Renforcer la sécurité de la plateforme
L'application de rencontre Tinder a annoncé mercredi qu'elle allait offrir à ses utilisateurs aux États-Unis la possibilité de vérifier le casier judiciaire des personnes pour lesquelles ils manifestent un intérêt.
Cet outil est censé renforcer la sécurité de la plateforme, même si certains experts doutent de son efficacité.
Cette fonctionnalité découle d’un partenariat avec Garbo, un site à but non lucratif permettant de faire des recherches sur des antécédents judiciaires comme les comportements violents ou dangereux et les délits sexuels via des données publiques, dans lequel Match Group, la maison mère de Tinder, a investi l’an dernier.
Au-delà des deux premières requêtes gratuites, chaque recherche sera facturée 2,50 dollars plus des frais de traitement. L'argent collecté servira à financer les activités de Garbo.
Diminuer le risque des rencontres en ligne
Si des antécédents judiciaires sont avérés, les utilisateurs seront incités à les signaler à Tinder. Des ressources en ligne seront également disponibles.
Garbo précise ne pas prendre en compte certains délits comme la possession de drogues ou le vagabondage.
Risque de «faux sentiment de sécurité»
Nicole Bedera, chercheuse spécialisée sur les violences sexuelles, indique que le risque principal est de créer un «faux sentiment de sécurité» pour les utilisateurs de Tinder.
L'odj avec LeFigaro
L'application de rencontre Tinder a annoncé mercredi qu'elle allait offrir à ses utilisateurs aux États-Unis la possibilité de vérifier le casier judiciaire des personnes pour lesquelles ils manifestent un intérêt.
Cet outil est censé renforcer la sécurité de la plateforme, même si certains experts doutent de son efficacité.
Cette fonctionnalité découle d’un partenariat avec Garbo, un site à but non lucratif permettant de faire des recherches sur des antécédents judiciaires comme les comportements violents ou dangereux et les délits sexuels via des données publiques, dans lequel Match Group, la maison mère de Tinder, a investi l’an dernier.
Au-delà des deux premières requêtes gratuites, chaque recherche sera facturée 2,50 dollars plus des frais de traitement. L'argent collecté servira à financer les activités de Garbo.
Diminuer le risque des rencontres en ligne
Si des antécédents judiciaires sont avérés, les utilisateurs seront incités à les signaler à Tinder. Des ressources en ligne seront également disponibles.
"Le meilleur indicateur de violences ou d'abus à venir, ce sont les antécédents révélant ce type de comportement", affirme dans un communiqué Kathryn Kosmides, la fondatrice de Garbo.
"Qu'il s'agisse de rencontres en ligne ou des dizaines d'autres façons de rencontrer des étrangers à l'ère numérique moderne, nous devons savoir si nous mettons potentiellement notre sécurité en danger", ajoute-t-elle.
Garbo précise ne pas prendre en compte certains délits comme la possession de drogues ou le vagabondage.
Risque de «faux sentiment de sécurité»
Nicole Bedera, chercheuse spécialisée sur les violences sexuelles, indique que le risque principal est de créer un «faux sentiment de sécurité» pour les utilisateurs de Tinder.
«Il y a de nombreuses barrières structurelles dans le système pénal qui permettent à des violeurs puissants et privilégiés de ne pas avoir à rendre de compte», conclut-t-elle.
L'odj avec LeFigaro