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La valeur d'une vie palestinienne !
«Une maison à la plage à Gaza n’est pas un rêve » lance une affiche publicitaire du promoteur immobilier israélien Harey Zahav !
Un promoteur israélien a suscité l’indignation et l'étonnement tout récemment en diffusant des projets de constructions à Gaza !
Alors que plusieurs ministres du gouvernement appellent à « profiter de l’occasion » pour conquérir et occuper la zone, tout en y érigeant de nouvelles colonies, une grande partie de la société israélienne semble également encline à cette idée , selon un sondage de la chaîne Canal .
Depuis le 26 octobre, l’opération terrestre israélienne à Gaza paraît en offrir l’opportunité. Alors qu’Israël pilonne l’enclave sans répit et que les morts se comptent par milliers, les colons israéliens, idéologiques, nostalgiques ou revanchards, envisagent désormais de s’y installer à nouveau .
Des images de projets de constructions israéliens dans la bande de Gaza en ruines, publiées par le promoteur immobilier Harey Zahav, ont suscité de vives réactions. Si elles relèvent à ce stade de la provocation, elles soulignent la volonté d’une partie des Israéliens de rétablir des colonies dans l’enclave.
Alors que l’armée israélienne poursuit son offensive terrestre dans la bande de Gaza, de nombreux observateurs ont dénoncé la publication d’images montrant des projets de constructions israéliennes sur le territoire palestinien désormais en ruine.
«Une maison à la plage n’est pas un rêve».
Deux images ont particulièrement été partagées. La première, publiée le 13 décembre, montre des croquis d’habitations alignées et superposées sur les ruines de Gaza. Elle est recouverte du message écrit en hébreu : «Une maison à la plage à Gaza n’est pas un rêve » lance une affiche publicitaire du promoteur immobilier israélien Harey Zahav !
Plus bas, on lit : «Nous, l’entreprise Montagnes dorées sommes en train de travailler pour préparer le terrain pour un retour à Gush Katif. Un certain nombre de nos employés ont commencé à travailler sur la remise en état, le déblaiement des débris et l’expulsion des squatteurs. Nous espérons que dans un proche avenir, toutes les personnes enlevées seront ramenées chez elles en toute sécurité, que nos soldats rentreront chez eux et que nous pourrons commencer la construction dans toute la région du Gush Katif.»
Le Goush Katif, ancien bloc de colonies juives à Gaza, avait été démantelé en 2005.
Soixante ans d’occupation illégale en Cisjordanie : comment la colonisation n’a jamais cessé de s’étendre !
Non sans cynisme, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou s’est saisi de l’attaque terroriste du 7 octobre pour poursuivre ses objectifs d’expansion territoriale et d’élargissement de la présence juive « de la mer au Jourdain »,
Alors que les regards sont tournés vers Gaza où, après la libération épuisante des otages, l’attaque israélienne a repris, occasionnant plus de 20000 morts selon l’OCHA (Coordination des affaires humanitaires des Nations unies), le gouvernement Netanyahou poursuit résolument son projet nationaliste et annexionniste.
Depuis sa nomination en décembre 2022, son gouvernement, le plus à droite et le plus suprémaciste qu’Israël n’ait jamais connu, a mis en place d’importantes réformes concernant la fonction publique, le pouvoir judiciaire et la colonisation.
Au lendemain de l’attaque du Hamas le 7 octobre, il a cherché à « saisir l’opportunité » pour faire progresser ses objectifs d’expansion territoriale et d’élargissement de la présence juive « de la mer au Jourdain » [de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain].
Dans ce contexte, le discours sur le « retour à Gaza » revêt une légitimité sans précédent. En 2005, sous le gouvernement d’Ariel Sharon, est mis en place un plan controversé de « désengagement ».
Bien qu’il ait été un des principaux alliés du mouvement des colons, Sharon ordonne la destruction du bloc de colonies Gush Katif dans la bande de Gaza ainsi que quatre autres colonies dans le nord de la Cisjordanie. Le « désengagement » constitue un profond traumatisme au sein du camp nationaliste israélien. Il est perçu comme une grande trahison du premier ministre et une erreur à corriger.
Aujourd'hui, les alliés occidentaux d'Israël brandissent la pseudo -menace des missiles des Houthis et l'alibi d'une partie du commerce international qui serait ralenti, ce qui ne fait que crédibiliser les thèses qui avaient circulé au lendemain des attaques du 7 octobre et qui laissaient entendre que pour se débarrasser de la dépendance par rapport au Canal de Suez , Israël et ses alliés avaient besoin de la Bande de Gaza mais sans les palestiniens !
Alors que les regards sont tournés vers Gaza où, après la libération épuisante des otages, l’attaque israélienne a repris, occasionnant plus de 20000 morts selon l’OCHA (Coordination des affaires humanitaires des Nations unies), le gouvernement Netanyahou poursuit résolument son projet nationaliste et annexionniste.
Depuis sa nomination en décembre 2022, son gouvernement, le plus à droite et le plus suprémaciste qu’Israël n’ait jamais connu, a mis en place d’importantes réformes concernant la fonction publique, le pouvoir judiciaire et la colonisation.
Au lendemain de l’attaque du Hamas le 7 octobre, il a cherché à « saisir l’opportunité » pour faire progresser ses objectifs d’expansion territoriale et d’élargissement de la présence juive « de la mer au Jourdain » [de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain].
Dans ce contexte, le discours sur le « retour à Gaza » revêt une légitimité sans précédent. En 2005, sous le gouvernement d’Ariel Sharon, est mis en place un plan controversé de « désengagement ».
Bien qu’il ait été un des principaux alliés du mouvement des colons, Sharon ordonne la destruction du bloc de colonies Gush Katif dans la bande de Gaza ainsi que quatre autres colonies dans le nord de la Cisjordanie. Le « désengagement » constitue un profond traumatisme au sein du camp nationaliste israélien. Il est perçu comme une grande trahison du premier ministre et une erreur à corriger.
Sous la poussée des colons sionistes et des courants d'extrême droite, la tentation est ainsi grande de mettre à exécution des plans de réoccupation et d'annexion de la Bande de Gaza et de pans entiers de la Cisjordanie selon le vieux et fou fantasme messianique des occupants sionistes.
Aujourd'hui, les alliés occidentaux d'Israël brandissent la pseudo -menace des missiles des Houthis et l'alibi d'une partie du commerce international qui serait ralenti, ce qui ne fait que crédibiliser les thèses qui avaient circulé au lendemain des attaques du 7 octobre et qui laissaient entendre que pour se débarrasser de la dépendance par rapport au Canal de Suez , Israël et ses alliés avaient besoin de la Bande de Gaza mais sans les palestiniens !
Vu comment Tsahal bombarde partout dans la Bande de Gaza, déplaçant vers la frontière égyptienne près d'un million et demi de Palestiniens , il n'y a absolument aucune raison de ne pas croire que le sort de la Bande de Gaza et le destin des Gazaouis ont été définitivement scellés de manière confidentielle par Tel-aviv et ses alliés occidentaux.
Quant aux Houthis, si l'armada des armées de vingt pays occidentaux, sans oublier l'Arabie Saoudite et les Émirats, n'arrive pas à les neutraliser c'est qu'il y a un intérêt certain à brandir cette menace en mer Rouge .
HAFID FASSI FIHRI
Quant aux Houthis, si l'armada des armées de vingt pays occidentaux, sans oublier l'Arabie Saoudite et les Émirats, n'arrive pas à les neutraliser c'est qu'il y a un intérêt certain à brandir cette menace en mer Rouge .
HAFID FASSI FIHRI