Israël doit reprendre le contrôle de Gaza, selon les déclarations de Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances, affirmant qu’« un gouvernement militaire temporaire est la seule solution pour vaincre le Hamas ». Il a menacé de faire chuter le gouvernement si ce dernier ne poursuivait pas les opérations militaires pour établir une domination complète sur la Bande de Gaza.

Parallèlement, Itamar Ben Gvir, ministre d’extrême droite chargé de la Sécurité nationale, a annoncé le retrait de son parti, Otzma Yehudit, de la coalition gouvernementale pour protester contre l’accord de cessez-le-feu conclu avec le Hamas. Malgré cette défection, la coalition menée par Benjamin Netanyahu conserve une majorité fragile de 62 sièges sur les 120 de la Knesset.

Le cessez-le-feu, approuvé par 24 ministres contre 8 opposants, s’accompagne d’un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas. Selon Haaretz, Otzma Yehudit dénonce cet accord, qualifié d’« illégal », et accuse le gouvernement de céder face à l’organisation palestinienne, compromettant selon eux les acquis militaires. La démission de ses membres des fonctions parlementaires illustre leur désaccord profond.

Le processus de cessez-le-feu, facilité par des médiateurs internationaux (Qatar, Égypte, États-Unis), comprend trois phases sur une durée totale de 42 jours. Benjamin Netanyahu a précisé que cet accord serait temporaire, Israël se réservant le droit de reprendre ses offensives en cas de non-respect des termes.

L’avenir de la coalition reste incertain alors que le climat politique israélien est marqué par des divisions internes et une instabilité croissante.