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Les menaces terroristes du Polisario et le sort des détenus à Tindouf


En signe du degré de désespoir des dirigeants du Polisario en faillite, certains parmi eux ont lancé des menaces terroristes comme une nouvelle approche. Ce n’est pas la première fois que le front menace de frapper des cibles civiles au plus profond du territoire marocain, que ce soit à Laâyoune, à Dakhla ou dans d’autres régions, ce qui explique pourquoi le Polisario est passé d’un mouvement séparatiste classique, comme ce que le monde connaissait pendant la guerre froide, à une organisation terroriste en tant que gangs qui a troquer des slogans de libération et d’indépendance contre de la contrebande et des activités terroristes.

Adil Ben Hamza



Cela signifie que l’organisation est désespérée et impuissante en raison de la dépendance absolue au régime algérien, de la stérilité dans la compréhension de la nature des transformations internationales et de l’acceptation de la preuve de la vieille machine de propagande algérienne par des milliers de Sahraouis.

 
Par conséquent, depuis la résolution 2602 du Conseil de sécurité, le leadership du Polisario n’a plus été en mesure de cacher son vrai visage, qui depuis plus de quatre décennies porte le masque de la libération et de l’autodétermination. Maintenant les masques sont tombés sur une organisation terroriste dont beaucoup de membres ont été impliqués dans la collaboration avec des groupes terroristes dans la région du Sahel et du Sahara, et ses dirigeants ont été impliqués dans le trafic d’aide humanitaire, comme en témoignent les organisations internationales.
 
Cela révèle la nécessité de classer le Polisario comme une organisation terroriste et aura un impact direct sur sa position dansle prcessus onusien, car en fin de compte, il est difficile de construire la paix et des solutions pacifiques avec ceux qui déclarent ouvertement cibler des entreprises, des consulats et d’autres cibles civiles, ou militaires pour créer des tragédies humanitaires.
 
Capitaliser sur les tragédies humaines est un « sport » que le Front Polisario et son parrain le régime algérien sont addicts. Faut-il rappeler que feu Houari Boumediene a décidé de déplacer des centaines de milliers de Marocains le matin de l’Aïd al-Adha en 1975, où les enfants ont été séparés de leurs mères et les maris de leurs épouses, avec la confiscation de leurs biens qui venait compléter l’abjection, dans ce que Boumediene appelait alors la « Marche noire » en réponse à la « marche verte » menée par feu le roi Hassan II pour libérer le Sahara marocain de l’occupation espagnole, et cet engagement malheureux s’est poursuivi dans les camps de Tindouf, qui ont été rempli par l’enlèvement et la séduction de certaines familles du sahara au milieu des années 1970, est une version peu brillante de la propagande stalinienne et des stéréotypes promus par le camp de l’Est des mouvements de libération nationale.
 
Les camps de Tindouf ont été considérés par le régime algérien comme le moyen idéal de faire pression sur le Maroc et de promouvoir la thèse de la sécession dans le Sahara marocain, au fil des ans, les camps sont passés d’un moyen de pression sur le Maroc, à un facteur clé qui expose la fausseté du discours algérien et derrière lui les milices du Polisario.
 
Le régime algérien, qui a « versé » de chaudes larmes sur ce qu’il appelle le « peuple sahraoui » depuis le milieu des années 1970, n’a pas assuré les conditions les plus élémentaires de dignité humaine aux détenus marocains du Sahara dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien, car ce régime n’a cessé depuis plus de 46 ans, de déplacer quelques milliers de détenus/réfugiés, et les obliger à vivre dans des tentes au lieu de logements qui préservent leur dignité humaine.
 
Seulement, le régime algérien, qui a appelé à l’autodétermination par un référendum au Sahara marocain, refuse à ce jour de recenser les détenus/réfugiés dans les camps de Tindouf comme le réclame l’ONU. Ce même système refuse aux réfugiés sahraouis d’être habilités en tant que réfugiés conformément à la Convention de Genève de 1951, notamment en ce qui concerne la liberté de circulation, de retourner dans leur pays d’origine ou de se rendre dans un pays tiers.
Mais, contrairement à toutes les garanties prévues par le droit international, nous trouvons des détenus à Tindouf au lieu d’être sous la garde de l’État algérien car Tindouf fait partie du territoire.
 
Aujourd’hui, ils sont sous la garde des milices armées du Polisario et ses pratiques qui les affectent leurs droits fondamentaux au service de l’objectif principal des incidents de camp au milieu des années 1970, un objectif de propagande qui n’a pas atteint ce qui était exigé de lui.
 
Dans un rapport de mars 2018, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) estime la population des camps de Tindouf à 173 600, dont 38% ont moins de 17 ans, ce qui signifie que les générations nées dans les camps et n’ayant pas eu de décision sur leur sort individuel et collectif restent discrétionnaires et ne reflètent pas la vérité sur le terrain, de sorte que le Maroc a exprimé à plusieurs reprises la nécessité pour les Nations Unies de faire son devoir de procéder à un recensement officiel des logements dans les camps, afin d’arrêter un chiffre pour la population des camps.
 
Le régime algérien, ainsi que les leaders de la milice Polisario, se sont investis dans l’aide humanitaire et la manipulation de celle-ci, et la résolution 2494 du Conseil de sécurité de 2020 a été claire sur la nécessité d’enregistrer et de recenser les détenus / réfugiés dans les camps de Tindouf.
 
Les développements récents dans les relations maroco-algériennes montrent que la période de crise est prolongée tant qu’il y a une continuation du régime au Palais de la Mouradia, ce qui reflète la poursuite de la doctrine de l’hostilité envers le Maroc.
 
D’un autre côté, il y a un aspect humanitaire qui ne peut pas être tributaire de l’humeur du régime au pouvoir en Algérie. Le point focal de cet aspect humanitaire reste les détenus/réfugiés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien, de sorte que le Maroc soulève constamment cette question dans les instances internationales, en particulier à l’UNHCR, sur l’entière responsabilité du régime algérien pour le sort de la population détenue dans les camps de Tindouf, les violations graves et répétées du droit international et du droit humanitaire, et les graves risques auxquels ils sont confrontés en raison de la propagation de la criminalité organisée dans la région du Sahel et du Sahara, y compris la traite des êtres humains et la collaboration active avec les groupes terroristes dans la région.
 
La question des détenus/réfugiés dans les camps de Tindouf a été traitée tout au long de l’histoire du conflit au Sahara marocain comme une question secondaire qui trouvera son chemin dans le règlement final du conflit. Cependant, le fait que les victimes du conflit aujourd’hui sont des milliers de détenus dans les camps de Tindouf.
 
Le représentant personnel du Secrétaire général des Nations unies, Staffan  de Mistura, peut-il trouver une solution à cette question et l’isoler de la voie de la colonisation bloquée depuis le début des années 1990? Ou la tragédie de générations de Marocains sahraouis va-t-elle durer plus longtemps comme titre de la misère de la propagande algérienne tout en les transformant en bois pour les organisations terroristes, dirigées par le Front Polisario ?

Source: annahar.com  Traduction lodj.ma



Vendredi 3 Juin 2022


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