Il y a un an, les Forces Armées Royales (FAR) ont mené une opération rapide et sans accrochage pour libérer le passage frontalier de Guergarat.
Une intervention propre et nette, sans bavure, qui a vu les polisariens détaler devant l’avance des soldats marocains en abandonnant leurs sandales.
Depuis lors, les FAR ont continué à renforcer leur arsenal avec l’acquisition du système de défense aérienne américain Patriot, d’un nouveau radar français Ground Master 400, de drones israéliens ‘suicide’ Harop et turcs Bayraktar12 et de missiles.
Il est même question, aux dernières nouvelles, de se doter du système de défense antimissile israélien « Dôme de fer ».
Une intervention propre et nette, sans bavure, qui a vu les polisariens détaler devant l’avance des soldats marocains en abandonnant leurs sandales.
Depuis lors, les FAR ont continué à renforcer leur arsenal avec l’acquisition du système de défense aérienne américain Patriot, d’un nouveau radar français Ground Master 400, de drones israéliens ‘suicide’ Harop et turcs Bayraktar12 et de missiles.
Il est même question, aux dernières nouvelles, de se doter du système de défense antimissile israélien « Dôme de fer ».
Le prix de la dissuasion
La doctrine militaire du Maroc a toujours été purement défensive. Il n’en demeure pas moins qu’en raison d’un voisinage hostile et belliqueux, le royaume se doit de consacrer quelques 4,2% de son Pib à son armement.
Le budget des FAR a été de près de 4,3 milliards d’euros cette année, en hausse de 30% par rapport à l’année d’avant.
Le projet de loi de finances 2022 prévoit une enveloppe de l’ordre de 4,8 milliards d’euros, en progression de 11,7%.
A titre de comparaison, l’Algérie a consacrée 9,7 milliards de dollars à son armement, en 2020, ce qui représente pas moins de 6,66% du Pib du pays voisin. Depuis l’indépendance de l’Algérie, le budget militaire de ce pays a grimpé de 157%.
Le budget des FAR a été de près de 4,3 milliards d’euros cette année, en hausse de 30% par rapport à l’année d’avant.
Le projet de loi de finances 2022 prévoit une enveloppe de l’ordre de 4,8 milliards d’euros, en progression de 11,7%.
A titre de comparaison, l’Algérie a consacrée 9,7 milliards de dollars à son armement, en 2020, ce qui représente pas moins de 6,66% du Pib du pays voisin. Depuis l’indépendance de l’Algérie, le budget militaire de ce pays a grimpé de 157%.
Révolution dans les affaires militaires
Pays en développement, sans richesses en hydrocarbures à claquer bêtement en armement, le Maroc est, par ailleurs, résolument tourné vers son essor économique et l’amélioration du bien être de ses citoyens, ce qui le motive à opérer des acquisitions de matériel militaire bien réfléchies.
Conscient de la profonde révolution dans les affaires militaires qu’entraînent les nouvelles technologies, les FAR construisent patiemment une architecture qui inclut la collecte d’information, la surveillance, la reconnaissance, la communication et tous les outils digitaux d’aide à la prise de décision.
Avec l’achat, par exemple, du radar Thales ‘Gound Master 400’, les FAR se donnent une portée de surveillance de 500 kms, et ce même à basse altitude, c'est-à-dire que ce radar est capable de détecter les drones.
Conscient de la profonde révolution dans les affaires militaires qu’entraînent les nouvelles technologies, les FAR construisent patiemment une architecture qui inclut la collecte d’information, la surveillance, la reconnaissance, la communication et tous les outils digitaux d’aide à la prise de décision.
Avec l’achat, par exemple, du radar Thales ‘Gound Master 400’, les FAR se donnent une portée de surveillance de 500 kms, et ce même à basse altitude, c'est-à-dire que ce radar est capable de détecter les drones.
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Qui s’y frotte s’y pique !
Outre les satellites d’observation marocains, les drones offrent la possibilité de visionner directement les mouvements sur le terrain, les frappes de drones infligent, d’autre part, un stress psychologique à l’adversaire, qui s’ajoute à l’efficacité des bombardements ciblés.
L’apport d’un système de défense antimissile intégré tel le fameux « Dôme de fer » israélien aux capacités des FAR serait palpable, d’abord en termes de dissuasion.
En sanctuarisant ses sites et positions stratégiques les plus susceptibles de faire l’objet de frappes de missiles, les FAR se donnent les moyens d’éviter de se faire prendre par surprise et de pouvoir répliquer.
La défense antimissile n’est pas une mince affaire. Il s’agit de détecter le missile hostile entrant de manière précoce, de calculer sa trajectoire exacte, de calculer aussi la trajectoire du missile d’interception avant de commander le tir, le tout en un bref laps de temps.
L’apport d’un système de défense antimissile intégré tel le fameux « Dôme de fer » israélien aux capacités des FAR serait palpable, d’abord en termes de dissuasion.
En sanctuarisant ses sites et positions stratégiques les plus susceptibles de faire l’objet de frappes de missiles, les FAR se donnent les moyens d’éviter de se faire prendre par surprise et de pouvoir répliquer.
La défense antimissile n’est pas une mince affaire. Il s’agit de détecter le missile hostile entrant de manière précoce, de calculer sa trajectoire exacte, de calculer aussi la trajectoire du missile d’interception avant de commander le tir, le tout en un bref laps de temps.
Le bouclier de Salomon
Le système antimissile israélien est équipé, pour ce faire, du radar tridimensionnel à balayage électronique ‘ELM2084’, apte à détecter un projectile tiré à quelques 100 kms et de suivre 200 engins simultanément.
Pièce maîtresse du dispositif, son ‘cerveau’, un ordinateur chargé de la gestion du combat, du commandement et du contrôle (BMC2), qui commande le lanceur de missile d’interception, appelé ‘Tamir’.
Il est possible d’arguer que le ‘Dôme de fer’ a montré quelques faiblesses lors des affrontements successifs entre l’armée israélienne et les milices palestiniennes à Gaza.
Sauf que le contexte aux frontières du Maroc est totalement différent.
Pièce maîtresse du dispositif, son ‘cerveau’, un ordinateur chargé de la gestion du combat, du commandement et du contrôle (BMC2), qui commande le lanceur de missile d’interception, appelé ‘Tamir’.
Il est possible d’arguer que le ‘Dôme de fer’ a montré quelques faiblesses lors des affrontements successifs entre l’armée israélienne et les milices palestiniennes à Gaza.
Sauf que le contexte aux frontières du Maroc est totalement différent.
Différences de contextes
D’abord, les milices du polisario ne peuvent s’approcher du ‘Mur’ des FAR pour lancer leurs roquettes ou missiles, sans risquer de se faire repérer par les différents moyens de surveillance dont disposent les FAR et aussitôt ‘calcinés’ par des frappes de drones ou d’artillerie.
Et plus les polisariens tirent de loin, plus il est facile de détecter suffisamment à temps leurs projectiles pour les abattre.
Israël ne dispose pas d’une telle marge de manœuvre en terrain découvert, comme l’est le désert du Sahara. Et comme les milices gazaouis opèrent à partir de zones peuplées, toute réplique israélienne ne manque pas de faire des victimes civiles.
Et plus les polisariens tirent de loin, plus il est facile de détecter suffisamment à temps leurs projectiles pour les abattre.
Israël ne dispose pas d’une telle marge de manœuvre en terrain découvert, comme l’est le désert du Sahara. Et comme les milices gazaouis opèrent à partir de zones peuplées, toute réplique israélienne ne manque pas de faire des victimes civiles.
N’y pense même pas !
Les FAR tissent patiemment une bulle de sanctuarisation, dans l’objectif premier et de dissuader l’adversaire de commettre la bêtise d’une première frappe.
Non seulement celle-ci promet de se heurter au ‘Mur’ antimissile des FAR, mais ne manquerait pas d’entraîner une réplique autant légitime que meurtrière.
‘Si vis pacem, para bellum’ (Si tu veux la paix, prépare la guerre).
Non seulement celle-ci promet de se heurter au ‘Mur’ antimissile des FAR, mais ne manquerait pas d’entraîner une réplique autant légitime que meurtrière.
‘Si vis pacem, para bellum’ (Si tu veux la paix, prépare la guerre).