L'emploi, priorité absolue / Migration des talents et création d'opportunités / Utilisation de tous les leviers pour la création d'emplois / Fiscalité, pouvoir d'achat et énergies renouvelables / Transition vers les énergies renouvelables
Ryad Mezzour a commencé par souligner que "l'emploi est la mère de toutes les priorités". Reconnaissant les chiffres du Haut-Commissariat au Plan (HCP) qui montrent une augmentation du taux de chômage de 11,8% à 13% en un an, il a expliqué que ce défi est principalement dû à un déficit structurel. Mezzour a précisé que le Maroc crée en moyenne 150 000 emplois par an, alors que 300 000 à 350 000 jeunes entrent sur le marché du travail chaque année. Il a également évoqué la sécheresse prolongée et l'impact négatif sur les emplois ruraux, souvent non rémunérés et liés aux exploitations familiales.
Pour pallier ces problèmes, Mezzour a mentionné la nécessité d'améliorer la qualité des emplois et d'encourager une meilleure transparence dans les déclarations d'emploi. Il a aussi insisté sur l'importance d'aider les jeunes NEET (ni en emploi, ni en éducation, ni en formation) à trouver des opportunités éducatives et entrepreneuriales.
Abordant le sujet de la fuite des talents, notamment des ingénieurs marocains vers l'étranger, Mezzour a présenté une vision positive. Il a expliqué que les Marocains à l'étranger rapportent des devises, des savoir-faire et des technologies au pays. Le ministre a souligné que le Maroc a la capacité d'augmenter le nombre de diplômés en ingénierie, passant de 10 000 à 19 000, avec un objectif potentiel de 30 000 à 50 000 dans le futur.
Pour créer des emplois en quantité suffisante, Mezzour a insisté sur l'utilisation de tous les leviers, y compris au-delà de l'industrie et du commerce. Il a évoqué des secteurs traditionnels comme le tourisme et l'agriculture, mais aussi des niches émergentes comme l'industrie du care, le gaming, la culture et le sport. Il a souligné que chaque stratégie ou politique publique sera désormais évaluée en fonction de sa capacité à créer des emplois, marquant un véritable changement de paradigme.
Concernant la fiscalité, Mezzour a admis que des taxes élevées avaient été un problème, mais il a mentionné que le gouvernement les a récemment réduites de 40% à 30%. Il a également reconnu l'impact négatif de la dévaluation de la monnaie turque sur l'écosystème marocain. Pour soutenir le pouvoir d'achat des plus vulnérables, le ministre a rappelé les efforts du gouvernement pour maintenir les prix de l'électricité et du gaz, malgré la hausse récente du prix du butane.
Mezzour a insisté sur l'importance de la décarbonation et de l'utilisation des énergies renouvelables comme instruments de souveraineté et de compétitivité. Il a détaillé trois axes pour porter cette transition : l'accès à la moyenne tension pour les PME, le développement de capacités énergétiques renouvelables à l'échelle régionale, et le transfert de l'énergie du sud vers le nord via un projet de ligne à très haute tension.
Pour pallier ces problèmes, Mezzour a mentionné la nécessité d'améliorer la qualité des emplois et d'encourager une meilleure transparence dans les déclarations d'emploi. Il a aussi insisté sur l'importance d'aider les jeunes NEET (ni en emploi, ni en éducation, ni en formation) à trouver des opportunités éducatives et entrepreneuriales.
Abordant le sujet de la fuite des talents, notamment des ingénieurs marocains vers l'étranger, Mezzour a présenté une vision positive. Il a expliqué que les Marocains à l'étranger rapportent des devises, des savoir-faire et des technologies au pays. Le ministre a souligné que le Maroc a la capacité d'augmenter le nombre de diplômés en ingénierie, passant de 10 000 à 19 000, avec un objectif potentiel de 30 000 à 50 000 dans le futur.
Pour créer des emplois en quantité suffisante, Mezzour a insisté sur l'utilisation de tous les leviers, y compris au-delà de l'industrie et du commerce. Il a évoqué des secteurs traditionnels comme le tourisme et l'agriculture, mais aussi des niches émergentes comme l'industrie du care, le gaming, la culture et le sport. Il a souligné que chaque stratégie ou politique publique sera désormais évaluée en fonction de sa capacité à créer des emplois, marquant un véritable changement de paradigme.
Concernant la fiscalité, Mezzour a admis que des taxes élevées avaient été un problème, mais il a mentionné que le gouvernement les a récemment réduites de 40% à 30%. Il a également reconnu l'impact négatif de la dévaluation de la monnaie turque sur l'écosystème marocain. Pour soutenir le pouvoir d'achat des plus vulnérables, le ministre a rappelé les efforts du gouvernement pour maintenir les prix de l'électricité et du gaz, malgré la hausse récente du prix du butane.
Mezzour a insisté sur l'importance de la décarbonation et de l'utilisation des énergies renouvelables comme instruments de souveraineté et de compétitivité. Il a détaillé trois axes pour porter cette transition : l'accès à la moyenne tension pour les PME, le développement de capacités énergétiques renouvelables à l'échelle régionale, et le transfert de l'énergie du sud vers le nord via un projet de ligne à très haute tension.
Dynamique des investissements et soutien aux PME / Promotion du "Made in Morocco"
Le ministre s'est félicité des résultats de la stratégie à long terme du Maroc, qui a permis de créer des zones industrielles attractives pour les investisseurs mondiaux. Il a cependant reconnu la nécessité de soutenir davantage les petites et moyennes entreprises (PME), cruciales pour la construction d'un État social. Parmi les initiatives envisagées, il a mentionné l'intégration des petits commerces dans le commerce électronique, en facilitant leur accès aux plateformes de vente en ligne et aux centrales d'achat.
Enfin, Mezzour a mis en avant l'importance de consommer local pour soutenir l'emploi local. Il a noté que 62% des Marocains préfèrent désormais les marques locales, contre moitié moins il y a cinq ans. Le ministre a encouragé les entrepreneurs à fabriquer des produits manufacturés au Maroc pour remplacer les importations, avec l'objectif à terme de devenir exportateurs.
Ryad Mezzour a présenté une vision ambitieuse pour l'industrie marocaine, centrée sur la création d'emplois, le soutien aux PME, la transition énergétique, et la promotion du "Made in Morocco". Ces stratégies visent à renforcer la compétitivité du Maroc sur la scène mondiale tout en assurant un développement durable et inclusif pour l'ensemble de la population.
Enfin, Mezzour a mis en avant l'importance de consommer local pour soutenir l'emploi local. Il a noté que 62% des Marocains préfèrent désormais les marques locales, contre moitié moins il y a cinq ans. Le ministre a encouragé les entrepreneurs à fabriquer des produits manufacturés au Maroc pour remplacer les importations, avec l'objectif à terme de devenir exportateurs.
Ryad Mezzour a présenté une vision ambitieuse pour l'industrie marocaine, centrée sur la création d'emplois, le soutien aux PME, la transition énergétique, et la promotion du "Made in Morocco". Ces stratégies visent à renforcer la compétitivité du Maroc sur la scène mondiale tout en assurant un développement durable et inclusif pour l'ensemble de la population.