À l'ordre du jour : l'implication européenne dans la résolution du conflit avec la Russie et les garanties sécuritaires pour l'Ukraine.Sur ce second point, les Européens cherchent encore à s'entendre. D'abord sur l'envoi de troupes !

Pour palier un désengagement américain, il faudrait réunir 300 000 soldats européens. Keir Starmer a avancé des propositions en ce sens, évoquant le déploiement d'une force de réassurance en Ukraine.

Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, n'exclut pas non plus la possibilité d'un envoi. Il s'exprimait ce mercredi après midi après une rencontre avec Giorgia Meloni.

Atteindre la paix par la force est essentiel et la situation de l'Ukraine ne concerne pas seulement l'Ukraine, mais aussi l'avenir du reste de l'Europe », a déclaré le Premier ministre suédois.

Une position qui n'est pas partagée par tous les dirigeants européens. Pour l'Italienne Giorgia Meloni, il ne peut y avoir de paix juste et durable que dans le cadre de l'Otan

.« J'ai la conviction que les garanties de sécurité pour l'Ukraine doivent être réalisées dans le cadre de l'Alliance atlantique », a souligné la présidente du Conseil italien.

« Je pense que c'est le meilleur cadre pour garantir une paix qui ne soit ni fragile ni temporaire et qui justement, écarte le risque que l'Europe ne retombe dans le drame de la guerre. Les autres solutions me semblent plus complexes et franchement moins efficaces. »

Mais après la déclaration de Trump, qui désengage les États-Unis de toute garantie de sécurité pour l'Ukraine , les Européens vont encore devoir revoir leur stratégie et surmonter leurs divisions .

Avec RFI