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Le vrai faux problème....mp3 (9.36 Mo)
Ça n’avance pas…
Le feuilleton des enseignants contractuels retentit de plus belle pour rendre une sonorité alarmante sur l’état où se tiennent plutôt que n’avancent les choses.
Il est à noter que les protestations orchestrées par les concernés ont la réputation d’échapper à l’indifférence, à une marche typique qui aurait pour exercice de communiquer un tort perçu, encaissé, à qui de droit, avoir recours aux éléments mis à disposition, consacrés par la constitution, délimités par nos lois, pour mettre le doigt, et l’attention publique sur ce qui déroge au cours normal répondant à une certaine idée de la justice.
Il va sans dire qu’à coups de redondance en matière de manifestations houleuses qui glissent, accusent des sorties de routes qui débouchent sur des débandades où s’ensuit, ou s’illustrent des coups et blessures, des enfreintes aux règles de la bienséance, des invectives, et des pleurs qui ne font qu’aggraver la rage déjà prégnante, qui s’éprend de toute sa lubie sur le secteur de l’enseignement, ou pour être précis, celui qui a trait aux enseignants contractuels.
Un terme, et pour restituer les choses dans leurs contextes, fut d’abord rendu courant de par ces enseignants eux-mêmes.
Tout est parti de là !
Des enseignants appelés en renfort, alloués à un type de sauvetage, ou de bricolage comme l’aurait laissé entendre certains analystes, comme pour sauver la barque de l’enseignement qui ployait sous le joug des excédents en matière d’élèves enregistrés auprès de nombre de régions.
Un excédent qui ne laissait de se manifester de par des classes en surcharge, et qui a fait vite de dresser l’oreille au ministère de tutelle pour remédier à une situation intenable, et dont les victimes seraient à la fois les élèves en manque d’attention, d’encadrement, d’accompagnement, de ce trio qui prime en la matière éducative, et de l’autre côté, ces enseignants, dans l’incapacité de remplir leur tâche, débordés par ce surplus humain, faisant grief, sans le vouloir, à la qualité de travail qui se doit être honorée, et qui se trouve bafouée, par ce qui se conçoit en dehors de leur capacités.
Une situation, qui a donc, par cette alarme qu’on ne pouvait plus passer sous silence, mis le ministère de tutelle devant le fait accompli, l’a contraint de remédier à ce débordement de classe dans les plus brefs délais. Une situation qui tire son origine des départs volontaires enregistrés en nombre de par les enseignants, des départs en retraite, qui ne furent pas contrebalancés, par faute de budget et autre, par de nouveaux arrivés pour assurer la relève, ou disons-le, ravitailler la flotte enseignante.
Le ministère de tutelle donc, et pour, non pas tuer dans l’œuf, car la situation n’avait que trop durer, que la prévision, semble-t-il, ne fut pas de mise, pour calculer à l’avance l’avènement d’un problème gros comme quatre.
Ce dernier donc, et pour rogner dans les charges qui pesaient lourd sur sa facture, de ces charges eu égard du recrutement des enseignants qui se faisait par la voie du même ministère, et qui sous-entendait que la recrue aurait droit à son statut de fonctionnaire, que par-là, les droits s’énuméraient pour alourdir de plus qu’il ne faut ce qui pourrait rentrer dans les budgets alloués pour ce faire, ce dernier donc a jugé bon de céder la démarche aux académies régionales, en revoyant les termes du contrat, toujours dans une volonté de décongestionner les classes, de diminuer les charges, et en arborant le slogan que les académies seraient plus à même d’identifier leurs besoins, d’y répondre, de par leur proximité, étant plus au fait des caractéristiques de la région, et prônant par-là, puisqu’à l’époque nous en parlions beaucoup : La régionalisation.
De la mauvaise foi des contractuels ?
La chose fut faite, mais à en faire une lecture à travers le prisme des rebondissements en nombre, comme expression d’un mécontentement, d’un ras-le bol, de ce qui ne va pas, ce tout rendait un autre son de cloche.
L’opinion publique semble effleurer une certaine maturité, résultat d’une préoccupation enclenchée par ce spectacle qui déplait, qui revient sans cesse, sans avancer.
Des questions se bousculent et des plus élémentaires, en ressort une, qui revient sur nombre de bouches, et qui, comme qui dirait, pointe une contradiction qui se saisit en vitesse de l’esprit, soit-il des plus ingénus : Si les contractuels, et c’est le nom qu’ils se sont donnés eux-mêmes, ont bel et bien signé de leur grès un contrat qui fait état de clauses définies, pourquoi viennent-ils, après coup, en contester la forme et le fond ? N’est-ce pas là une aberration ? N’y voit-on pas de la mauvaise foi ? Tout en nous appuyant sur les motivations précitées du ministère de tutelle à engager une telle procédure, et qui consiste, en clair, à substituer le fameux CDI par un CDD, et se soustraire aux aides sociales acquises de droit chez un fonctionnaire.
Aussi est-il bon de rappeler, que malgré le contrat qui engage les deux parties, des pourparlers ont eu lieu, selon le ministre de tutelle, pour que les contractuels puissent souscrire à une formule de retraite, ici, nous parlons de la CMR, et pour ce qui est des affectations, car, dit-on, certains voudraient, pour des raisons de rassemblement familial ou autre, changer de lieu de travail, le ministre dans une allocution a dit que les académies pourraient œuvrer ensemble pour trouver un compromis, procéder à une substitution des éléments.
Le feuilleton des enseignants contractuels retentit de plus belle pour rendre une sonorité alarmante sur l’état où se tiennent plutôt que n’avancent les choses.
Il est à noter que les protestations orchestrées par les concernés ont la réputation d’échapper à l’indifférence, à une marche typique qui aurait pour exercice de communiquer un tort perçu, encaissé, à qui de droit, avoir recours aux éléments mis à disposition, consacrés par la constitution, délimités par nos lois, pour mettre le doigt, et l’attention publique sur ce qui déroge au cours normal répondant à une certaine idée de la justice.
Il va sans dire qu’à coups de redondance en matière de manifestations houleuses qui glissent, accusent des sorties de routes qui débouchent sur des débandades où s’ensuit, ou s’illustrent des coups et blessures, des enfreintes aux règles de la bienséance, des invectives, et des pleurs qui ne font qu’aggraver la rage déjà prégnante, qui s’éprend de toute sa lubie sur le secteur de l’enseignement, ou pour être précis, celui qui a trait aux enseignants contractuels.
Un terme, et pour restituer les choses dans leurs contextes, fut d’abord rendu courant de par ces enseignants eux-mêmes.
Tout est parti de là !
Des enseignants appelés en renfort, alloués à un type de sauvetage, ou de bricolage comme l’aurait laissé entendre certains analystes, comme pour sauver la barque de l’enseignement qui ployait sous le joug des excédents en matière d’élèves enregistrés auprès de nombre de régions.
Un excédent qui ne laissait de se manifester de par des classes en surcharge, et qui a fait vite de dresser l’oreille au ministère de tutelle pour remédier à une situation intenable, et dont les victimes seraient à la fois les élèves en manque d’attention, d’encadrement, d’accompagnement, de ce trio qui prime en la matière éducative, et de l’autre côté, ces enseignants, dans l’incapacité de remplir leur tâche, débordés par ce surplus humain, faisant grief, sans le vouloir, à la qualité de travail qui se doit être honorée, et qui se trouve bafouée, par ce qui se conçoit en dehors de leur capacités.
Une situation, qui a donc, par cette alarme qu’on ne pouvait plus passer sous silence, mis le ministère de tutelle devant le fait accompli, l’a contraint de remédier à ce débordement de classe dans les plus brefs délais. Une situation qui tire son origine des départs volontaires enregistrés en nombre de par les enseignants, des départs en retraite, qui ne furent pas contrebalancés, par faute de budget et autre, par de nouveaux arrivés pour assurer la relève, ou disons-le, ravitailler la flotte enseignante.
Le ministère de tutelle donc, et pour, non pas tuer dans l’œuf, car la situation n’avait que trop durer, que la prévision, semble-t-il, ne fut pas de mise, pour calculer à l’avance l’avènement d’un problème gros comme quatre.
Ce dernier donc, et pour rogner dans les charges qui pesaient lourd sur sa facture, de ces charges eu égard du recrutement des enseignants qui se faisait par la voie du même ministère, et qui sous-entendait que la recrue aurait droit à son statut de fonctionnaire, que par-là, les droits s’énuméraient pour alourdir de plus qu’il ne faut ce qui pourrait rentrer dans les budgets alloués pour ce faire, ce dernier donc a jugé bon de céder la démarche aux académies régionales, en revoyant les termes du contrat, toujours dans une volonté de décongestionner les classes, de diminuer les charges, et en arborant le slogan que les académies seraient plus à même d’identifier leurs besoins, d’y répondre, de par leur proximité, étant plus au fait des caractéristiques de la région, et prônant par-là, puisqu’à l’époque nous en parlions beaucoup : La régionalisation.
De la mauvaise foi des contractuels ?
La chose fut faite, mais à en faire une lecture à travers le prisme des rebondissements en nombre, comme expression d’un mécontentement, d’un ras-le bol, de ce qui ne va pas, ce tout rendait un autre son de cloche.
L’opinion publique semble effleurer une certaine maturité, résultat d’une préoccupation enclenchée par ce spectacle qui déplait, qui revient sans cesse, sans avancer.
Des questions se bousculent et des plus élémentaires, en ressort une, qui revient sur nombre de bouches, et qui, comme qui dirait, pointe une contradiction qui se saisit en vitesse de l’esprit, soit-il des plus ingénus : Si les contractuels, et c’est le nom qu’ils se sont donnés eux-mêmes, ont bel et bien signé de leur grès un contrat qui fait état de clauses définies, pourquoi viennent-ils, après coup, en contester la forme et le fond ? N’est-ce pas là une aberration ? N’y voit-on pas de la mauvaise foi ? Tout en nous appuyant sur les motivations précitées du ministère de tutelle à engager une telle procédure, et qui consiste, en clair, à substituer le fameux CDI par un CDD, et se soustraire aux aides sociales acquises de droit chez un fonctionnaire.
Aussi est-il bon de rappeler, que malgré le contrat qui engage les deux parties, des pourparlers ont eu lieu, selon le ministre de tutelle, pour que les contractuels puissent souscrire à une formule de retraite, ici, nous parlons de la CMR, et pour ce qui est des affectations, car, dit-on, certains voudraient, pour des raisons de rassemblement familial ou autre, changer de lieu de travail, le ministre dans une allocution a dit que les académies pourraient œuvrer ensemble pour trouver un compromis, procéder à une substitution des éléments.
Des débordements encore et toujours !
Bien sûr, l’émotion était présente pour contester, ce qui revient, comme mauvais traitement des manifestants de par les forces de l’ordre, qui ne seraient pas allés de main molle pour rappeler à l’ordre les concernés, qui, dit-on, auraient refusé de répondre aux sommations, auraient transgressé les règles en vigueur surtout celles sanitaire en cette période atypique, portant par cela, trouble à l’ordre publique.
De l’autre côté, il était question de débordement, de ceux, adeptes de la formule « C’est vrai qu’on fait ce qu’on peut, mais il y a la façon… », de ceux qui ont vivement contesté l’intervention musclée des forces de l’ordre, pour qui ils requièrent une formation ad hoc.
Parmi eux, un individu en tenue civile, comme parachutée parmi ce monde en feu, dont la photo, a fait le tour des réseaux sociaux, accusé de porter des coups et blessures aux manifestants, une enquête fut ouverte par les autorités compétentes pour nous dire des agissements de l’individu qui est sous tous les projecteurs.
Un individu qui a su faire diversion, puisque les forces de l’ordre amendés pour cadrer la manifestation, accusés peut-être de tous les torts, furent passés au second plan, encore plus l’objet de ce rassemblement-coup-de-gueule des contractuels. À quand une meilleure gestion de nos manifestations ?
Hicham Aboumerrouane
Bien sûr, l’émotion était présente pour contester, ce qui revient, comme mauvais traitement des manifestants de par les forces de l’ordre, qui ne seraient pas allés de main molle pour rappeler à l’ordre les concernés, qui, dit-on, auraient refusé de répondre aux sommations, auraient transgressé les règles en vigueur surtout celles sanitaire en cette période atypique, portant par cela, trouble à l’ordre publique.
De l’autre côté, il était question de débordement, de ceux, adeptes de la formule « C’est vrai qu’on fait ce qu’on peut, mais il y a la façon… », de ceux qui ont vivement contesté l’intervention musclée des forces de l’ordre, pour qui ils requièrent une formation ad hoc.
Parmi eux, un individu en tenue civile, comme parachutée parmi ce monde en feu, dont la photo, a fait le tour des réseaux sociaux, accusé de porter des coups et blessures aux manifestants, une enquête fut ouverte par les autorités compétentes pour nous dire des agissements de l’individu qui est sous tous les projecteurs.
Un individu qui a su faire diversion, puisque les forces de l’ordre amendés pour cadrer la manifestation, accusés peut-être de tous les torts, furent passés au second plan, encore plus l’objet de ce rassemblement-coup-de-gueule des contractuels. À quand une meilleure gestion de nos manifestations ?
Hicham Aboumerrouane