Légère lâcheté en toute conscience

Je ne saurais être un héros, ni un Zaïm


Écoute, conscience, dans ton confort assoupi,
Des voix s’élèvent, des murmures insistants.
Réveille-toi, entends ce souffle inouï,
Qui brise tes chaînes, t’ouvre aux cris des vaillants.

Le coût de la dignité peut être élevé,
Certains ont choisi d’y laisser leurs vies.
Leur cœur battait pour une cause élevée,
Ils sont tombés en quête de leur survie.



Par Adnane Benchakroun

Moi, en bourgeoise conscience 

Je ne saurais être un héros, ni un Zaïm,
Juste un homme libre de penser, à voix basse.
Pas de couronne ni de grand régime,
Juste une âme errante dans sa carapace.

Toi, Rappel toi, n'oublie guerre

Ils ont affronté l’injustice, bravé les dangers,
Pour que leurs âmes puissent enfin se libérer.
Leur sacrifice, tel un vent enragé,
Souffle sur nos cœurs, épris de liberté.

Moi, je ne pense plus je suis

Sans éclats, sans fanfares, je chemine,
Dans le silence, mes pensées prennent leur place.
Chaque murmure, chaque mot, chaque ligne,
Dessinent ma quête, ma discrète audace.

Toi, Rappel toi, n'oublie guerre

Leur courage immense, leur combat ardent,
Rappellent que la liberté a un prix souvent payant.
Ils ont brûlé d’un feu incandescent,
Pour que l’humanité vive un jour éclatant.

Moi, je ne pense plus je suis

Je ne recherche ni gloire ni destin héroïque,
Mais seulement l’espace pour penser à ma guise.
Loin des batailles, des scènes épiques,
Je trace mon chemin, sans ruse ni surprise.

Toi, Rappel toi, n'oublie guerre

Ces martyrs de la dignité, gardiens du rêve,
Ont sacrifié leur présent pour un futur plus sage.
Leurs noms, gravés dans une histoire brève,
Éclairent nos âmes d’un antique message.

Moi, je ne pense plus je suis

Mes pensées murmurées, sans prétention ni cri,
Cherchent simplement la vérité dans l’ombre des nuits.
Chaque réflexion, chaque pensée, chaque pli,
Rappelle que la liberté se trouve dans le bruit.

Toi, Rappel toi, n'oublie guerre

Leur mémoire gravée dans les cœurs des vivants,
Est une flamme qui éclaire les chemins du temps.
Elle brûle, éclaire, inonde nos esprits errants,
D’une lumière douce, aux éclats changeants.

Moi, je ne pense plus je suis

Moi, sans éclat, je trouve ma voie dans l’obscurité,
Où la liberté de l’esprit n’a besoin d’aucune lumière.
Dans l’ombre, je cherche l’éternité,
Chaque pensée, chaque rêve, chaque prière.

Toi, Rappel toi, n'oublie guerre

Ils ont fait un choix, celui de mourir libres,
Pour que leur dignité soit leur ultime écrit.
Leur voix résonne, dans les cœurs vibres,
Rappelant que le courage se trouve dans l’esprit.

Moi, je ne pense plus je suis 

C’est mon choix peu respectable, loin des regards,
D’être simplement un homme, libre de ses pensées.
Pas besoin de fanfare, ni de bruyants départs,
Juste une vie discrète, mais fièrement menée.

Ce poème est une conversation entre la conscience révolutionnaire et la conscience bourgeoise.

Il commence par un appel à la conscience bourgeoise pour qu'elle se réveille et écoute les murmures des vaillants. Le poème explore le coût élevé de la dignité, évoquant ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté. L'auteur exprime son propre désir de vivre librement, sans chercher la gloire ni le destin héroïque, mais simplement en pensant librement et discrètement.

Les martyrs de la dignité sont célébrés pour leur courage et leur combat, rappelant que la liberté a un prix. Le poème juxtapose ces sacrifices avec la vie tranquille et réfléchie de l'auteur, qui trouve sa voie dans l'ombre et le silence. La mémoire des martyrs est présentée comme une flamme éclairant le chemin des vivants, inspirant une quête silencieuse de vérité et de liberté.

Le poème se conclut en affirmant que choisir de mourir libre est un acte de courage et de dignité, et que mener une vie discrète, mais libre de ses pensées, est un choix respectable.

A écouter ce poème en musique et chanson : Je ne saurais être un héros, ni un Zaïm



Samedi 29 Juin 2024

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