D’un point de vue environnemental, la technologie a souvent été perçue comme une source de problèmes. Presque toutes les catastrophes écologiques ont été pratiquement liées aux technologies modernes. Qui dit changement climatique et pollution de l’air, dit transports et énergies modernes, de même pour le trou dans la couche d’ozone et les émissions de CFC (gaz utilisés dans les réfrigérants). Et la liste est longue : marées noires, pollutions industrielles, gaspillage…
Peut-être que nous n’avions pas tout à fait tort en associant technologie et pollution. On ne peut nier qu’un lien fort les unis. Et si ce lien était principalement perçu comme négatif durant les dernières décennies, nous assistons à l’heure actuelle à un changement de la donne. Si les catastrophes écologiques sont d’origine technique, alors la solution ne peut être elle aussi que technique. S’ensuit à ce courant positiviste, une forte émergence de nouvelles technologies « environnementales » : de nouvelles formes d’énergie, de nouvelles formes de transport, de différentes manières de travailler, un large éventail d’innovations toutes conçues pour et supposées aider à un monde plus vert et plus durable.
Aujourd’hui, un grand nombre d’écologistes estiment que les nouvelles technologies (les drones, big data, les énergies renouvelables et d’autres) vont permettre d’atténuer et de résoudre les problèmes environnementaux. Le recours aux technologies vertes constituerait alors une voie pertinente vers un développement véritablement durable de notre écosystème planétaire.
Un marché en plein essor
GreenTech, CleanTech, Green IT, e-sustainability, IT for green, EcoTech… Les appellations diffèrent mais le principe reste le même ; appliquer des nouvelles technologies à la protection de l’environnement et au développement durable.
Un récent rapport de la Global e-sustainability Initiative estime en effet que les TICs (Les technologies de l'information et de la communication, ndlr) offrent de réelles opportunités et potentialités en termes d’économie de l’énergie dans les transports, l’industrie et le bâtiment et de réductions des émissions de carbone.
Les domaines d’application de ces TIC vertes semblent aujourd’hui presque sans limites ; dématérialisation des démarches administratives, démocratie électronique, transports publics intelligents, éco-mobilité, régulation du trafic routier, plate-formes d’animation en temps réel et immersive des flux urbains, GPS multimodal, gestion des déchets et recyclage, éclairage public intelligent, smart grids, télémédecine, open data, capteurs intelligents, etc.
L'intelligence artificielle peut avoir un impact profond sur la stratégie de lutte contre le changement climatique. Une étude de l'Institut de recherche Capgemini indique que l'intelligence artificielle est susceptible d’aider les industriels à réduire de 16 % leurs émissions de gaz à effet de serre. L'IA contribue déjà à rendre divers processus industriels plus économes en énergie, simplement en effectuant des calculs que les humains ne peuvent pas. Les utilisations de l'intelligence artificielle afin d’améliorer l'efficacité énergétique peut commencer au niveau industriel, mais pourraient, par la suite, être généralisées au niveau du grand public. En outre, grâce à l’IA, il est possible d’optimiser le développement des énergies propres en permettant la découverte et le développement de nouveaux matériaux à faible teneur en carbone. Cette technologie peut accélérer et faciliter le processus de mélange des composés chimiques, pour obtenir des combinaisons inédites.
Certes, l'intelligence artificielle n’est pas une solution miracle qui permettra de résoudre le phénomène de réchauffement climatique en un claquement de doigt. Mais elle reste utile écologiquement car elle permet de mieux anticiper, de mieux prévoir. Technologie et écologie ne sont donc pas nécessairement ennemies ; la première renforcera la logique d’accélération dans laquelle nous sommes pris et soufflera un vent d’espoir sur la deuxième.
Rédigé par Oumaima Ait Baali , la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_réussirons
Rédigé par Oumaima Ait Baali , la Fondation Tamkine
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