"Nul ne peut arrêter un peuple sur le chemin de son destin" (Mouloud Mammeri, écrivain kabyle)
Les ordres reçus par Abdelhamid Abdaoui d’Alger sont clairs : déguerpir le plus vite possible de Rabat, avant de se mettre à parler kabyle.
Maintenant, le pauvre diplomate est obligé de rentrer dare-dare à Alger, ou il ne pourra prendre sa douche qu’une fois par semaine, si le robinet daigne couler, et de faire la file pour acheter du lait, de l’huile ou de la semoule, s’il parvient à en trouver.
Le diplomate algérien fulmine aussi contre Omar Hilale, son confrère marocain qui représente le royaume aux Nations Unies, l’homme par qui tous ses malheurs sont arrivés.
Il est vrai que toute la classe dirigeante algérienne est gravement affectée d’une « maroconite » chronique et particulièrement aigue.
Une psychopathologie très rare, dont les symptômes sont une fixation maladive sur le Maroc et une haine viscérale envers tout ce qui touche de près ou de loin au royaume.
D’habitude, quand un diplomate algérien prend la parole pour vomir sa bile contre le Maroc, personne n’y fait attention, le triste spectacle des crises d’hystérie anti-marocaines suscitant surtout la pitié pour les malheureux qui souffrent de cette maladie incurable.
Puis, surprise ! Le Maroc a soudainement décidé d’appliquer la loi du talion. Œil pour œil, autodétermination pour autodétermination. Ce n’était pas chic de la part d’Omar Hilale de rendre coup pour coup, se dit Abdelhamid Abdaoui.
Que l’Algérie appuie par tous les moyens les séparatistes du polisario depuis 46 ans n’est quand même pas comparable au coup de boule kabyle que vient d’infliger Hilale à Lamamra.
Les polisariens, cela fait près d’un demi-siècle qu’ils vampirisent le peuple algérien en lui promettant des sardines de l’Atlantique ‘mcharmlin’. Mais rien, ‘nothing’, ‘nada’, ‘walou’, ils n’ont même pas réussi à ramener un grain de sable de la plage de Lagouira.
Il a d’ailleurs fallu leur acheter de nouvelles paires de sandales, après avoir abandonné les leurs en détalant face aux Forces Armées Royales à Guergarat.
Les Kabyles, par contre, c’est une autre paire de manche. Ces gens ont tenu tête aux envahisseurs étrangers depuis les Romains jusqu’aux Français, en passant par les Hafsides de Tunisie et les Turcs de la Régence d’Alger. Le refus de soumission à toute forme de tyrannie est inscrit dans leurs gènes.
Ils ont participé à la guerre d’indépendance de l’Algérie et s’y sont particulièrement illustrés, mais c’est pour se retrouver à nouveau opprimés sous le régime des caporaux. Amazighs, ils avalent, par ailleurs, très mal les délires idéologiques panarabistes de l’élite dirigeante algérienne.
Jusqu’à présent, l’ambition d’autonomie des Kabyles a eu peu d’écho sur la scène internationale. Mais maintenant que le Maroc leur apporte son soutien, les choses risquent de changer radicalement.
Contrairement aux miliciens polisariens, dont les connexions terroristes-mafieuses à travers le Sahara et le Sahel ne sont plus un secret pour personne, les Kabyles sont vraiment très présentables.
Peuple plongeant ses racines dans la haute antiquité méditerranéenne, rejetant la violence pour se faire entendre malgré la répression subie, culturellement immunisé contre la gangrène islamiste, les Kabyles ont tout pour plaire à la sphère médiatico-politique occidentale.
Ils avaient juste besoin d’un chaperon pour aller au bal du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Jusqu’à ce qu’Omar Hilale se mette à distribuer les cartons d’invitation aux pays non-alignés.
Abdelhamid Abdaoui est dubitatif. Aux dernières nouvelles, les propos d’Omar Hilale ont fait passer une bonne blanche aux suppôts de Satan qui ont plongé l’Algérie dans les ténèbres de la sanglante guerre civile des années 90.
Quand les généraux Mohamed Médiene, alias Toufik ‘Rab al Jazaïr’, Khalid Nezzar, le criminel de guerre, et Saïd Chengriha, portant couche-culotte réglementaire, se trouvent dans une même pièce, même les anges fuient au plus loin. La Géhenne, dit-on, aurait refusé de les accueillir après leur mort.
Ramtan Lamamra aurait été également présent, pour lécher les bottes de ses seigneurs et maîtres. Comme il n’a pas envie de se faire vulgairement éjecter comme son prédécesseur Sabri Boukadoum, alors il fait du zèle.
Brainstorming des psychopathes en uniforme qui règnent sur l’Algérie : Recruter des mercenaires et les lancer contre le Maroc ? C’est déjà fait, pour un médiocre résultat, au bout de 46 ans de vaines dépenses.
Mener directement une guerre contre le royaume ? Après la raclée administrée par les FAR à l’ALN, à Hassi Beïda en 1963, puis la dérouillée reçue par l’ANP à Amgala, en 1976, ce n’est plus une option.
Les généraux criminels n’hésitent pas à combattre leurs propres concitoyens désarmés, puisqu’ils sont sûrs de l’emporter.
Affronter, cependant, une armée professionnelle, bien équipée et motivée comme les FAR, c’est trop périlleux pour leur pérennité à leurs postes, s’ils veulent continuer à détourner et piller les fonds publics.
En panne d’idées et ne voulant pas étaler sur la place publique leur incapacité à réagir efficacement à la gifle marocaine, les généraux criminels ont donc décidé de se venger sur leur ambassadeur à Rabat, en le ramenant se déshydrater à Alger.
Dépité, la gorge nouée, Abdelhamid Abdaoui fait sa valise en écoutant Ferhat Mehenni chanter : « Tilelli i teqbaylit » (Liberté pour la Kabylie).
Maintenant, le pauvre diplomate est obligé de rentrer dare-dare à Alger, ou il ne pourra prendre sa douche qu’une fois par semaine, si le robinet daigne couler, et de faire la file pour acheter du lait, de l’huile ou de la semoule, s’il parvient à en trouver.
Le diplomate algérien fulmine aussi contre Omar Hilale, son confrère marocain qui représente le royaume aux Nations Unies, l’homme par qui tous ses malheurs sont arrivés.
Il est vrai que toute la classe dirigeante algérienne est gravement affectée d’une « maroconite » chronique et particulièrement aigue.
Une psychopathologie très rare, dont les symptômes sont une fixation maladive sur le Maroc et une haine viscérale envers tout ce qui touche de près ou de loin au royaume.
D’habitude, quand un diplomate algérien prend la parole pour vomir sa bile contre le Maroc, personne n’y fait attention, le triste spectacle des crises d’hystérie anti-marocaines suscitant surtout la pitié pour les malheureux qui souffrent de cette maladie incurable.
Puis, surprise ! Le Maroc a soudainement décidé d’appliquer la loi du talion. Œil pour œil, autodétermination pour autodétermination. Ce n’était pas chic de la part d’Omar Hilale de rendre coup pour coup, se dit Abdelhamid Abdaoui.
Que l’Algérie appuie par tous les moyens les séparatistes du polisario depuis 46 ans n’est quand même pas comparable au coup de boule kabyle que vient d’infliger Hilale à Lamamra.
Les polisariens, cela fait près d’un demi-siècle qu’ils vampirisent le peuple algérien en lui promettant des sardines de l’Atlantique ‘mcharmlin’. Mais rien, ‘nothing’, ‘nada’, ‘walou’, ils n’ont même pas réussi à ramener un grain de sable de la plage de Lagouira.
Il a d’ailleurs fallu leur acheter de nouvelles paires de sandales, après avoir abandonné les leurs en détalant face aux Forces Armées Royales à Guergarat.
Les Kabyles, par contre, c’est une autre paire de manche. Ces gens ont tenu tête aux envahisseurs étrangers depuis les Romains jusqu’aux Français, en passant par les Hafsides de Tunisie et les Turcs de la Régence d’Alger. Le refus de soumission à toute forme de tyrannie est inscrit dans leurs gènes.
Ils ont participé à la guerre d’indépendance de l’Algérie et s’y sont particulièrement illustrés, mais c’est pour se retrouver à nouveau opprimés sous le régime des caporaux. Amazighs, ils avalent, par ailleurs, très mal les délires idéologiques panarabistes de l’élite dirigeante algérienne.
Jusqu’à présent, l’ambition d’autonomie des Kabyles a eu peu d’écho sur la scène internationale. Mais maintenant que le Maroc leur apporte son soutien, les choses risquent de changer radicalement.
Contrairement aux miliciens polisariens, dont les connexions terroristes-mafieuses à travers le Sahara et le Sahel ne sont plus un secret pour personne, les Kabyles sont vraiment très présentables.
Peuple plongeant ses racines dans la haute antiquité méditerranéenne, rejetant la violence pour se faire entendre malgré la répression subie, culturellement immunisé contre la gangrène islamiste, les Kabyles ont tout pour plaire à la sphère médiatico-politique occidentale.
Ils avaient juste besoin d’un chaperon pour aller au bal du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Jusqu’à ce qu’Omar Hilale se mette à distribuer les cartons d’invitation aux pays non-alignés.
Abdelhamid Abdaoui est dubitatif. Aux dernières nouvelles, les propos d’Omar Hilale ont fait passer une bonne blanche aux suppôts de Satan qui ont plongé l’Algérie dans les ténèbres de la sanglante guerre civile des années 90.
Quand les généraux Mohamed Médiene, alias Toufik ‘Rab al Jazaïr’, Khalid Nezzar, le criminel de guerre, et Saïd Chengriha, portant couche-culotte réglementaire, se trouvent dans une même pièce, même les anges fuient au plus loin. La Géhenne, dit-on, aurait refusé de les accueillir après leur mort.
Ramtan Lamamra aurait été également présent, pour lécher les bottes de ses seigneurs et maîtres. Comme il n’a pas envie de se faire vulgairement éjecter comme son prédécesseur Sabri Boukadoum, alors il fait du zèle.
Brainstorming des psychopathes en uniforme qui règnent sur l’Algérie : Recruter des mercenaires et les lancer contre le Maroc ? C’est déjà fait, pour un médiocre résultat, au bout de 46 ans de vaines dépenses.
Mener directement une guerre contre le royaume ? Après la raclée administrée par les FAR à l’ALN, à Hassi Beïda en 1963, puis la dérouillée reçue par l’ANP à Amgala, en 1976, ce n’est plus une option.
Les généraux criminels n’hésitent pas à combattre leurs propres concitoyens désarmés, puisqu’ils sont sûrs de l’emporter.
Affronter, cependant, une armée professionnelle, bien équipée et motivée comme les FAR, c’est trop périlleux pour leur pérennité à leurs postes, s’ils veulent continuer à détourner et piller les fonds publics.
En panne d’idées et ne voulant pas étaler sur la place publique leur incapacité à réagir efficacement à la gifle marocaine, les généraux criminels ont donc décidé de se venger sur leur ambassadeur à Rabat, en le ramenant se déshydrater à Alger.
Dépité, la gorge nouée, Abdelhamid Abdaoui fait sa valise en écoutant Ferhat Mehenni chanter : « Tilelli i teqbaylit » (Liberté pour la Kabylie).