Une Analyse des Prévisions et des Chiffres Clés
En 2024, la croissance économique nationale devrait connaître une légère décélération, passant de 3,4% en 2023 à 3,0% en 2024. Cette baisse est principalement attribuée à des conditions climatiques défavorables qui impactent le secteur agricole, tandis que le secteur non agricole devrait continuer à croître, soutenu par la reprise de la demande extérieure et l'affermissement de l'investissement public. En 2025, la croissance du PIB est prévue à 3,7%, grâce à une reprise attendue du secteur agricole et à la bonne performance continue des secteurs secondaire et tertiaire.
Le secteur primaire, comprenant l'agriculture, devrait connaître une baisse significative de 4,6% en 2024, après une croissance de 1,6% en 2023. Cette décroissance est principalement due à des conditions climatiques défavorables, avec une production céréalière en baisse de 43%. Cependant, une amélioration est attendue en 2025, avec une croissance projetée de 8,5% dans ce secteur, sous l'hypothèse d'une meilleure saison agricole.
Le secteur secondaire, qui comprend l'industrie et la construction, devrait afficher une croissance solide de 4,1% en 2024, après 1,3% en 2023. Cette performance est soutenue par une reprise dans les industries de transformation, le secteur du BTP, et les activités minières. En 2025, la croissance de ce secteur est projetée à 3,4%.
Les activités tertiaires devraient également connaître une progression favorable de 3,4% en 2024, grâce à la performance des services marchands, notamment le tourisme et le transport. En 2025, une croissance plus modeste de 3,0% est attendue, malgré une expansion continue dans les secteurs du transport et du commerce.
L'inflation, mesurée par l'indice implicite du PIB, devrait baisser de 6,4% en 2023 à 1,8% en 2024, puis atteindre 2,2% en 2025. La consommation des ménages devrait ralentir, passant de 3,7% en 2023 à 2,2% en 2024, avant de remonter à 2,6% en 2025, soutenue par l'amélioration des revenus agricoles et les transferts sociaux.
Les exportations de biens et services devraient augmenter de 8,8% en 2024 après une croissance de 9,0% en 2023. En 2025, cette augmentation devrait se poursuivre à un rythme de 8,4%. Les importations devraient croître de 7,4% en 2024, puis de 7,0% en 2025, reflétant une demande intérieure robuste et une reprise de la production agricole.
Le déficit commercial devrait légèrement s'alléger, passant de 19,5% du PIB en 2023 à 18,4% en 2024, puis à 18,2% en 2025. Le déficit budgétaire devrait également diminuer, passant de 4,3% en 2023 à 4,0% en 2024, et à 3,8% en 2025, grâce à une amélioration des recettes fiscales et une gestion rigoureuse des dépenses publiques.
Les prévisions économiques pour 2024 et 2025 montrent un Maroc en voie de redressement malgré les défis climatiques et les incertitudes internationales. La croissance économique, bien que modérée, devrait être soutenue par des secteurs non agricoles dynamiques et une reprise attendue du secteur agricole. La gestion prudente des finances publiques et la consolidation de l'investissement public sont essentielles pour maintenir cette dynamique positive.
Le secteur primaire, comprenant l'agriculture, devrait connaître une baisse significative de 4,6% en 2024, après une croissance de 1,6% en 2023. Cette décroissance est principalement due à des conditions climatiques défavorables, avec une production céréalière en baisse de 43%. Cependant, une amélioration est attendue en 2025, avec une croissance projetée de 8,5% dans ce secteur, sous l'hypothèse d'une meilleure saison agricole.
Le secteur secondaire, qui comprend l'industrie et la construction, devrait afficher une croissance solide de 4,1% en 2024, après 1,3% en 2023. Cette performance est soutenue par une reprise dans les industries de transformation, le secteur du BTP, et les activités minières. En 2025, la croissance de ce secteur est projetée à 3,4%.
Les activités tertiaires devraient également connaître une progression favorable de 3,4% en 2024, grâce à la performance des services marchands, notamment le tourisme et le transport. En 2025, une croissance plus modeste de 3,0% est attendue, malgré une expansion continue dans les secteurs du transport et du commerce.
L'inflation, mesurée par l'indice implicite du PIB, devrait baisser de 6,4% en 2023 à 1,8% en 2024, puis atteindre 2,2% en 2025. La consommation des ménages devrait ralentir, passant de 3,7% en 2023 à 2,2% en 2024, avant de remonter à 2,6% en 2025, soutenue par l'amélioration des revenus agricoles et les transferts sociaux.
Les exportations de biens et services devraient augmenter de 8,8% en 2024 après une croissance de 9,0% en 2023. En 2025, cette augmentation devrait se poursuivre à un rythme de 8,4%. Les importations devraient croître de 7,4% en 2024, puis de 7,0% en 2025, reflétant une demande intérieure robuste et une reprise de la production agricole.
Le déficit commercial devrait légèrement s'alléger, passant de 19,5% du PIB en 2023 à 18,4% en 2024, puis à 18,2% en 2025. Le déficit budgétaire devrait également diminuer, passant de 4,3% en 2023 à 4,0% en 2024, et à 3,8% en 2025, grâce à une amélioration des recettes fiscales et une gestion rigoureuse des dépenses publiques.
Les prévisions économiques pour 2024 et 2025 montrent un Maroc en voie de redressement malgré les défis climatiques et les incertitudes internationales. La croissance économique, bien que modérée, devrait être soutenue par des secteurs non agricoles dynamiques et une reprise attendue du secteur agricole. La gestion prudente des finances publiques et la consolidation de l'investissement public sont essentielles pour maintenir cette dynamique positive.