Les avocats des deux parties se sont rencontrés mercredi matin à l'invitation de la commission juridique de la LFP, saisie par l'ex-joueur du PSG, qui a rejoint le Real Madrid cet été. La commission rendra sa décision vendredi.
Accord secret
Le PSG reste confiant, estimant que d'éventuels recours seraient longs et incertains, d'autant plus qu'il est prêt à faire témoigner son directeur sportif Luis Campos, ainsi que l'entraîneur Luis Enrique, présents lors d'un accord verbal en août 2023.
Début 2023, avant que Mbappé ne prenne la décision de quitter le club, les deux camps avaient indiqué que le joueur avait renoncé à une partie de ses primes dans un accord conclu avec le PSG en août 2023, après un mois de mise à l'écart.
Accord de gentlemen
Cependant, cette « sérénité » a rapidement laissé place à des échanges de courriers entre avocats, dont certains ont été partiellement obtenus par l'AFP.
Kylian Mbappé réclame une somme de 55 millions d'euros, comprenant la dernière tranche de sa prime à la signature (36 millions d'euros brut), qui devait être versée en février, ainsi que ses trois derniers mois de salaire (avril, mai, juin) et une « prime éthique » pour ces trois mois.
Le PSG, de son côté, estime que cette demande ne respecte pas l'accord conclu en août 2023, tandis que le camp Mbappé considère, selon L'Équipe, que cet accord n'a jamais été signé et est donc caduc.
Dans une lettre datée du 1er juillet, le secrétaire général du PSG, Victoriano Melero, évoque un « gentlemen's agreement » et un accord verbal conclu en présence de nombreux témoins, ajoutant que la déclaration du joueur du 3 janvier renforce la valeur juridique de cet accord.
« En l'absence de conciliation, la commission de discipline de la LFP communiquera son verdict aux deux parties vendredi », a indiqué la Ligue à l'AFP en début de soirée.
Plus tôt, le PSG s'était félicité dans un communiqué : « La commission a insisté sur la mise en place d'une médiation entre les parties, une démarche que le Paris Saint-Germain souhaite depuis plusieurs mois. »
Cependant, l'entourage de Kylian Mbappé a précisé dans un communiqué à l'AFP : « L'idée d'une médiation a été évoquée lors de l'audience ce matin, mais le représentant du joueur a rejeté cette option. »
Selon cette même source, « une médiation serait inutile pour établir le non-paiement qui ressort clairement des fiches de paie du joueur », sans préciser quelles voies Mbappé pourrait explorer, parmi lesquelles saisir l'UEFA ou le conseil de prud’hommes.
Accord secret
Le PSG reste confiant, estimant que d'éventuels recours seraient longs et incertains, d'autant plus qu'il est prêt à faire témoigner son directeur sportif Luis Campos, ainsi que l'entraîneur Luis Enrique, présents lors d'un accord verbal en août 2023.
« C'est une grosse défaite pour Kylian, il espérait que la commission ordonnerait au PSG de lui verser 55 millions d'euros, mais elle a retenu nos nombreux et solides arguments, demandant à la place un accord entre les parties », affirme une source proche de la direction du club.
Du côté de l'entourage de Mbappé, on accuse le club de tenter de prouver l'existence d'un accord secret pour se soustraire à ses obligations financières. « Le PSG ne parvient pas à démontrer l'existence d'un tel accord, encore moins à prouver sa signature ou son homologation, ce qui le rend nul et non avenu selon l'article 256 de la charte du football professionnel », précise cette source.
Début 2023, avant que Mbappé ne prenne la décision de quitter le club, les deux camps avaient indiqué que le joueur avait renoncé à une partie de ses primes dans un accord conclu avec le PSG en août 2023, après un mois de mise à l'écart.
Accord de gentlemen
Le 3 janvier, Mbappé avait déclaré à la presse : « Avec l'accord que j'ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, nous avons réussi à protéger toutes les parties et à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, c'est ce qui compte le plus. »
Cependant, cette « sérénité » a rapidement laissé place à des échanges de courriers entre avocats, dont certains ont été partiellement obtenus par l'AFP.
Kylian Mbappé réclame une somme de 55 millions d'euros, comprenant la dernière tranche de sa prime à la signature (36 millions d'euros brut), qui devait être versée en février, ainsi que ses trois derniers mois de salaire (avril, mai, juin) et une « prime éthique » pour ces trois mois.
Le PSG, de son côté, estime que cette demande ne respecte pas l'accord conclu en août 2023, tandis que le camp Mbappé considère, selon L'Équipe, que cet accord n'a jamais été signé et est donc caduc.
Dans une lettre datée du 1er juillet, le secrétaire général du PSG, Victoriano Melero, évoque un « gentlemen's agreement » et un accord verbal conclu en présence de nombreux témoins, ajoutant que la déclaration du joueur du 3 janvier renforce la valeur juridique de cet accord.