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Les miliciens du polisario rechignent à se faire des proies


Rédigé par le Mardi 2 Mars 2021

Il s’appelait Bani Ould Massaoud, plus couramment Ould Mssyid. Il s’agit d’un vieux combattant polisarien qui serait passé de vie à trépas, selon des sources dans les camps de Tindouf, il y a plus d’une semaine, à proximité du Mur des FAR.
Selon les mêmes sources, sa mort a été le déclencheur d’une sérieuse dissension dans les rangs des séparatistes. Même les miliciens polisariens sont écoeurés par les mafieux sans convictions qui les dirigent.



Le long du Mur de sécurité, les FAR veillent au grain
Le long du Mur de sécurité, les FAR veillent au grain
Bani Ould Massaoud, selon des bribes d’information recueillies sur le Net, était un combattant polisarien dans une unité d’artillerie, qui aurait été abattu à proximité du Mur de sécurité des FAR.

Ce vieux de la vieille n’aurait pas été le seul à décéder ce jour là, sauf que même les polisariens qui étaient à côté ne savent pas vraiment d’où le tir mortel est venu. On parle de petits oiseaux métalliques prédateurs qui voient tout et frappent juste.

Le dernier Mohican

Précision utile, il ne se déroule pas de batailles à proprement parlé aux confins des provinces du sud. Il semblerait, cependant, que les plus téméraires des endoctrinés polisariens se font soudainement « éliminer » à chaque fois qu’ils osent s’aventurer trop près du Mur des Far.

C’est, en tout cas, ce que des enregistrements vocaux en provenance des camps de la honte, en Algérie, laissent penser.

Ce qui a posé problème autant aux Marocains unionistes qu’aux séparatistes d’ailleurs, c’était l’âge avancé du défunt. C’était un traître à sa patrie, qui était prêt à tuer nos soldats.

Beaucoup de Marocains se seraient bousculés pour tirer sur la détente et l’envoyer rendre compte à son Créateur, il ne faut pas se faire d’illusions à ce sujet.

Bravoure derrière un écran

C’est tout de même étrange de constater que dans les camps tenus par les polisariens à Tindouf, en Algérie, ou les jeunes sont ultra-majoritaires, ce sont des vieux qu’on envoie au casse-pipe.

Il semblerait que le summum de la bravoure, les jeunes polisariens ne sont capables de l’exprimer que sur les réseaux sociaux, confortablement installés derrière leurs écrans de téléphone.

Il est, d’ailleurs, intéressant de constater que même parmi les séparatistes de l’intérieur, ce sont les femmes qui montent au charbon. Les « hommes » filment les scènes…


Le salaire du Juda

Aminatou Haïdar, lauréate du prix business-woman des droits humains
Aminatou Haïdar, lauréate du prix business-woman des droits humains
Toutes les polisariennes de l’intérieur ne recueillent pas le même salaire pour leur mercenariat. Le haut du pavé est occupé par Aminatou Haïdar, lauréate de suite présidentielle à 11.000 dollars dans un hôtel à l’étranger. La facture est payée par le peuple algérien.

Il est quand même étrange que les sympathisants européens de cette business-woman des droits humains n’ont jamais remarqué que celle qui prétend ne pas être marocaine voyage avec un passeport frappé des armoiries du royaume.

Ce n’est pas pour rien que Lénine avait qualifié le gauchisme de maladie infantile du communisme.

Canons baissés

Pour en revenir au vieux milicien polisarien inutilement sacrifié, les polisariens de sa tribu ont hurlé leur colère à la face des dirigeants polisariens face au peu de cas fait de sa mort.

Les miliciens revenus aux camps pour encadrer les fêtes d’anniversaire du polisario auraient également refusé de retourner se faire chasser par les « oiseaux métalliques prédateurs » à proximité du Mur des FAR, alors que leurs dirigeants se moquent, de toute évidence, totalement de leur sort.

Quand les combattants tournent le canon de leurs fusils vers le bas, c’est la fin des haricots.

Reliques du "sandalistan"

Le chef des polisariens, Brahim Ghali, a récemment, successivement accusé l’ONU de partialité en faveur du Maroc et l’a supplié de revenir aux négociations.

Il a dû oublier que c’est le polisario qui a déclaré ne plus respecter le cessez-le-feu, après que ses miliciens aient détalé comme des lapins devant les FAR, à Guergarat, en abandonnant leurs sandales.

Tel un mirage, le rêve d’un "sandalistan" caressé par les caporaux d’Alger s’évapore dans la stérile Lahmada de Tindouf.

Par Ahmed NAJI





Ahmed Naji
Journaliste par passion, donner du relief à l'information est mon chemin de croix. En savoir plus sur cet auteur
Mardi 2 Mars 2021

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