Après la défaite des Lions de la Téranga (Sénégal) face aux Anglais (3-0), dans les huitièmes de finale, tous les regards sont tournés vers la sélection marocaine qui porte à la fois les espoirs de l’Afrique et du monde arabe pour briser le plafond de verre et franchir le cap.
Le Maroc est entré dans la Coupe du monde en tant qu’outsider du groupe F qui comprend des poids lourds européens, la Croatie et la Belgique qui, en 2018, étaient premier et deuxième finalistes. Le groupe comprenait également le Canada, qui a facilement dominé le groupe de la Confédération de l’Amérique du Nord, de l’Amérique centrale et des Caraïbes lors des qualifications
Tout au long des trois matchs jen phase de groupes, les Lions de l’Atlas ont été fabuleux, bien organisés, sereins, solides défensivement, créatifs au milieu de terrain et intelligents en attaque. Ils sont les seuls du groupe à gagner deux fois, devançant le Canada (2-1), bouleversant la Belgique (2-0) et faisant match nul contre la Croatie (0-0), ce qui lui a permis d’être à la tête du groupe.
De surcroit, le Maroc est le seul pays arabe restant dans la première Coupe du monde qui se tient au Moyen-Orient et c’est aussi la seule nation africaine à mener un groupe pour la deuxième fois, sa première étant en 1986.
Après sa participation aux Coupes du monde de 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018, le Maroc se trouve dans une position unique : il a été le premier pays africain à mener un groupe vers les huitièmes de finale en 1986 et la première équipe à représenter le continent après le boycott de la Coupe du monde de 1966 par des équipes africaines.
L’équipe marocaine, menée par le coach Walid Regragui, peut capitaliser sur ces atouts indéniables lors de sa confrontation avec la sélection espagnole lors de leur premier match de la phase à élimination directe. Des joueurs talentueux comme Hakim Ziyech, Achraf Hakimi, Romain Saïss, Yassine Bounou, Soufian Boufal, Noussair Mazraoui, Sofyan Amrabat, Youssef En-Nesyri et bien d’autres auront leur mort à dire. Ils portent les espoirs des arabes et de tout un continent pour se qualifier pour les quarts de finale et peut-être au-delà.
Walid Regragui a d’ailleurs placer la barre haut en affirmant que lors de cette Coupe du monde, «nous avons montré que nous pouvons donner du fil à retordre à n’importe quelle autre équipe, qu’il s’agisse d’équipes européennes ou sud-américaines. On va être très difficile à battre (…) Pourquoi ne rêverions-nous pas de gagner la Coupe du monde ?», a-t-il renchéri.
Ce rêve est d’autant plus légitime que la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique impliquera plus de pays africains que jamais auparavant, le tournoi devant passer de 32 à 48 équipes. Si ce rêve ne se produit pas cette année, l’Afrique attendra alors ses premiers demi-finalistes de la Coupe du monde durant la prochaine édition.
C’est dire que la bonne performance des représentants de l’Afrique au Mondial de Qatar prouve, une fois encore, que le continent peut rivaliser durablement avec les meilleures équipes du monde.
Le Ghana, le Cameroun, la Tunisie et le Sénégal étant éliminés, les espoirs de l’Afrique reposent désormais sur les épaules des Lions de l’Atlas. Leurs performances réalisées jusqu’à présent montrent qu’ils ont le potentiel et la détermination d’aller jusqu’au bout.
Bien que ce soit une tâche herculéenne, cela pourrait bien devenir un tournant dans l’histoire de la Coupe du monde en Afrique.
LODJ avec MAP
Le Maroc est entré dans la Coupe du monde en tant qu’outsider du groupe F qui comprend des poids lourds européens, la Croatie et la Belgique qui, en 2018, étaient premier et deuxième finalistes. Le groupe comprenait également le Canada, qui a facilement dominé le groupe de la Confédération de l’Amérique du Nord, de l’Amérique centrale et des Caraïbes lors des qualifications
Tout au long des trois matchs jen phase de groupes, les Lions de l’Atlas ont été fabuleux, bien organisés, sereins, solides défensivement, créatifs au milieu de terrain et intelligents en attaque. Ils sont les seuls du groupe à gagner deux fois, devançant le Canada (2-1), bouleversant la Belgique (2-0) et faisant match nul contre la Croatie (0-0), ce qui lui a permis d’être à la tête du groupe.
De surcroit, le Maroc est le seul pays arabe restant dans la première Coupe du monde qui se tient au Moyen-Orient et c’est aussi la seule nation africaine à mener un groupe pour la deuxième fois, sa première étant en 1986.
Après sa participation aux Coupes du monde de 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018, le Maroc se trouve dans une position unique : il a été le premier pays africain à mener un groupe vers les huitièmes de finale en 1986 et la première équipe à représenter le continent après le boycott de la Coupe du monde de 1966 par des équipes africaines.
L’équipe marocaine, menée par le coach Walid Regragui, peut capitaliser sur ces atouts indéniables lors de sa confrontation avec la sélection espagnole lors de leur premier match de la phase à élimination directe. Des joueurs talentueux comme Hakim Ziyech, Achraf Hakimi, Romain Saïss, Yassine Bounou, Soufian Boufal, Noussair Mazraoui, Sofyan Amrabat, Youssef En-Nesyri et bien d’autres auront leur mort à dire. Ils portent les espoirs des arabes et de tout un continent pour se qualifier pour les quarts de finale et peut-être au-delà.
Walid Regragui a d’ailleurs placer la barre haut en affirmant que lors de cette Coupe du monde, «nous avons montré que nous pouvons donner du fil à retordre à n’importe quelle autre équipe, qu’il s’agisse d’équipes européennes ou sud-américaines. On va être très difficile à battre (…) Pourquoi ne rêverions-nous pas de gagner la Coupe du monde ?», a-t-il renchéri.
Ce rêve est d’autant plus légitime que la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique impliquera plus de pays africains que jamais auparavant, le tournoi devant passer de 32 à 48 équipes. Si ce rêve ne se produit pas cette année, l’Afrique attendra alors ses premiers demi-finalistes de la Coupe du monde durant la prochaine édition.
C’est dire que la bonne performance des représentants de l’Afrique au Mondial de Qatar prouve, une fois encore, que le continent peut rivaliser durablement avec les meilleures équipes du monde.
Le Ghana, le Cameroun, la Tunisie et le Sénégal étant éliminés, les espoirs de l’Afrique reposent désormais sur les épaules des Lions de l’Atlas. Leurs performances réalisées jusqu’à présent montrent qu’ils ont le potentiel et la détermination d’aller jusqu’au bout.
Bien que ce soit une tâche herculéenne, cela pourrait bien devenir un tournant dans l’histoire de la Coupe du monde en Afrique.
LODJ avec MAP