Lumières perdues de la paix, pleurent la guerre future


Dans les ombres de la cité, la paix s'évanouit,
Nos cœurs endoloris subissent le poids cruel du temps.
Au milieu des avenues désertées, nous errons,
Perdus, cherchant une lumière dans l'obscurité de nos peurs.

Oh, que dans nos âmes sombres s'allume une lueur fragile,
Pour chasser cette brume qui nous sculpte dans la douleur.
Que la paix, apaisante, soigne nos blessures profondes,
Sur nos chemins érodés, dans nos villes pleurant en silence.



Par Adnane Benchakroun

Dans un monde d'ombre, où la peur de la guerre,
Plane telle une sombre nuée depuis l'ère
De la Guerre Froide, et s'inscrit en nos âmes,
Un désir secret de briser enfin nos drames.

Cette tension grave, qui naît de notre sein,
Trouve dans notre cœur un théâtre incertain
Où désirs de paix et craintes se confrontent,
Se mêlent, et dans une lutte amère affrontent.

Oui, la paix qu'on croit exister hors de nous,
S'ancre en vérité dans les replis les plus doux
De l'esprit humain ; là où germe le conflit
Interne, reflété dans le monde qui nous fuit.

Les nations, telles des géants fatigués,
Projettent leurs peurs, leurs espoirs désagrégés
Sur la scène du monde, en guerres incessantes,
Des conflits nucléaires aux crises brûlantes.

Ces turmoils que nous voyons, vaste échiquier,
Sont des miroirs de nos luttes, de notre entier.
Guerres économiques, ambitions politiques,
Témoignent des désirs de cœurs trop conflictuels.

Il est temps d'éveiller la conscience des âmes,
De travailler nos peurs, nos désirs enflammés,
Car sans ce labeur intime, tout est vain :
La paix ne saurait fleurir sur ce chemin.

Utiliser la guerre, stratégie éphémère,
Pour résoudre problèmes, est un acte sévère
Qui ne fait qu'exacerber notre douleur,
Et retarde l'avènement de notre bonheur.

Une transformation s'impose, démocratique,
Pour endiguer cette montée de l'antique
Violence ; un changement qui part du dedans,
De chaque âme luttant, son propre tyran.

Construire une paix qui commence en soi-même,
Résoudre les conflits que notre cœur sème,
Est le premier pas vers une harmonie vraie,
Qui, de l'individu, au monde entier s'essaie.

La paix durable, un rêve lointain et pur,
Dépend de notre lutte intime, soyez sûrs.
Tant que nous portons en nous des peurs, des luttes,
Le monde ne connaîtra pas de paix absolue.

Que chaque être donc en son cœur trouve la clé
De cette paix rêvée, et puisse, enfin, porter
Un changement radical, profond et sincère,
Pour que notre terre soit moins éphémère.

Ainsi, cultivons tous une paix personnelle,
Dans le calme intérieur, source essentielle
D'une paix mondiale, profonde et durable,
Pour que notre futur devienne envisageable.

Ce poème parle de paix, cœurs, douleur, ombres, cité, solitude, lumière, blessures, errance, obscurité


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Lundi 22 Avril 2024

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