Un consensus sur les avancées positives /
L’adoption du projet de loi sur la grève par la commission sociale de la Chambre des représentants marque une étape importante dans la régulation des mouvements sociaux au Maroc. Cette décision, tant attendue, a suscité des réactions majoritairement positives de la part des syndicats, bien que des attentes demeurent quant à la finalisation des réformes connexes, notamment en matière de législation sur les syndicats.
Abderrahim Handouf, représentant de l’Union marocaine du travail (UMT), a exprimé sa satisfaction face aux amendements intégrés au projet de loi. Selon lui, ces ajustements témoignent d’une écoute accrue des revendications syndicales et traduisent une volonté de compromis de la part du législateur. « Ces amendements sont globalement positifs », a-t-il déclaré, soulignant que cette réforme pourrait instaurer une meilleure organisation des grèves tout en protégeant les droits des travailleurs.
De son côté, Mohamed Zouiten, secrétaire général de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), a également salué cette adoption, qu’il considère comme une avancée majeure. Cependant, il a tenu à rappeler l’importance de compléter cette démarche par une réforme du cadre juridique des syndicats. Pour lui, une telle initiative serait essentielle pour garantir une meilleure structuration des mouvements sociaux et favoriser un dialogue social constructif.
Khadija Zoumi, représentant l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), a elle aussi applaudi cette étape législative. En tant que voix influente au sein du paysage syndical marocain, elle a réaffirmé l’engagement de l’UGTM à défendre les droits des travailleurs tout en appuyant les efforts de modernisation du cadre juridique. Son soutien illustre un consensus relatif entre les principales centrales syndicales sur les bienfaits de ce projet.
La réforme vise principalement à combler un vide juridique en matière de droit de grève, tout en équilibrant les droits des employés et des employeurs. Elle ambitionne d’offrir un cadre clair, limitant les abus tout en préservant les libertés syndicales. Parmi les amendements salués figurent des dispositions garantissant la transparence des procédures et une meilleure protection des salariés grévistes contre les représailles.
Malgré ces avancées, les syndicats demeurent vigilants. La question de la loi sur les syndicats est perçue comme un complément nécessaire à cette réforme. Mohamed Zouiten a insisté sur le fait que l’absence d’un tel texte pourrait freiner l’efficacité des mesures prises pour réguler les grèves. « L’encadrement des mouvements sociaux ne sera réellement optimal que si les syndicats disposent eux-mêmes d’un cadre clair et moderne », a-t-il déclaré.
L’adoption de ce projet de loi marque une étape encourageante dans la promotion d’un dialogue social apaisé. Toutefois, pour qu’elle porte ses fruits, il est crucial que les autorités poursuivent leurs efforts pour répondre aux attentes exprimées par les syndicats. La finalisation du cadre juridique sur les syndicats pourrait devenir un catalyseur pour une gouvernance sociale plus inclusive et équitable.
Abderrahim Handouf, représentant de l’Union marocaine du travail (UMT), a exprimé sa satisfaction face aux amendements intégrés au projet de loi. Selon lui, ces ajustements témoignent d’une écoute accrue des revendications syndicales et traduisent une volonté de compromis de la part du législateur. « Ces amendements sont globalement positifs », a-t-il déclaré, soulignant que cette réforme pourrait instaurer une meilleure organisation des grèves tout en protégeant les droits des travailleurs.
De son côté, Mohamed Zouiten, secrétaire général de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), a également salué cette adoption, qu’il considère comme une avancée majeure. Cependant, il a tenu à rappeler l’importance de compléter cette démarche par une réforme du cadre juridique des syndicats. Pour lui, une telle initiative serait essentielle pour garantir une meilleure structuration des mouvements sociaux et favoriser un dialogue social constructif.
Khadija Zoumi, représentant l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), a elle aussi applaudi cette étape législative. En tant que voix influente au sein du paysage syndical marocain, elle a réaffirmé l’engagement de l’UGTM à défendre les droits des travailleurs tout en appuyant les efforts de modernisation du cadre juridique. Son soutien illustre un consensus relatif entre les principales centrales syndicales sur les bienfaits de ce projet.
La réforme vise principalement à combler un vide juridique en matière de droit de grève, tout en équilibrant les droits des employés et des employeurs. Elle ambitionne d’offrir un cadre clair, limitant les abus tout en préservant les libertés syndicales. Parmi les amendements salués figurent des dispositions garantissant la transparence des procédures et une meilleure protection des salariés grévistes contre les représailles.
Malgré ces avancées, les syndicats demeurent vigilants. La question de la loi sur les syndicats est perçue comme un complément nécessaire à cette réforme. Mohamed Zouiten a insisté sur le fait que l’absence d’un tel texte pourrait freiner l’efficacité des mesures prises pour réguler les grèves. « L’encadrement des mouvements sociaux ne sera réellement optimal que si les syndicats disposent eux-mêmes d’un cadre clair et moderne », a-t-il déclaré.
L’adoption de ce projet de loi marque une étape encourageante dans la promotion d’un dialogue social apaisé. Toutefois, pour qu’elle porte ses fruits, il est crucial que les autorités poursuivent leurs efforts pour répondre aux attentes exprimées par les syndicats. La finalisation du cadre juridique sur les syndicats pourrait devenir un catalyseur pour une gouvernance sociale plus inclusive et équitable.