Walid Regragui, l'entraîneur du Wydad.
Ses propos sont souvent retenus contre lui. Et ils sont du reste inexcusables. Par exemple, le fait de dire, après une victoire contre le Mouloudia d’Oujda, que «les équipes qui optent pour la défense contre nous (le WAC), nous les éduquons».
«Trop bas», a-t-on jugé, de la part d’un cadre qui a officié pour ses débuts en tant qu’entraineur au sein du FUS de Rabat (de 2014 à 2020). D’autant plus que le club Rbati est connu pour son strict respect des règles et normes de la bienséance.
Cependant, ses propos n'ont jamais atteint un degré insultant qui aurait nécessité un ferme rappel à l'ordre de la part de la Commission de discipline de la FRMF, gardienne des bonnes pratiques au sein de la Botola.
Mais, il faut le comprendre, Walid Regragui. Né le 23 septembre 1975 à Corbeil-Essonnes, une commune située à quelque 30 kilomètres de Paris, il n’a pu avoir d’échanges avec ses compatriotes qu’en 2001, lorsqu’il a été sélectionné pour la première fois en équipe nationale.
Ses collègues lui reprochaient une certaine «distanciation», mais ne remettaient jamais en question son amour pour défendre les couleurs nationales et son abnégation. «Sur le terrain, c’est un Turbo. Il est infatigable», dit de lui un des anciens Lions de l’Atlas.
Sur le plan sportif, rien à dire. Sur le plan humain aussi. Mais sur le plan de la communication, force est de reconnaître que cela laisse à désirer. Surtout que le jeune entraineur de 47 ans a cette fâcheuse habitude de dézinguer à tout-va.
Pour autant, il en est de ses coups de sang qui interpellent, voire méritent réflexion. Comme, par exemple, quand il fulmine, samedi 6 novembre au micro de la chaine Arryadia, à l’issue du traditionnel derby Wydad-Raja (1-1).
«Comment se fait-il que l’on joue sur une pelouse impraticable? Comment doit-on gérer les prochaines échéances alors qu’on sera privé de plusieurs joueurs? Comment la Fédération et la Ligue se sont-elles permises une telle programmation?». C’est du Walid tout craché.
Mais, pour dire vrai, il a raison. D’une part, la pelouse du complexe ne peut supporter un tel nombre de matchs. D’autre part, la cadence des matchs est insupportable.
Un point aussi à mettre à l’honneur de Walid quand il dit qu'«il fallait arrêter le championnat et laisser le temps qu’il faut à Houcine pour préparer son équipe et nous ramener la Coupe arabe».
Walid Regragui a comme suggéré, au-delà de ses prétentions pour le sacre en championnat national, de baliser le terrain pour Houcine Ammouta. Ce faisant, il avait presque les larmes aux yeux. Et c’est un fait qui n’est pas usurpé.
Son ancien entraineur en équipe nationale, Badou Zaki, a versé des larmes après la défaite en finale de la Coupe d’Afrique des nations de 2004, face à la Tunisie, à laquelle Walid prenait part. Et cela est typiquement sincère, honnête… Marocain, tout simplement.
Dans sa sincérité, Walid ne déroge pas à la règle. Et c'est tant mieux.
«Trop bas», a-t-on jugé, de la part d’un cadre qui a officié pour ses débuts en tant qu’entraineur au sein du FUS de Rabat (de 2014 à 2020). D’autant plus que le club Rbati est connu pour son strict respect des règles et normes de la bienséance.
Cependant, ses propos n'ont jamais atteint un degré insultant qui aurait nécessité un ferme rappel à l'ordre de la part de la Commission de discipline de la FRMF, gardienne des bonnes pratiques au sein de la Botola.
Mais, il faut le comprendre, Walid Regragui. Né le 23 septembre 1975 à Corbeil-Essonnes, une commune située à quelque 30 kilomètres de Paris, il n’a pu avoir d’échanges avec ses compatriotes qu’en 2001, lorsqu’il a été sélectionné pour la première fois en équipe nationale.
Ses collègues lui reprochaient une certaine «distanciation», mais ne remettaient jamais en question son amour pour défendre les couleurs nationales et son abnégation. «Sur le terrain, c’est un Turbo. Il est infatigable», dit de lui un des anciens Lions de l’Atlas.
Sur le plan sportif, rien à dire. Sur le plan humain aussi. Mais sur le plan de la communication, force est de reconnaître que cela laisse à désirer. Surtout que le jeune entraineur de 47 ans a cette fâcheuse habitude de dézinguer à tout-va.
Pour autant, il en est de ses coups de sang qui interpellent, voire méritent réflexion. Comme, par exemple, quand il fulmine, samedi 6 novembre au micro de la chaine Arryadia, à l’issue du traditionnel derby Wydad-Raja (1-1).
«Comment se fait-il que l’on joue sur une pelouse impraticable? Comment doit-on gérer les prochaines échéances alors qu’on sera privé de plusieurs joueurs? Comment la Fédération et la Ligue se sont-elles permises une telle programmation?». C’est du Walid tout craché.
Mais, pour dire vrai, il a raison. D’une part, la pelouse du complexe ne peut supporter un tel nombre de matchs. D’autre part, la cadence des matchs est insupportable.
Un point aussi à mettre à l’honneur de Walid quand il dit qu'«il fallait arrêter le championnat et laisser le temps qu’il faut à Houcine pour préparer son équipe et nous ramener la Coupe arabe».
Walid Regragui a comme suggéré, au-delà de ses prétentions pour le sacre en championnat national, de baliser le terrain pour Houcine Ammouta. Ce faisant, il avait presque les larmes aux yeux. Et c’est un fait qui n’est pas usurpé.
Son ancien entraineur en équipe nationale, Badou Zaki, a versé des larmes après la défaite en finale de la Coupe d’Afrique des nations de 2004, face à la Tunisie, à laquelle Walid prenait part. Et cela est typiquement sincère, honnête… Marocain, tout simplement.
Dans sa sincérité, Walid ne déroge pas à la règle. Et c'est tant mieux.