Les habitudes alimentaires ont certes changé, les marocains travaillent pour la plupart, ces aliments se substituent parfois aux tajines qui demandent beaucoup plus de temps en préparation et en cuisson quoiqu’ils soient plus sains. Cette génération avantage la facilité.
Le consommateur est berné et attiré vers des produits alimentaires et nutriments, joliment emballés mais qui s’avèrent inefficaces et nuisibles, à la longue, pour sa santé. Ce sont des aliments ultra-transformés dont le commun des mortels ne peut connaitre les étapes de « fabrication », méconnaissant le jargon scientifique et la nature des différents édulcolorants et ses « variants » E.
Plusieurs études de recherche, américaines, canadiennes, européennes…publiées dans différentes revues scientifiques ont largement démontré, ces dernières années, la nocivité des aliments ultra-transformés, leur impact et leur implication dans le survenue de certains cancers, à la longue.
Issus de l'industrie agroalimentaire, donc subissant tout un circuit de transformations en industrie, on ajoute à ces aliments des additifs pour, à la fin, les « intégrer » dans la classification internationale NOVA. Un outil qualifié de légitime par des organismes tel que l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture…C’est d’ailleurs, ce système alimentaire mondial qui s’est rendu compte de leurs risques pour la santé et l'environnement, et qui a institué NOVA pour contrecarrer quelque peu le lobbying industriel.
Cette ruée massive vers ces produits de la part des industries est « relookée » et renflouée de deux côtés. C’est un marché rentable, une stratégie marketing et des enjeux prouvés depuis des décennies. Le consommateur quant à lui est berné par les différentes étiquettes, le goût et varié et attrayant, la facilité et le changement.
Tous les aliments et boissons ont été classés en fonction du type de transformation des aliments, au moyen de la classification NOVA.
Le consommateur est berné et attiré vers des produits alimentaires et nutriments, joliment emballés mais qui s’avèrent inefficaces et nuisibles, à la longue, pour sa santé. Ce sont des aliments ultra-transformés dont le commun des mortels ne peut connaitre les étapes de « fabrication », méconnaissant le jargon scientifique et la nature des différents édulcolorants et ses « variants » E.
Plusieurs études de recherche, américaines, canadiennes, européennes…publiées dans différentes revues scientifiques ont largement démontré, ces dernières années, la nocivité des aliments ultra-transformés, leur impact et leur implication dans le survenue de certains cancers, à la longue.
Issus de l'industrie agroalimentaire, donc subissant tout un circuit de transformations en industrie, on ajoute à ces aliments des additifs pour, à la fin, les « intégrer » dans la classification internationale NOVA. Un outil qualifié de légitime par des organismes tel que l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture…C’est d’ailleurs, ce système alimentaire mondial qui s’est rendu compte de leurs risques pour la santé et l'environnement, et qui a institué NOVA pour contrecarrer quelque peu le lobbying industriel.
Cette ruée massive vers ces produits de la part des industries est « relookée » et renflouée de deux côtés. C’est un marché rentable, une stratégie marketing et des enjeux prouvés depuis des décennies. Le consommateur quant à lui est berné par les différentes étiquettes, le goût et varié et attrayant, la facilité et le changement.
Tous les aliments et boissons ont été classés en fonction du type de transformation des aliments, au moyen de la classification NOVA.
Différents types d’aliments transformés
Il faut dire que tous les aliments vendus sont plus ou moins transformés mais la nocivité a été prouvée pour les ultra-transformés.
Afin de distinguer ces aliments, il est impératif de savoir qu’ils sont de trois catégories :
Il y a les aliments peu transformés auxquels ne sont ajoutés ni sel, ni sucre, ni huile ou substance artificielle. On parle ici de légumes et de fruits surgelés, de riz, de couscous(pas celui fabriqué maison), du yogourt nature…
On distingue aussi des aliments transformés, fabriqués à parti d’aliments frais tels que les produits en conserve, les fromages, les viandes et poissons fumés…
Quant aux produits ultra-transformés, proprement dits, ce sont ceux auxquels on ajoute des ingrédients pour la conservation longue-durée et relever le goût. Il s’agit de céréales pour petit-déjeuner, de biscuits, de grignotines salées, de pizzas et plats surgelés, de soupes instantanées, de boissons gazeuses et jus de fruits…
Les emballages sont voulus attrayants avec des étiquettes mentionnant leur forte teneur en fibres, une faible teneur en gras…Alors que selon les scientifiques, ces aliments sont, au contraire, riches en sucre, en sel (sodium), en gras (lipides insaturés) et faibles en fibres. Aussi, la mention : valeur nutritive à plus de 15%, veut dire que cet aliment en contient beaucoup. Une valeur de 5% est à la limite moins riche, donc meilleure.
Afin de distinguer ces aliments, il est impératif de savoir qu’ils sont de trois catégories :
Il y a les aliments peu transformés auxquels ne sont ajoutés ni sel, ni sucre, ni huile ou substance artificielle. On parle ici de légumes et de fruits surgelés, de riz, de couscous(pas celui fabriqué maison), du yogourt nature…
On distingue aussi des aliments transformés, fabriqués à parti d’aliments frais tels que les produits en conserve, les fromages, les viandes et poissons fumés…
Quant aux produits ultra-transformés, proprement dits, ce sont ceux auxquels on ajoute des ingrédients pour la conservation longue-durée et relever le goût. Il s’agit de céréales pour petit-déjeuner, de biscuits, de grignotines salées, de pizzas et plats surgelés, de soupes instantanées, de boissons gazeuses et jus de fruits…
Les emballages sont voulus attrayants avec des étiquettes mentionnant leur forte teneur en fibres, une faible teneur en gras…Alors que selon les scientifiques, ces aliments sont, au contraire, riches en sucre, en sel (sodium), en gras (lipides insaturés) et faibles en fibres. Aussi, la mention : valeur nutritive à plus de 15%, veut dire que cet aliment en contient beaucoup. Une valeur de 5% est à la limite moins riche, donc meilleure.
Impact des aliments néo-transformés sur la santé
Les études épidémiologiques récentes ont prouvé l’implication des aliments nouvellement transformés dans l’apparition de dyslipidémie (cholestérol), du surpoids, de l’obésité et de l’hypertension artérielle. Ce sont des maladies chroniques qui induisent le diabète, des maladies cardiovasculaires…Une consommation élevée de ces aliments est aussi associée aussi à un faible apport et diversité de protéines alimentaires.
Leur incidence sur le développement de certaines pathologies a été également démontrée, à fortiori, dans la mesure où ils poussent à consommer plus, donc à avoir plus de calories
La dernière étude publiée dans The European Journal of Nutrition, donne une idée sur leur dangerosité. Si cette étude souligne que 31 % d'aliments ultra-transformés rentre dans l'alimentation des français, et que les étalages des grandes surfaces au Maroc regorgent de produits français, c’est que cette tendance est belle et bien ancrée dans nos habitudes. Il n’y a que faire un tour à la fin du mois dans ces points de vente pour s’en apercevoir.
La mauvaise habitude alimentaire est réelle au Maroc. L’obésité est une réalité. Une étude réalisée par le ministère de la Santé en 2019 a montré que plus de 20 % de la population marocaine est en surpoids et souffre d’obésité.
Bouteina BENNANI
Leur incidence sur le développement de certaines pathologies a été également démontrée, à fortiori, dans la mesure où ils poussent à consommer plus, donc à avoir plus de calories
La dernière étude publiée dans The European Journal of Nutrition, donne une idée sur leur dangerosité. Si cette étude souligne que 31 % d'aliments ultra-transformés rentre dans l'alimentation des français, et que les étalages des grandes surfaces au Maroc regorgent de produits français, c’est que cette tendance est belle et bien ancrée dans nos habitudes. Il n’y a que faire un tour à la fin du mois dans ces points de vente pour s’en apercevoir.
La mauvaise habitude alimentaire est réelle au Maroc. L’obésité est une réalité. Une étude réalisée par le ministère de la Santé en 2019 a montré que plus de 20 % de la population marocaine est en surpoids et souffre d’obésité.
Bouteina BENNANI
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