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Les roues de l'espionnage: Les VE chinoises et le nouveau front de la guerre froide technologique
La secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, brandissant le drapeau de la sécurité nationale, joue la carte de la peur avec une virtuosité digne d'un thriller d'espionnage, suggérant que chaque véhicule électrique chinois pourrait en fait être un petit agent double, collectant discrètement des données sur ses conducteurs innocents.
Avec une audace qui ferait sourire les scénaristes de Hollywood, Raimondo évoque le spectre d'un risque "significatif" pour la sécurité nationale. Selon elle, ces véhicules ne se contentent pas de nous conduire d’un point A à un point B, mais seraient également en mission secrète, rapportant fidèlement à Pékin l'emplacement du véhicule, les habitudes de conduite et probablement la station de radio préférée du conducteur.
La réponse de la Maison-Blanche? Une combinaison de tarifs douaniers dignes d'une tactique de la Guerre Froide et des législations qui semblent tout droit sorties du manuel de stratégie de "Comment ralentir l'innovation tout en prétendant la protéger". En envisageant d'augmenter les droits de douane et en concoctant un décret pour bloquer l'accès des "adversaires étrangers" à des données sensibles, les États-Unis montrent qu'ils sont prêts à tout pour protéger leur jardin technologique, même si cela signifie renoncer à certains avantages de la globalisation.
Entre-temps, Elon Musk, tel un oracle de la Silicon Valley, prédit un futur où les constructeurs automobiles chinois pourraient "démolir" les marques occidentales. Ses avertissements, à mi-chemin entre un plaidoyer pour le protectionnisme et une reconnaissance tacite de la supériorité technologique chinoise, ajoutent une couche supplémentaire de drame à cette saga.
Et pendant que Washington prépare ses armes législatives et tarifaires, l'affaire 5G de Huawei s'invite à la fête comme un rappel que ce n'est pas la première fois que les États-Unis crient au loup espion chinois. Mais, dans ce feuilleton géopolitique, la véritable ironie réside peut-être dans le fait que, malgré toutes ces mesures, des géants américains comme Ford continuent de flirter avec des fabricants chinois de batteries.
Avec une audace qui ferait sourire les scénaristes de Hollywood, Raimondo évoque le spectre d'un risque "significatif" pour la sécurité nationale. Selon elle, ces véhicules ne se contentent pas de nous conduire d’un point A à un point B, mais seraient également en mission secrète, rapportant fidèlement à Pékin l'emplacement du véhicule, les habitudes de conduite et probablement la station de radio préférée du conducteur.
La réponse de la Maison-Blanche? Une combinaison de tarifs douaniers dignes d'une tactique de la Guerre Froide et des législations qui semblent tout droit sorties du manuel de stratégie de "Comment ralentir l'innovation tout en prétendant la protéger". En envisageant d'augmenter les droits de douane et en concoctant un décret pour bloquer l'accès des "adversaires étrangers" à des données sensibles, les États-Unis montrent qu'ils sont prêts à tout pour protéger leur jardin technologique, même si cela signifie renoncer à certains avantages de la globalisation.
Entre-temps, Elon Musk, tel un oracle de la Silicon Valley, prédit un futur où les constructeurs automobiles chinois pourraient "démolir" les marques occidentales. Ses avertissements, à mi-chemin entre un plaidoyer pour le protectionnisme et une reconnaissance tacite de la supériorité technologique chinoise, ajoutent une couche supplémentaire de drame à cette saga.
Et pendant que Washington prépare ses armes législatives et tarifaires, l'affaire 5G de Huawei s'invite à la fête comme un rappel que ce n'est pas la première fois que les États-Unis crient au loup espion chinois. Mais, dans ce feuilleton géopolitique, la véritable ironie réside peut-être dans le fait que, malgré toutes ces mesures, des géants américains comme Ford continuent de flirter avec des fabricants chinois de batteries.