Pr Aziza BENKIRANE
Comme De Gaulle a puni feu Mohamed V, pour s’être opposé aux essais nucléaires et chimiques français sur ses terres, en annexant ces terres marocaines à l’Algérie, la puissante propagande médiatique de l’Etat français veut punir SM Mohamed VI, pour dit-elle avoir « refusé » l’aide immédiate d’un présidant français en mal de leadership.
La France de Macron veut à tout prix exploiter le tragique événement que nous vivons, pour imposer au Maroc que ses troupes d’aide viennent y jouer les superhéros. Dans le vaste élan de solidarité mondial qui a suivi le tremblement de terre d’El Haouz, y compris celui des français eux-mêmes, l’accompagnement psychodramatique des médias d’Etat français font tache d’huile. Media-mensonges par omission, ou carrément chantage et malveillance.
La une de Libération du 11/09/23, qui exploite une belle image de la douleur d’une victime, pour lui faire dire « Aidez-nous, nous mourrons en silence », rappelle le stratagème abject de la signature forcée du protectorat en 1912, où la France s’est auto-envoyé un télégramme de demande d’aide du Sultan, après l’avoir fait assiéger par des milices qu’elle avait armées.
Malgré son immense douleur, a-t-on seulement fait signer à cette femme un droit à l’image, le média lui a-t-il seulement demandé ? Ou a-t-elle été jugée quantité négligeable par ce pays des droits et de la justice indépendante, parce que sans la « FRONCE », cyniquement « le Maroc n’existerait pas » comme le Mali.
On connait le savoir-faire français en matière d’aide, notamment au Sahel, jusqu’au refus actuel de retirer son ambassadeur et ses troupes du Niger. Dix années d’aide sécuritaire qui a renforcé - on se demande comment - les actions terroristes des djihadistes, elles-mêmes conséquences de « l’amitié » franco-libyenne !
Quel est donc le projet d’aide que Macron veut imposer à l’amitié franco-marocaine ? quel cheval de Troie sous couvert de l’humanitaire ? Est-ce qu’il veut créer un sentiment de rejet anti-français au Maroc, comme il l’a fait ailleurs en Afrique ?
Comment un pays dont les médias d’état surfent sur la douleur et le deuil d’un pays pour l’agresser quotidiennement, pourrait-il l’aider ? Entre autres l’affichage à volonté constante – durant les nombreuses éditions spéciales « tremblement de terre au Maroc » - par les médias étatiques français d’un Maroc tronqué de son Sahara, ne laisse pas de doute au moins sur un espoir à peine maquillé de Macron. Celui de balkaniser d’avantage le Maroc au profit de son proxy bien aimé.
Est-ce que les gouvernants français sont incapables de tirer les leçons d’histoire de la résilience marocaine, et son génie créatif. Les processions de Latif aux tentatives d’instituer un dahir berbère … Le refus de livrer les marocains juifs au régime de Vichy ... La sanctification sur la lune, par tout un peuple, à la façon d’une ascension de christ, d’un sultan déporté, obligeant De Gaulle à le ramener roi, et cesser ses 44 ans de protectorat.
Le pays de la marche verte n’assassinera pas des moines sur l’autel d’une gouvernance amorale de la France. A défaut de déclasser ses archives prouvant la marocanité du Sahara, la France se déclasse toute seule en Afrique. « Question de justice » dirait une célèbre journaliste marocaine. Mais la France a-t-elle jamais été capable d’une seule action juste en Afrique ?
Le commun des mortels dirait « Vous ne voulez pas qu’on vienne chez vous. Pourquoi vous voulez vous imposer chez nous ? »
La France de Macron veut à tout prix exploiter le tragique événement que nous vivons, pour imposer au Maroc que ses troupes d’aide viennent y jouer les superhéros. Dans le vaste élan de solidarité mondial qui a suivi le tremblement de terre d’El Haouz, y compris celui des français eux-mêmes, l’accompagnement psychodramatique des médias d’Etat français font tache d’huile. Media-mensonges par omission, ou carrément chantage et malveillance.
La une de Libération du 11/09/23, qui exploite une belle image de la douleur d’une victime, pour lui faire dire « Aidez-nous, nous mourrons en silence », rappelle le stratagème abject de la signature forcée du protectorat en 1912, où la France s’est auto-envoyé un télégramme de demande d’aide du Sultan, après l’avoir fait assiéger par des milices qu’elle avait armées.
Malgré son immense douleur, a-t-on seulement fait signer à cette femme un droit à l’image, le média lui a-t-il seulement demandé ? Ou a-t-elle été jugée quantité négligeable par ce pays des droits et de la justice indépendante, parce que sans la « FRONCE », cyniquement « le Maroc n’existerait pas » comme le Mali.
On connait le savoir-faire français en matière d’aide, notamment au Sahel, jusqu’au refus actuel de retirer son ambassadeur et ses troupes du Niger. Dix années d’aide sécuritaire qui a renforcé - on se demande comment - les actions terroristes des djihadistes, elles-mêmes conséquences de « l’amitié » franco-libyenne !
Quel est donc le projet d’aide que Macron veut imposer à l’amitié franco-marocaine ? quel cheval de Troie sous couvert de l’humanitaire ? Est-ce qu’il veut créer un sentiment de rejet anti-français au Maroc, comme il l’a fait ailleurs en Afrique ?
Comment un pays dont les médias d’état surfent sur la douleur et le deuil d’un pays pour l’agresser quotidiennement, pourrait-il l’aider ? Entre autres l’affichage à volonté constante – durant les nombreuses éditions spéciales « tremblement de terre au Maroc » - par les médias étatiques français d’un Maroc tronqué de son Sahara, ne laisse pas de doute au moins sur un espoir à peine maquillé de Macron. Celui de balkaniser d’avantage le Maroc au profit de son proxy bien aimé.
Est-ce que les gouvernants français sont incapables de tirer les leçons d’histoire de la résilience marocaine, et son génie créatif. Les processions de Latif aux tentatives d’instituer un dahir berbère … Le refus de livrer les marocains juifs au régime de Vichy ... La sanctification sur la lune, par tout un peuple, à la façon d’une ascension de christ, d’un sultan déporté, obligeant De Gaulle à le ramener roi, et cesser ses 44 ans de protectorat.
Le pays de la marche verte n’assassinera pas des moines sur l’autel d’une gouvernance amorale de la France. A défaut de déclasser ses archives prouvant la marocanité du Sahara, la France se déclasse toute seule en Afrique. « Question de justice » dirait une célèbre journaliste marocaine. Mais la France a-t-elle jamais été capable d’une seule action juste en Afrique ?
Le commun des mortels dirait « Vous ne voulez pas qu’on vienne chez vous. Pourquoi vous voulez vous imposer chez nous ? »