La politique marocaine, entre avatars et algorithmes
C’était inévitable : après les discours creux, voici les visages sans ride. La campagne électorale au Maroc entre dans une nouvelle ère, celle où l’on pourrait élire des idées portées par... des avatars IA. Oui, des influenceurs sans cernes, sans ego, et surtout, sans casseroles judiciaires.
Là où, jadis, les militants distribuaient des tracts au souk ou débattaient enflammés dans les cafés, désormais, les likes, les partages et les “lives” font office de meeting. Mais voilà qu’une génération d’influenceurs 2.0 — ou plutôt 0.0 — débarque : des visages virtuels générés par l’intelligence artificielle, parfois plus charismatiques que leurs homologues en chair et en os.
Les états-majors politiques sont perplexes : faut-il sauter dans le train en marche ? Faut-il créer un avatar “Miloud l’Istiqlalien” ou une “Zahra socialiste” pour TikTok ? Les communicants n’ont jamais autant cliqué sur ChatGPT en espérant des réponses.
Le phénomène n’est pas anecdotique : les VTubers, ces créatures numériques à forte personnalité et à zéro sueur, cumulent des milliards de vues sur YouTube. Et si demain, l’influence politique passait par un live IA sur Instagram ? Si le storytelling électoral devenait un manga interactif narré par une voix synthétique au timbre rassurant ?
Mais attention, la fiction ne doit pas enterrer le réel. Si l’IA peut séduire, elle peut aussi tromper. Il faudra bien, tôt ou tard, un petit vaccin de régulation et quelques anticorps pédagogiques. Car si tout le monde peut générer un leader parfait en ligne, qui portera vraiment la voix du peuple hors ligne ?
Là où, jadis, les militants distribuaient des tracts au souk ou débattaient enflammés dans les cafés, désormais, les likes, les partages et les “lives” font office de meeting. Mais voilà qu’une génération d’influenceurs 2.0 — ou plutôt 0.0 — débarque : des visages virtuels générés par l’intelligence artificielle, parfois plus charismatiques que leurs homologues en chair et en os.
Les états-majors politiques sont perplexes : faut-il sauter dans le train en marche ? Faut-il créer un avatar “Miloud l’Istiqlalien” ou une “Zahra socialiste” pour TikTok ? Les communicants n’ont jamais autant cliqué sur ChatGPT en espérant des réponses.
Le phénomène n’est pas anecdotique : les VTubers, ces créatures numériques à forte personnalité et à zéro sueur, cumulent des milliards de vues sur YouTube. Et si demain, l’influence politique passait par un live IA sur Instagram ? Si le storytelling électoral devenait un manga interactif narré par une voix synthétique au timbre rassurant ?
Mais attention, la fiction ne doit pas enterrer le réel. Si l’IA peut séduire, elle peut aussi tromper. Il faudra bien, tôt ou tard, un petit vaccin de régulation et quelques anticorps pédagogiques. Car si tout le monde peut générer un leader parfait en ligne, qui portera vraiment la voix du peuple hors ligne ?
Quand la réalité dépasse la fiction : les avatars IA dans le e-commerce marocain
Loin des urnes, les avatars IA envahissent déjà les rayons du e-commerce. Des marques marocaines commencent à tester des vendeurs virtuels capables de présenter des produits, répondre aux questions clients et même simuler des réactions émotionnelles. Plus besoin de former un community manager : il suffit de programmer un sourire. Si la tendance s’étend, elle pourrait bouleverser le rapport à la confiance, clé de toute transaction commerciale. Après tout, un avatar ne prend jamais de pause-café... mais est-il crédible ? Là encore, la frontière entre efficacité technologique et lien humain reste floue. Comme en politique, d'ailleurs.