Afin de retrouver un lustre pas si lointain, le FC Barcelone a longtemps pensé s’appuyer sur l’expérience de Robert Lewandoswki. Problème, le Polonais vient d’entamer la longue pente vers son déclin, avec une saison extrêmement poussive et des blessures à répétition. Mardi soir face au Shakhtar s’est d’ailleurs poursuivie cette triste série, ponctuée d’une défaite (1-0). En 2023-2024, le bilan de Lewadowski est donc faible : 6 buts en 13 matchs. Sa dernière réalisation remonte au 23 septembre dernier, et un doublé inscrit face au Celta. Depuis, se sont écoulés près de deux mois sans marquer, soit six rencontres d’affilée. Pour trouver trace de pareille disette, il faut remonter à cette fameuse année 2011. Débarqué au Borussia Dortmund, Lewy avait en effet passé dix matchs sans but, de décembre 2010 à février 2011. Mais à l’époque, le gamin n’avait que 22 ans et une carrière largement prometteuse à écrire. Aujourd’hui, il en a 35, et les opportunités de rebond s’amoindrissent. Cette saison en Liga, on ne lui comptabilise ainsi que 18 frappes tentées en 10 apparitions. Trop peu. Point d’orgue visible en Espagne, sa demi-heure disputée contre le Real Madrid, durant laquelle il ne cadre aucune de ses six tentatives. Une dernière statistique ? Face au Shakhtar, le FC Barcelone n’a placé qu’un seul tir en direction des buts de Dmytro Riznyk, l’œuvre de Gavi. Du côté de Lewandowski : rien en 90 minutes. Les explications se trouvent certainement dans cette vilaine torsion de la cheville survenue cet été, et qui l’aura obligé à rester loin des terrains durant la quasi-totalité du mois d’octobre. Une « longue » blessure, assez inhabituelle pour un homme au physique solide, dont les quelques absences durant ses sept années bavaroises se comptent sur les doigts d’une main. Désormais, ce corps grinçant doit laisser place à la fraîcheur de João Félix, Lamine Yamal et – dans une moindre mesure – Ferran Torres. Une question de temps ;
Car au-delà des pépins physiques, Lewandowski semble surtout être passé de mode. « J’ai besoin de soutien devant. Nous n’alignons pas assez d’éléments offensifs pour m’accompagner. » Comme un demi-aveu de faiblesse, cette plainte émise auprès d’Eleven Sports Pologne en août dernier venait d’ailleurs confirmer les tensions naissantes entre le joueur et son coach, Xavi. Des tensions qui – si elles n’ont évidemment jamais pris la forme de coups de gueule explicites – se sont matérialisées par une relation définitivement refroidie. Robert Lewandowski n’est plus (et ne sera probablement plus jamais) un indispensable.
L’adage disant que « tout va vite dans le football » prend donc réellement son sens avec l’enfant de Varsovie, encore Pichichi la saison dernière. La question est maintenant de savoir s’il reconnaîtra être un joueur sur le déclin. Comme Cristiano Ronaldo, l’ego et l’aura lui feront sûrement dire « non » s’il venait à être questionné sur le sujet. Mais comme Karim Benzema un an auparavant, le temps et le pragmatisme du sport de haut niveau ne pourront que l’obliger à encaisser cette vérité. Dès lors, à défaut de retrouver ses jambes de 20 ans, charge à Robert Lewandowski de profiter de sa trentaine. Pour quelques années encore.
Car au-delà des pépins physiques, Lewandowski semble surtout être passé de mode. « J’ai besoin de soutien devant. Nous n’alignons pas assez d’éléments offensifs pour m’accompagner. » Comme un demi-aveu de faiblesse, cette plainte émise auprès d’Eleven Sports Pologne en août dernier venait d’ailleurs confirmer les tensions naissantes entre le joueur et son coach, Xavi. Des tensions qui – si elles n’ont évidemment jamais pris la forme de coups de gueule explicites – se sont matérialisées par une relation définitivement refroidie. Robert Lewandowski n’est plus (et ne sera probablement plus jamais) un indispensable.
L’adage disant que « tout va vite dans le football » prend donc réellement son sens avec l’enfant de Varsovie, encore Pichichi la saison dernière. La question est maintenant de savoir s’il reconnaîtra être un joueur sur le déclin. Comme Cristiano Ronaldo, l’ego et l’aura lui feront sûrement dire « non » s’il venait à être questionné sur le sujet. Mais comme Karim Benzema un an auparavant, le temps et le pragmatisme du sport de haut niveau ne pourront que l’obliger à encaisser cette vérité. Dès lors, à défaut de retrouver ses jambes de 20 ans, charge à Robert Lewandowski de profiter de sa trentaine. Pour quelques années encore.