En situations de traitements tels que la chimiothérapie et la radiothérapie, la pratique d'une activité physique atténue la fatigue, améliore la fonction cardiaque et respiratoire, et joue un rôle crucial dans la préservation de la masse musculaire. Elle réduit la perte de force et d'énergie, offrant ainsi une meilleure capacité à faire face aux défis associés au traitement. Cette approche contribue à améliorer la qualité de vie en limitant les risques de dépression, d'anxiété et de stress. De plus, elle favorise un sommeil plus réparateur, renforce l'estime de soi et facilite la mobilité.

Une analyse regroupant plusieurs études, publiée dans le British Journal of Sports Medicine, a démontré que l'engagement régulier dans une activité physique était lié à une réduction de la mortalité de 27 % chez les femmes atteintes de cancer du sein et de 48 % chez les hommes touchés par le cancer du côlon. Il convient de souligner que l'intensité, la fréquence et la durée de l'activité jouent un rôle déterminant dans ces bénéfices. Depuis décembre 2020, l'activité physique adaptée (APA) est intégrée au parcours de soins des patients souffrant de maladies chroniques.

L'objectif est de limiter la sédentarité en pratiquant au moins 30 minutes d'exercice cardiorespiratoire par jour, cinq jours par semaine. Pour un accompagnement personnalisé, il est recommandé d'en discuter avec votre médecin.

Déclarée Grande Cause nationale pour l'année 2024 par le président de la République, l'activité physique et sportive pourrait même, éventuellement, être remboursée par l'Assurance maladie.