D’abord, on lui sort une affaire de corruption présumée de parlementaires européens, on l’attaque à la Cour européenne de justice pour priver ses territoires du Sud du label « made in Morocco », le président Macron qui flirte avec l’Algérie et s’apprête à l’armer et à la doter d’un satellite d’observation, l’Italie qui frôle la reconnaissance de la soi-disant RASD, des pays africains qui commencent à prendre leur distance avec des projets de développement commun, les Émirats arabes unis qui multiplient leurs investissements en Algérie, la Chine qui ralentit son mega projet de Tanger, les marionnettes algériennes du Polisario à Laayoune ressuscitent soudain, les médias et les journalistes à la solde d’Alger sont réactivés et les cellules dormantes de l’anti-patriotisme sont réveillées…
Et la liste est longue et concerne tous les secteurs. Même le foot semble s’apprêter à en pâtir dans les semaines qui viennent avec des déclarations inquiétantes de certains responsables continentaux.
Alors que se passe-t-il ?
Il se passe que le monde a changé ces derniers mois et la donne géopolitique a muté depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
En fait, cette guerre a, d’une certaine façon, militarisé le monde. Aussi l’approche géopolitique et géo-économique s’est repeinte en kaki et les stratèges ont troqué leurs costards contre des treillis.
En quelques points, la nouvelle donne est la suivante :
Washington veut affaiblir l’Europe en projetant d’avoir la mainmise sur les deux choses les plus importantes pour la survie du vieux continent dans les décennies qui suivront : les phosphates et l’agriculture en Afrique, d’un côté, et en noyant les pays européens dans un conflit armé de longue durée. Quiconque monopolisera les engrais et l’agroalimentaire régnera sur le monde dans les années à venir. Aujourd’hui, c’est la devise de tous les stratèges des grandes puissances.
La France ayant compris, un peu tardivement, les visées américaines, tente par tous les moyens de récupérer son influence sur la continent africain et préserver ses intérêts voire même les développer et comme elle ne sait le faire que dans la violence, le seul partenaire qui peut faire le sale boulot et ne pas hésiter à saigner ses frères africains est bien évidement le régime militaire algérien. Paris veut provoquer une tension militaire dans la région et Alger joue son jeu.
La vision du Roi Mohammed VI pour le développement de l’Afrique notamment la région de la CEDEAO peut être résumée en trois axes complémentaires : l’accès à l’énergie via le gazoduc Nigeria-Maroc et les énergies renouvelables, le développement agricole grâce aux engrais à partir des aux phosphates marocaines et finalement le développement des infrastructures notamment routières et un mega port à Dakhla qui permettrait à la région de devenir un havre de stabilité et de richesse. Cette vision a transformé la région de l’Afrique occidentale en objet de toutes les convoitises. Et pour résumer : La France cherche à freiner cette émancipation qui conduira entre autres ces pays à se libérer du joug de la colonisation monétaire et financière et de la dépendance dont ils sont otages. Alger y voit la fin de son modèle de survie économique basé sur le gaz et l’instabilité au Sahel.
Mais il est temps d’accélérer le rythme et de changer de dogme diplomatique sans pour autant perdre de vue les valeurs humaines sur lesquelles repose la politique étrangère marocaine.
Et la liste est longue et concerne tous les secteurs. Même le foot semble s’apprêter à en pâtir dans les semaines qui viennent avec des déclarations inquiétantes de certains responsables continentaux.
Alors que se passe-t-il ?
Il se passe que le monde a changé ces derniers mois et la donne géopolitique a muté depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
En fait, cette guerre a, d’une certaine façon, militarisé le monde. Aussi l’approche géopolitique et géo-économique s’est repeinte en kaki et les stratèges ont troqué leurs costards contre des treillis.
En quelques points, la nouvelle donne est la suivante :
Washington veut affaiblir l’Europe en projetant d’avoir la mainmise sur les deux choses les plus importantes pour la survie du vieux continent dans les décennies qui suivront : les phosphates et l’agriculture en Afrique, d’un côté, et en noyant les pays européens dans un conflit armé de longue durée. Quiconque monopolisera les engrais et l’agroalimentaire régnera sur le monde dans les années à venir. Aujourd’hui, c’est la devise de tous les stratèges des grandes puissances.
La France ayant compris, un peu tardivement, les visées américaines, tente par tous les moyens de récupérer son influence sur la continent africain et préserver ses intérêts voire même les développer et comme elle ne sait le faire que dans la violence, le seul partenaire qui peut faire le sale boulot et ne pas hésiter à saigner ses frères africains est bien évidement le régime militaire algérien. Paris veut provoquer une tension militaire dans la région et Alger joue son jeu.
La vision du Roi Mohammed VI pour le développement de l’Afrique notamment la région de la CEDEAO peut être résumée en trois axes complémentaires : l’accès à l’énergie via le gazoduc Nigeria-Maroc et les énergies renouvelables, le développement agricole grâce aux engrais à partir des aux phosphates marocaines et finalement le développement des infrastructures notamment routières et un mega port à Dakhla qui permettrait à la région de devenir un havre de stabilité et de richesse. Cette vision a transformé la région de l’Afrique occidentale en objet de toutes les convoitises. Et pour résumer : La France cherche à freiner cette émancipation qui conduira entre autres ces pays à se libérer du joug de la colonisation monétaire et financière et de la dépendance dont ils sont otages. Alger y voit la fin de son modèle de survie économique basé sur le gaz et l’instabilité au Sahel.
Mais il est temps d’accélérer le rythme et de changer de dogme diplomatique sans pour autant perdre de vue les valeurs humaines sur lesquelles repose la politique étrangère marocaine.