Une vigilance constante qui affronte les règles du système pénitentiaire, avec ses règles internes complexes et ses arrangements entre détenus. Ces individus trouvent des moyens de se procurer des pilules et d'autres comprimés qu'ils échangent d'une cellule à l'autre et d'un secteur carcéral à un autre, en opérant discrètement, tout en se livrant à un jeu du 'chat et de la souris' avec les gardiens.
En réponse à cette menace condamnée par les responsables pénitentiaires, les conséquences sont dramatiques. Des actes d'automutilation surviennent, les tentatives de suicide sont malheureusement fréquentes, et même des cas de tentative d'homicide ont été signalés. En outre, des détenus aboutissent parfois dans des états de coma profond ou traversent des épisodes de démence… Les récits de ces événements sont extrêmement troublants.
Les faits sont incontestables, palpables. Que ce soit d'Oukacha à la prison centrale de Kénitra, en passant par les établissements pénitentiaires d'El Jadida, d'Aîn Ali Moumen à Settat, et la prison de Salé... Comment ces substances parviennent-elles à être introduites ? Qui en assure la distribution ? Qui sont les revendeurs ? Pour répondre à ces interrogations, nous avons eu des entretiens avec des gardiens pénitentiaires qui ont souligné que la lutte quotidienne pour éradiquer ces drogues extrêmement dangereuses est constante.
Nous avons également recueilli des témoignages d'anciens détenus et de familles de prisonniers, tous ayant apporté des éclaircissements cruciaux sur le commerce de psychotropes et d'autres stupéfiants au sein des prisons marocaines. Néanmoins, le constat reste indéniable. Les drogues causent des ravages au sein d'une population carcérale ayant déjà franchi le seuil des 100 000 détenus. Le problème du surpeuplement aggrave la situation, car des prisons dépassant leur capacité d'accueil de plus de 7 000 détenus, comme c'est le cas de la prison de Casablanca, deviennent extrêmement difficiles à surveiller de manière précise.
En réponse à cette menace condamnée par les responsables pénitentiaires, les conséquences sont dramatiques. Des actes d'automutilation surviennent, les tentatives de suicide sont malheureusement fréquentes, et même des cas de tentative d'homicide ont été signalés. En outre, des détenus aboutissent parfois dans des états de coma profond ou traversent des épisodes de démence… Les récits de ces événements sont extrêmement troublants.
Les faits sont incontestables, palpables. Que ce soit d'Oukacha à la prison centrale de Kénitra, en passant par les établissements pénitentiaires d'El Jadida, d'Aîn Ali Moumen à Settat, et la prison de Salé... Comment ces substances parviennent-elles à être introduites ? Qui en assure la distribution ? Qui sont les revendeurs ? Pour répondre à ces interrogations, nous avons eu des entretiens avec des gardiens pénitentiaires qui ont souligné que la lutte quotidienne pour éradiquer ces drogues extrêmement dangereuses est constante.
Nous avons également recueilli des témoignages d'anciens détenus et de familles de prisonniers, tous ayant apporté des éclaircissements cruciaux sur le commerce de psychotropes et d'autres stupéfiants au sein des prisons marocaines. Néanmoins, le constat reste indéniable. Les drogues causent des ravages au sein d'une population carcérale ayant déjà franchi le seuil des 100 000 détenus. Le problème du surpeuplement aggrave la situation, car des prisons dépassant leur capacité d'accueil de plus de 7 000 détenus, comme c'est le cas de la prison de Casablanca, deviennent extrêmement difficiles à surveiller de manière précise.