Dr Anwar CHERKAOUI
Déficit de l'attention, troubles anxieux, dépression accompagnée d'idées suicidaires, prise ou perte de poids, problèmes musculo-squelettiques, troubles du sommeil, usage de substances licites ou illicites, evitement ou échec scolaire, conflits avec la famille et isolement par rapport aux pairs, telles sont les conséquences physiques et psychiques auxquelles sont exposés les enfants marocains addicts aux écrans.
Se sont les résultats scientifiques exposés ce samedi 11 décembre 2021, par Pr Hassan Kisra, pédopsychiatre, lors du 4 ème congrès national d'addictologie.
Dans ce travail, Pr KISRA, précise le fait qu'il s'agit d'une utilisation problématique des médias interactifs, souvent pendant la petite enfance, l'enfance et l'adolescence.
Il ressort de ce travail que 97% des enfants avant l'âge de 4 ans commencent déjà à utiliser des appareils interactifs ( téléphones portables, tablettes, etc....
La plupart d'eux eux comment avant l'âge de 1 an.
Et dès l'âge de 3 ans, beaucoup utilisent quotidiennement un appareil mobile sans l'aide des parents.
Et le temps moyen passé avec les écrans chaque jour chez les enfants est de 6 heures pour les 8 à 12 ans alors que les moins de 8 ans passent en moyenne 2 heures 20 mn devant les écrans.
L'organisation mondiale de la santé (OMS) qualifié ce phénomène d'usage pathologique des jeux sur internet entraînant des troubles de dépendance à l'internet.
Les principales manifestations cliniques sont les comportements incontrôlés d'utilisation des écrans avec des retentissements négatifs physique, psychologique et sociale
Le pédopsychiatre est confronté dans sa quête de diagnostic a un problème de repérage de la phase du début des troubles
Ceci est d'autant plus vrai avertit le spécialiste marocain en signalant que les parents se ne mobilisent souvent que quand il y a un retentissement important sur les résultats scolaires, des troubles du comportement, un isolement social de l'enfant voire atteinte de la santé physique ( obésité ou amaigrissement .....)
Il est important de préciser qu'une prise en charge thérapeutique correcte des troubles liés à l'usage abusif des écrans dépend essentiellement d'une intervention précoce du médecin, essentiellement du pédopsychiatre.
Car l'utilisation persistante et répétée des écrans va conduire à une altération du fonctionnement de tout l'organisme voire à une détresse cliniquement significatives
L'étude du Pr KISRA responsable de la pédopsychiatre à l'hôpital universitaire psychiatrique de Salé, met le doigt sur quatre types d'utilisation abusive: les jeux vidéos, les médias sociaux, la pornographie et la recherche d'informations par une navigation sans fin sur le web.
Pr Kisra précise que les troubles psychiatriques de ces enfants addicts s'expriment dans l'environnement de la technologie interactive.
Le jeu incontrôlé est plus répandu chez les garçons. Pour les filles se sont essentiellement les réseaux sociaux.
Les troubles du comportement est l'une des comorbidités les plus fréquentes
Ces enfants ont du mal à réguler l'utilisation d'Internet. Les jeux excessifs entraînent un déficit de l'attention
Par ailleurs certains enfants deviennent hyperactifs, impulsifs, réagissant par la colère, les pleurs ou de la violence lorsqu'on leur demande d'arrêter de jouer a Internet
Les enfants qui passent plus de temps en ligne sont plus susceptibles d'être déprimés. Cela se traduit par une augmentation des achats en ligne, des jeux video et de la recherche sur internet est associée à une augmentation de la dépression chez les adolescents. Ils ont les réseaux sociaux pour compenser
Les troubles du comportement est l'une des comorbidités les plus fréquentes
Ces enfants ont du mal à réguler l'utilisation d'Internet. Les jeux excessifs entraînent un déficit de l'attention
Par ailleurs certains enfants deviennent hyperactifs, impulsifs, réagissant par la colère, les pleurs ou de la violence lorsqu'on leur demande d'arrêter de jouer à Internet
Pour certains enfants ces jeux vidéos sont un refuge, une méthode simple et efficace d'évasion émotionnelle et plus facile à gérer qu'en situation de face à face
Le manque de sommeil reste le premier symptôme d'une utilisation problématique d'internet
Ce qui de traduit essentiellement par une perturbation des habitudes de sommeil par une insomnie, de l'endormissement, un sommeil entrecoupé ou carrément une inversion du cycle veille-sommeil
Et bien évidemment, qui dit sommeil problématique, dit augmentation de la vulnérabilité voire un dérèglement émotionnel conduisant à des symptômes
Les travaux scientifiques récents relève Pr Hassan Kisra que les enfants atteints du trouble du spectre de l'autisme (TSA) passent plus de temps à utiliser les médias numériques
Les principales conclusions du Pr Kisra indiquent que les enfants de moins de 2 ans n'apprennent pas aussi bien des écrans que des interactions en direct.
Le co-visionage des médias électroniques avec les parents peut protéger les enfants contre de nombreux inconvénients du temps passé devant un écran.
Le temps passé devant l'écran est corrélé à l'obésité.
Le respect des directives en matière de sommeil, de temps d'écran et d'activité physique sont associés aux meilleurs résultats en matière de santé mentale
Dr Anwar CHERKAOUI
Se sont les résultats scientifiques exposés ce samedi 11 décembre 2021, par Pr Hassan Kisra, pédopsychiatre, lors du 4 ème congrès national d'addictologie.
Dans ce travail, Pr KISRA, précise le fait qu'il s'agit d'une utilisation problématique des médias interactifs, souvent pendant la petite enfance, l'enfance et l'adolescence.
Il ressort de ce travail que 97% des enfants avant l'âge de 4 ans commencent déjà à utiliser des appareils interactifs ( téléphones portables, tablettes, etc....
La plupart d'eux eux comment avant l'âge de 1 an.
Et dès l'âge de 3 ans, beaucoup utilisent quotidiennement un appareil mobile sans l'aide des parents.
Et le temps moyen passé avec les écrans chaque jour chez les enfants est de 6 heures pour les 8 à 12 ans alors que les moins de 8 ans passent en moyenne 2 heures 20 mn devant les écrans.
L'organisation mondiale de la santé (OMS) qualifié ce phénomène d'usage pathologique des jeux sur internet entraînant des troubles de dépendance à l'internet.
Les principales manifestations cliniques sont les comportements incontrôlés d'utilisation des écrans avec des retentissements négatifs physique, psychologique et sociale
Le pédopsychiatre est confronté dans sa quête de diagnostic a un problème de repérage de la phase du début des troubles
Ceci est d'autant plus vrai avertit le spécialiste marocain en signalant que les parents se ne mobilisent souvent que quand il y a un retentissement important sur les résultats scolaires, des troubles du comportement, un isolement social de l'enfant voire atteinte de la santé physique ( obésité ou amaigrissement .....)
Il est important de préciser qu'une prise en charge thérapeutique correcte des troubles liés à l'usage abusif des écrans dépend essentiellement d'une intervention précoce du médecin, essentiellement du pédopsychiatre.
Car l'utilisation persistante et répétée des écrans va conduire à une altération du fonctionnement de tout l'organisme voire à une détresse cliniquement significatives
L'étude du Pr KISRA responsable de la pédopsychiatre à l'hôpital universitaire psychiatrique de Salé, met le doigt sur quatre types d'utilisation abusive: les jeux vidéos, les médias sociaux, la pornographie et la recherche d'informations par une navigation sans fin sur le web.
Pr Kisra précise que les troubles psychiatriques de ces enfants addicts s'expriment dans l'environnement de la technologie interactive.
Le jeu incontrôlé est plus répandu chez les garçons. Pour les filles se sont essentiellement les réseaux sociaux.
Les troubles du comportement est l'une des comorbidités les plus fréquentes
Ces enfants ont du mal à réguler l'utilisation d'Internet. Les jeux excessifs entraînent un déficit de l'attention
Par ailleurs certains enfants deviennent hyperactifs, impulsifs, réagissant par la colère, les pleurs ou de la violence lorsqu'on leur demande d'arrêter de jouer a Internet
Les enfants qui passent plus de temps en ligne sont plus susceptibles d'être déprimés. Cela se traduit par une augmentation des achats en ligne, des jeux video et de la recherche sur internet est associée à une augmentation de la dépression chez les adolescents. Ils ont les réseaux sociaux pour compenser
Les troubles du comportement est l'une des comorbidités les plus fréquentes
Ces enfants ont du mal à réguler l'utilisation d'Internet. Les jeux excessifs entraînent un déficit de l'attention
Par ailleurs certains enfants deviennent hyperactifs, impulsifs, réagissant par la colère, les pleurs ou de la violence lorsqu'on leur demande d'arrêter de jouer à Internet
Pour certains enfants ces jeux vidéos sont un refuge, une méthode simple et efficace d'évasion émotionnelle et plus facile à gérer qu'en situation de face à face
Le manque de sommeil reste le premier symptôme d'une utilisation problématique d'internet
Ce qui de traduit essentiellement par une perturbation des habitudes de sommeil par une insomnie, de l'endormissement, un sommeil entrecoupé ou carrément une inversion du cycle veille-sommeil
Et bien évidemment, qui dit sommeil problématique, dit augmentation de la vulnérabilité voire un dérèglement émotionnel conduisant à des symptômes
Les travaux scientifiques récents relève Pr Hassan Kisra que les enfants atteints du trouble du spectre de l'autisme (TSA) passent plus de temps à utiliser les médias numériques
Les principales conclusions du Pr Kisra indiquent que les enfants de moins de 2 ans n'apprennent pas aussi bien des écrans que des interactions en direct.
Le co-visionage des médias électroniques avec les parents peut protéger les enfants contre de nombreux inconvénients du temps passé devant un écran.
Le temps passé devant l'écran est corrélé à l'obésité.
Le respect des directives en matière de sommeil, de temps d'écran et d'activité physique sont associés aux meilleurs résultats en matière de santé mentale
Dr Anwar CHERKAOUI