions sanitaires inacceptables. Ces interventions peuvent entraîner de graves complications médicales, telles que des infections, des hémorragies ou des blessures permanentes, et peuvent même coûter la vie à ces femmes, dans un contexte où l'accès aux soins médicaux est déjà restreint.
De plus, celles qui ne parviennent pas à interrompre leur grossesse par des moyens clandestins sont obligées de l’emmener à terme. Au Maroc, où les relations sexuelles hors mariage sont criminalisées, ces femmes font face à une stigmatisation sociale et à des violences institutionnelles. Une grossesse non désirée peut être utilisée comme preuve pour condamner et emprisonner ces femmes, les plaçant dans une situation de vulnérabilité extrême. Cette double peine – être victime d’une grossesse non désirée et d’une législation punitive – amplifie leur isolement et leur souffrance.
Les conséquences psychologiques de ces situations sont également alarmantes. Les femmes qui tentent des avortements clandestins ou qui sont contraintes de mener une grossesse à terme souffrent souvent de traumatismes profonds. Elles se trouvent dans un état de désespoir, piégées par des lois qui ne reconnaissent ni leur réalité ni leur besoin de protection. Le poids de la culpabilité et de la stigmatisation peut avoir des effets durables sur leur santé mentale, engendrant des problèmes tels que la dépression et l’anxiété.
En cette journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement, Amnesty réaffirme son appel pressant aux autorités marocaines pour qu'elles mettent fin à la criminalisation de l'avortement. La dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse est non seulement une question de santé publique, mais aussi de justice sociale et de droits humains. Cela permettra de protéger les femmes des dangers des avortements clandestins et de leur garantir un accès à des soins médicaux appropriés sans craindre de répercussions légales.
La dépénalisation de l’avortement représenterait un pas en avant vers la reconnaissance des droits fondamentaux des femmes, leur permettant de prendre des décisions autonomes concernant leur corps. Chaque femme doit avoir le droit de choisir si et quand elle souhaite avoir des enfants, sans pression ni contrainte.
Il est impératif de reconnaître que la prohibition de l’avortement constitue une violence systémique contre les femmes. Ces lois patriarcales causent la mort de femmes, une femme décédant toutes les 9 minutes dans le monde à cause d'un avortement à risque. Ce constat souligne l'urgence d'un changement législatif au Maroc et ailleurs.
La criminalisation de l'avortement ne fait pas disparaître le besoin d'interruption volontaire de grossesse, elle le rend simplement plus risqué. Les femmes confrontées à une grossesse non désirée se voient forcées de recourir à des avortements clandestins, souvent réalisés dans des conditions sanitaires inacceptables. Ces interventions peuvent entraîner de graves complications médicales, telles que des infections, des hémorragies ou des blessures permanentes, et peuvent même coûter la vie à ces femmes, dans un contexte où l'accès aux soins médicaux est déjà restreint.
De plus, celles qui ne parviennent pas à interrompre leur grossesse par des moyens clandestins sont obligées de l’emmener à terme. Au Maroc, où les relations sexuelles hors mariage sont criminalisées, ces femmes font face à une stigmatisation sociale et à des violences institutionnelles. Une grossesse non désirée peut être utilisée comme preuve pour condamner et emprisonner ces femmes, les plaçant dans une situation de vulnérabilité extrême. Cette double peine – être victime d’une grossesse non désirée et d’une législation punitive – amplifie leur isolement et leur souffrance.
Les conséquences psychologiques de ces situations sont également alarmantes. Les femmes qui tentent des avortements clandestins ou qui sont contraintes de mener une grossesse à terme souffrent souvent de traumatismes profonds. Elles se trouvent dans un état de désespoir, piégées par des lois qui ne reconnaissent ni leur réalité ni leur besoin de protection. Le poids de la culpabilité et de la stigmatisation peut avoir des effets durables sur leur santé mentale, engendrant des problèmes tels que la dépression et l’anxiété.
En cette journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement, Amnesty réaffirme son appel pressant aux autorités marocaines pour qu'elles mettent fin à la criminalisation de l'avortement. La dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse est non seulement une question de santé publique, mais aussi de justice sociale et de droits humains. Cela permettra de protéger les femmes des dangers des avortements clandestins et de leur garantir un accès à des soins médicaux appropriés sans craindre de répercussions légales.
La dépénalisation de l’avortement représenterait un pas en avant vers la reconnaissance des droits fondamentaux des femmes, leur permettant de prendre des décisions autonomes concernant leur corps. Chaque femme doit avoir le droit de choisir si et quand elle souhaite avoir des enfants, sans pression ni contrainte.
Il est impératif de reconnaître que la prohibition de l’avortement constitue une violence systémique contre les femmes. Ces lois patriarcales causent la mort de femmes, une femme décédant toutes les 9 minutes dans le monde à cause d'un avortement à risque. Ce constat souligne l'urgence d'un changement législatif au Maroc et ailleurs.
Sur les réseaux sociaux, les mouvements féministes unissent leurs voix : "Nous devons continuer à lutter pour les libertés individuelles et à défendre le droit à la santé sexuelle et reproductive. La dépénalisation de l’avortement doit devenir une priorité, car elle est essentielle pour la santé, la vie et la liberté des femmes, ainsi que pour la pleine réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes."
"Nous appelons toutes les parties prenantes – politiques, médecins, juges et leaders religieux – à se mobiliser pour défendre le droit inaliénable des femmes à contrôler leur corps. Aucune femme ne devrait être coupable de mettre fin à une grossesse non désirée," espèrent-elles.