Le rapport de la Cour des comptes met en lumière plusieurs problèmes cruciaux dans le secteur de la santé.
Premièrement, il souligne une crise des ressources humaines et des inégalités régionales persistantes, malgré les efforts d'expansion. Il met en évidence des lacunes qualitatives, des problèmes de gouvernance entre les ministères et une planification inadéquate ne répondant pas aux besoins réels de la population.
Bien que la Cour reconnaisse l'augmentation des établissements de formation en santé, avec la création de nouvelles facultés de médecine et de pharmacie, tant publiques que privées, elle note que cette expansion ne suffit pas à répondre aux besoins. La majorité de ces institutions sont concentrées dans les régions de Rabat, Casablanca et Marrakech, représentant environ 60% de la capacité totale. De plus, sur les sept facultés prévues dans le cadre de l'initiative de 2007 visant à former 3.300 médecins par an, seulement trois ont été effectivement créées à la fin de 2022.
La Cour souligne également des lacunes en termes de qualité de formation, dues à l'inadéquation des programmes, au manque de personnel encadrant, aux insuffisances en terrains de stage, et à l'absence de méthodes d'enseignement modernes comme la simulation.
Un autre point critique concerne la pluralité des intervenants dans le processus de formation des professionnels de la santé, ce qui engendre des défis de coordination ayant un impact négatif sur la gouvernance du système de formation.
Face à ces constats, la Cour des Comptes appelle le Chef du gouvernement et les départements ministériels de la Santé et de l’Enseignement supérieur à adopter une gouvernance efficace, à orienter la planification selon les besoins du système de santé, et à entreprendre une réforme globale de la formation dans les métiers de la santé.
Ce rapport met en évidence la nécessité urgente d'une réforme approfondie pour résoudre ces problèmes systémiques et améliorer la qualité de l'éducation médicale et pharmaceutique.
Bien que la Cour reconnaisse l'augmentation des établissements de formation en santé, avec la création de nouvelles facultés de médecine et de pharmacie, tant publiques que privées, elle note que cette expansion ne suffit pas à répondre aux besoins. La majorité de ces institutions sont concentrées dans les régions de Rabat, Casablanca et Marrakech, représentant environ 60% de la capacité totale. De plus, sur les sept facultés prévues dans le cadre de l'initiative de 2007 visant à former 3.300 médecins par an, seulement trois ont été effectivement créées à la fin de 2022.
La Cour souligne également des lacunes en termes de qualité de formation, dues à l'inadéquation des programmes, au manque de personnel encadrant, aux insuffisances en terrains de stage, et à l'absence de méthodes d'enseignement modernes comme la simulation.
Un autre point critique concerne la pluralité des intervenants dans le processus de formation des professionnels de la santé, ce qui engendre des défis de coordination ayant un impact négatif sur la gouvernance du système de formation.
Face à ces constats, la Cour des Comptes appelle le Chef du gouvernement et les départements ministériels de la Santé et de l’Enseignement supérieur à adopter une gouvernance efficace, à orienter la planification selon les besoins du système de santé, et à entreprendre une réforme globale de la formation dans les métiers de la santé.
Ce rapport met en évidence la nécessité urgente d'une réforme approfondie pour résoudre ces problèmes systémiques et améliorer la qualité de l'éducation médicale et pharmaceutique.