A lire ou à écouter en podcast :
En premier lieu, on ne parle du Sahara comme d’un problème. Dans son discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, SM Mohammed VI a présenté les opportunités que représente le Sahara pour le Maroc et les pays du Sahel.
La diplomatie marocaine a rempli sa mission en parvenant à obtenir la reconnaissance de la marocanité du Sahara par certains pays, dont les Etats-Unis, et le soutien à l’initiative marocaine d’autonomie de la part de pas mal d’autres.
La récente attaque du polisario contre la ville de Smara a définitivement révélé, auprès de la communauté internationale, sa nature terroriste. La page de l’agression contre le Maroc à travers le proxy polisarien est tournée, la sécurisation de ses provinces du Sud relevant de la mission des Forces Armées Royales.
La diplomatie marocaine a rempli sa mission en parvenant à obtenir la reconnaissance de la marocanité du Sahara par certains pays, dont les Etats-Unis, et le soutien à l’initiative marocaine d’autonomie de la part de pas mal d’autres.
La récente attaque du polisario contre la ville de Smara a définitivement révélé, auprès de la communauté internationale, sa nature terroriste. La page de l’agression contre le Maroc à travers le proxy polisarien est tournée, la sécurisation de ses provinces du Sud relevant de la mission des Forces Armées Royales.
Le littoral et au-delà
Aujourd’hui n’étant pas la veille, le Roi invite les Marocains à tourner désormais leur regard vers le grand large Atlantique, ce qui permet d’ailleurs de mieux apprécier la position géostratégique des provinces du Sud du royaume, accès privilégié vers l’Afrique subsaharienne.
« Si, par sa façade méditerranéenne, le Maroc est solidement arrimé à l’Europe, son versant atlantique lui ouvre, quant à lui, un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain », a souligné le Souverain dans son discours.
Pour ce faire, le Roi a appelé à « une mise à niveau nationale du littoral », provinces du Sud incluses, dans le cadre d’une vision globale tournée vers le continent africain.
Au menu saharien, une mise à niveau du réseau de transport déjà entamée, avec le projet de voie express Tiznit-Dakhla, achevé à plus de 80%, et la construction du port de Dakhla, dont la livraison est prévue fin 2028.
« Si, par sa façade méditerranéenne, le Maroc est solidement arrimé à l’Europe, son versant atlantique lui ouvre, quant à lui, un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain », a souligné le Souverain dans son discours.
Pour ce faire, le Roi a appelé à « une mise à niveau nationale du littoral », provinces du Sud incluses, dans le cadre d’une vision globale tournée vers le continent africain.
Au menu saharien, une mise à niveau du réseau de transport déjà entamée, avec le projet de voie express Tiznit-Dakhla, achevé à plus de 80%, et la construction du port de Dakhla, dont la livraison est prévue fin 2028.
Les richesses « bleues »
Plus largement, le littoral atlantique sera doté de stations logistiques pour en fluidifier la connexion. Et comme il faut bien prendre le large Atlantique, SM Mohammed VI a invité à la réflexion sur « la constitution d’une flotte nationale de marine marchande, forte et compétitive ».
L’océan n’étant pas qu’un espace de transport, favoriser l’économie bleue est, pour le Maroc, doté de 3.000 kms de côtes atlantiques (outre les 600 kms de côtes méditerranéennes), d’une zone économique exclusive d’un million de kms2 et dont 9 provinces sur 12 disposent d’un littoral, une option avantageusement promue par la nature.
Autant de richesses naturelles sont à valoriser dans différentes filières qui vont des produits de la mer au tourisme balnéaire, en passant par les trésors miniers sous-marins, le transport et la construction navale, sans oublier les sources de biocarburants propres que sont les algues maritimes.
L’océan n’étant pas qu’un espace de transport, favoriser l’économie bleue est, pour le Maroc, doté de 3.000 kms de côtes atlantiques (outre les 600 kms de côtes méditerranéennes), d’une zone économique exclusive d’un million de kms2 et dont 9 provinces sur 12 disposent d’un littoral, une option avantageusement promue par la nature.
Autant de richesses naturelles sont à valoriser dans différentes filières qui vont des produits de la mer au tourisme balnéaire, en passant par les trésors miniers sous-marins, le transport et la construction navale, sans oublier les sources de biocarburants propres que sont les algues maritimes.
L’Afrique atlantique
En ces temps de profonds bouleversements géopolitiques, avec ce que cela implique en termes de redistribution des cartes, le Maroc adapte, amplifie et structure sa coopération Sud-Sud, l’axe géographique que représente la façade atlantique de l’Afrique devant constituer la colonne vertébrale d’une communauté maroco-africaine de coprospérité.
22 pays africains, ayant en commun leur appartenance à l’espace atlantique, ont adhéré à l’initiative marocaine d’un cadre institutionnel qui puisse leur permettre de conjuguer leurs efforts en matière de sécurité et de prospérité partagé, a rappelé le Roi.
Tous les observateurs de la scène africaine savent à quel point la façade atlantique du continent, en particulier les pays de la côte d’Afrique occidental, sont l’objet de menaces jihadistes, en provenance du Sahel, et d’infiltrations de narcotrafiquants, en provenance d’Amérique latine.
22 pays africains, ayant en commun leur appartenance à l’espace atlantique, ont adhéré à l’initiative marocaine d’un cadre institutionnel qui puisse leur permettre de conjuguer leurs efforts en matière de sécurité et de prospérité partagé, a rappelé le Roi.
Tous les observateurs de la scène africaine savent à quel point la façade atlantique du continent, en particulier les pays de la côte d’Afrique occidental, sont l’objet de menaces jihadistes, en provenance du Sahel, et d’infiltrations de narcotrafiquants, en provenance d’Amérique latine.
Quête de prospérité partagée
Stabiliser cette région ne peut se faire sans y promouvoir un essor socioéconomique auquel aspirent fortement les populations.
Concrètement, le Maroc s’est engagé dans la réalisation du projet de gazoduc Nigéria-Maroc, dont les 5.600 kms devraient traverser, et donc bénéficier, à 11 autres pays africains.
L’africanité du Maroc n’est pas un slogan, ce sont des infrastructures physiques, traduction d’apport de financements, de savoir-faire et de travail, qui profitent, de manière palpable, à tous ses partenaires sur le continent.
Concrètement, le Maroc s’est engagé dans la réalisation du projet de gazoduc Nigéria-Maroc, dont les 5.600 kms devraient traverser, et donc bénéficier, à 11 autres pays africains.
L’africanité du Maroc n’est pas un slogan, ce sont des infrastructures physiques, traduction d’apport de financements, de savoir-faire et de travail, qui profitent, de manière palpable, à tous ses partenaires sur le continent.
Une ouverture pour le Sahel
Le cas des pays du Sahel est révélateur à cet égard. Voici une région qui souffre depuis des décennies de la présence et des activités de bandes de terroristes et de narcotrafiquants, le plus souvent une combinaison des deux formes de criminalité.
L’ex-puissance coloniale, la France, a lamentablement échoué à stabiliser et sécuriser le Sahel. Daech et Al Qaeda y sont plus puissants que partout ailleurs dans le monde.
Les coups d’Etats militaires s’y enchaînent, symbole d’un désespoir politique à trouver des solutions aux problèmes posés. La voie des armes n’a nulle part mené, et ne le fera jamais.
En inscrivant dans le marbre la marocanité de son Sahara, le royaume peut rendre service au pays du Sahel enclavés.
C’est cette ouverture vers le grand large atlantique que le Maroc a adopté et propose à ses partenaires africains de partager.
L’ex-puissance coloniale, la France, a lamentablement échoué à stabiliser et sécuriser le Sahel. Daech et Al Qaeda y sont plus puissants que partout ailleurs dans le monde.
Les coups d’Etats militaires s’y enchaînent, symbole d’un désespoir politique à trouver des solutions aux problèmes posés. La voie des armes n’a nulle part mené, et ne le fera jamais.
En inscrivant dans le marbre la marocanité de son Sahara, le royaume peut rendre service au pays du Sahel enclavés.
C’est cette ouverture vers le grand large atlantique que le Maroc a adopté et propose à ses partenaires africains de partager.