La température moyenne sur le globe continue de grimper.
La Terre a connu, lundi 3 et mardi 4 juillet 2023, les deux journées la plus chaudes jamais enregistrées par les météorologues. La température moyenne sur le globe a en effet atteint 17,01 °C lundi et 17,18 °C mardi, battant assez largement le record de la veille, selon les données de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Un constat qui inquiète les scientifiques.
Notre planète a connu cette semaine ses deux journées les plus chaudes jamais enregistrées. La première fois lundi 3 juillet 2023 avec une température moyenne de 17,01 °C, « battant avec une facilité déconcertante l’ancien record de 16,92 °C (13 août 2016 et 24 juillet 2022) », soulignait l’agroclimatologue Serge Zaka dans un tweet.
La seconde hier, mardi 4 juillet 2023, lorsque la température moyenne à cette fois atteint 17,18 °C sur notre globe. « La Terre bat quotidiennement son record de température absolue (tous mois confondus) avec une marge statistiquement incroyable. 17,18 °C, battant les 17,01 d’hier. Il faut changer l’échelle. Réagissons », a cette fois insisté Serge Zaka.
Ces données ont été publiées par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Pour l’obtenir, les scientifiques se basent sur « la moyenne de la température sur toute la surface de la Terre (océans et continents, la surface de ces derniers étant ramenée au niveau de la mer) », explique le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) sur son site.
La température est ensuite connue « au dixième de degré près ».Les premières mesures en 1979Les mesures prises par le NOAA ne datent certes que de 1979, mais cette courte période montre déjà une hausse impressionnante de la température moyenne sur le globe.
En effet, lors relevés effectués entre 1979 et 2000 « la température de l’air, était en moyenne de 16,20 °C début juillet », pointe nos confrères de 20 minutes .Une hausse qui saute aux yeux sur le graphique publié par Serge Zaka et qui fait ironiser le volcanologue Bill McGuire dans un tweet.
« N’oubliez pas cette date. Dans plusieurs décennies, nous nous en souviendrons avec émotion. » Un avertissement pour l’avenir, d’autant que le mois de juin avait déjà été synonyme de record selon le service européen Copernicus et que l’été ne fait que commencer.
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L’ombre d’El Niño
Les tristes records pourraient en effet être de nouveau atteint au cours des prochains mois. En cause, le phénomène météorologique El Niño, qui se poursuivra toute l’année une intensité qui devrait être « au moins modérée », comme l’indiquait l’Onu mardi 4 juillet 2023.
Pour rappel, ce phénomène se produit environ tous les deux à sept ans, et à une durée généralement comprise entre neuf et douze mois.
Lorsqu’il a lieu, il réchauffe fortement les eaux d’une zone allant de l’Indonésie au Pérou.
Résultat ?La température de l’atmosphère du secteur augmente, affectant également la moyenne mondiale.
D'après OUEST-FRANCE