Les résultats du Recensement Général de la Population et de l'Habitat 2024 révèlent une transformation progressive des conditions d’habitat au Maroc, marquée par la modernisation et l’amélioration de l’accès aux services de base.
Une modernisation croissante des logements
En 2024, la majorité des ménages urbains (65,4 %) vivent dans des maisons marocaines modernes, suivies des appartements (24,4 %). L’habitat sommaire, quant à lui, a significativement diminué, passant de 5,2 % en 2014 à 3,3 %. Dans les zones rurales, les logements de type traditionnel ont également reculé, représentant désormais 53,3 %, contre 64,1 % dix ans auparavant. En parallèle, la part des maisons modernes rurales a progressé de 25,9 % à 37,6 %, illustrant une transition vers des standards de logement plus contemporains.
Une évolution dans la composition des ménages
Les logements deviennent également plus compacts. En milieu urbain, les ménages occupant des logements d’une ou deux pièces sont passés de 43,5 % en 2014 à 56,5 % en 2024. Ce phénomène s’explique en partie par l’urbanisation croissante et la réduction de la taille moyenne des ménages, qui atteint désormais 3,9 personnes, contre 4,6 en 2014.
Une hausse de la propriété
Près de 69,4 % des ménages marocains sont propriétaires de leur logement, une proportion légèrement plus élevée en milieu rural (85,3 %) qu’en milieu urbain (61,5 %). Cette tendance témoigne d’une aspiration généralisée à la stabilité résidentielle, malgré les défis liés à l’accès à la propriété dans les zones urbaines en forte croissance.
Un parc de logements rajeuni
Le recensement met en évidence un rajeunissement du parc immobilier. À l’échelle nationale, les logements de moins de dix ans représentent 22 %, tandis que les habitations de plus de 50 ans diminuent, passant de 14,9 % en 2014 à 13,3 % en 2024. Cette évolution reflète les efforts en matière de construction et de rénovation.
Un accès accru aux services de base
La quasi-totalité des ménages (97,1 %) ont désormais accès à l’électricité, et 82,9 % sont raccordés à un réseau d’eau potable. Toutefois, des disparités persistent en milieu rural, où 23,6 % des ménages continuent d’utiliser d'autres sources équipées, comme les puits ou les fontaines. De plus, seuls 65,4 % des ménages ruraux disposent d’un raccordement au réseau d’égouts, contre 93,8 % en milieu urbain.
Ces données montrent un Maroc en pleine transformation, mais où les disparités entre milieux urbains et ruraux demeurent un défi à surmonter pour garantir un développement inclusif.
Une modernisation croissante des logements
En 2024, la majorité des ménages urbains (65,4 %) vivent dans des maisons marocaines modernes, suivies des appartements (24,4 %). L’habitat sommaire, quant à lui, a significativement diminué, passant de 5,2 % en 2014 à 3,3 %. Dans les zones rurales, les logements de type traditionnel ont également reculé, représentant désormais 53,3 %, contre 64,1 % dix ans auparavant. En parallèle, la part des maisons modernes rurales a progressé de 25,9 % à 37,6 %, illustrant une transition vers des standards de logement plus contemporains.
Une évolution dans la composition des ménages
Les logements deviennent également plus compacts. En milieu urbain, les ménages occupant des logements d’une ou deux pièces sont passés de 43,5 % en 2014 à 56,5 % en 2024. Ce phénomène s’explique en partie par l’urbanisation croissante et la réduction de la taille moyenne des ménages, qui atteint désormais 3,9 personnes, contre 4,6 en 2014.
Une hausse de la propriété
Près de 69,4 % des ménages marocains sont propriétaires de leur logement, une proportion légèrement plus élevée en milieu rural (85,3 %) qu’en milieu urbain (61,5 %). Cette tendance témoigne d’une aspiration généralisée à la stabilité résidentielle, malgré les défis liés à l’accès à la propriété dans les zones urbaines en forte croissance.
Un parc de logements rajeuni
Le recensement met en évidence un rajeunissement du parc immobilier. À l’échelle nationale, les logements de moins de dix ans représentent 22 %, tandis que les habitations de plus de 50 ans diminuent, passant de 14,9 % en 2014 à 13,3 % en 2024. Cette évolution reflète les efforts en matière de construction et de rénovation.
Un accès accru aux services de base
La quasi-totalité des ménages (97,1 %) ont désormais accès à l’électricité, et 82,9 % sont raccordés à un réseau d’eau potable. Toutefois, des disparités persistent en milieu rural, où 23,6 % des ménages continuent d’utiliser d'autres sources équipées, comme les puits ou les fontaines. De plus, seuls 65,4 % des ménages ruraux disposent d’un raccordement au réseau d’égouts, contre 93,8 % en milieu urbain.
Ces données montrent un Maroc en pleine transformation, mais où les disparités entre milieux urbains et ruraux demeurent un défi à surmonter pour garantir un développement inclusif.