Le temps quantique auquel, je n'ai rien compris !


Dans l’illusion du temps, je me perds, je me noie,
Un mirage éternel, où l’instant m’abandonne,
Spectateur impuissant, je cherche, je crois,
Mais l’univers figé me rappelle à la donne.

Les heures se dérobent, les jours se confondent,
Dans ce labyrinthe où tout semble immuable,
Je marche solitaire, mon esprit vagabonde,
Cherchant la vérité dans ce monde impalpable.



Par Adnane Benchakroun

À l’aube des mondes, quand l’univers s’éveille,
Le temps ne serait-il qu’un mirage, un rêve immuable,
Pour l’observateur distant, l’instant se fige et veille,
Dans le tissu quantique, l’éphémère est durable.

Les physiciens modernes, explorateurs des cieux,
Voient l’intrication régir le flux des heures,
Une horloge quantique dans l’immense pieux,
Marque des rythmes invisibles, cachés des douleurs.

Au-delà des voiles du réel, le temps se fond,
Illusion d’une danse, mystère cosmique,
Les aimants enchevêtrés, oscillateurs en rond,
Dévoilent la vérité d’un instant ironique.

La relativité lie espace et temps en un,
Dans le tissu gravitationnel des astres,
Mais l’observateur quantique, hors du chemin commun,
Perçoit l’univers statique, sans désastres.

De nos souvenirs éphémères, l’écoulement,
Est la trace d’un enchevêtrement subtil,
Une montre photonique, témoin d’un firmament,
Changeante dans son règne, pour l’œil immobile.

Les chercheurs d’Italie, dans leur quête infinie,
Proposent un pont entre classique et quantique,
Un modèle harmonieux, une poésie bénie,
Où le temps n’est plus qu’un artefact scientifique.

Dans l’immensité du cosmos, cette énigme persiste,
Le temps, illusion divine, essence cachée,
Pour nous, il s’étire, court, nous trahit, nous piste,
Mais hors de notre dimension, il semble figé.

Ainsi, dans l’écrin de l’espace-temps tissé,
Nous vivons, acteurs d’une trame éternelle,
Les heures, les jours, par l’intrication glissés,
Forment une danse quantique, une ronde fidèle.

Pour l’œil extérieur, tout est calme, tout est paix,
Le chaos des moments, la fureur des secondes,
Se dissipe en un murmure, un silence parfait,
Où le temps n’a plus prise, où l’illusion s’effondre.

L’univers, dès ses débuts, était immobile,
Sans l’enchevêtrement, sans ce flux, cette flamme,
Et c’est dans ce regard, d’un point si fragile,
Que naît l’apparence du temps, cette étrange trame.

Mais notre perception, profonde et humaine,
Ne voit que les mailles d’un filet temporel,
Où chaque instant vécu, chaque joie, chaque peine,
N’est qu’un reflet quantique, un soupir éternel.

Ainsi, contemplons le mystère du temps,
Avec humilité, face à l’infini,
Et cherchons la beauté dans cet enchevêtrement,
Où l’illusion se mêle à notre esprit uni.

Ce poème parle de temps, illusion, univers, intrication, quantique, relativité, observateur, espace-temps, cosmos, réalité

Dernier mot de l'auteur : Désolé je n'ai rien compris, j'ai probablement atteint mon niveau d'incompétence : les scientifiques prétendent que le temps ne serait qu'une illusion due à l’enchevêtrement quantique et du point de vue d’un observateur extérieur à notre univers, le temps serait ainsi immuable et statique…


Lundi 3 Juin 2024

Dans la même rubrique :