La Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a confirmé, dans un arrêt publié le 4 octobre, l’annulation des accords de pêche et agricoles entre le Maroc et l’Ue, conclus en 2019 et contestés par les séparatistes du polisario.
La raison invoquée pour justifier cette annulation serait l’absence du consentement explicite des populations des provinces du Sud du Maroc.
Les consultations auprès des habitants des provinces du Sud, qui ont précédé la conclusion des accords de 2019, pour vérifier que ces derniers leurs profitent réellement, auraient été trop inclusifs, la CJUE prônant plutôt la ségrégation.
L’Ue tente, en effet, d’imposer une distinction, parmi les Marocains habitants desdites provinces, entre ceux qui en sont originaires et ceux qui s’y sont installés après la récupération du Sahara, auparavant sous colonisation espagnole, en 1975.
La CJUE n’est pas l’Onu, pour décider qui est en droit de donner son avis parmi les habitants des provinces du Sud, qui s’expriment déjà lors des élections législatives et locales.
Car, c’est un autre son de cloche que l’on entend du côté du siège des Nations Unies, à New-York, où le Conseil de sécurité examine, au courant de ce mois d’octobre, les dernières évolutions de l’affaire du Sahara, avant d’annoncer sa résolution relative au prolongement, pour une autre année, du mandat de la MINURSO.
La Suisse, qui assume la présidence tournante du CS de l’Onu en octobre, a planifié trois rencontres au sujet de l’affaire du Sahara, celle du 16 octobre étant consacrée à l’audition du rapport du SG de l’Onu, Antonio Guterres, dont le contenu a déjà été diffusé par les médias.
Guterres a mis l’accent sur deux points essentiels. La futilité des agitations pseudo-guerrières du polisario, cherchant surtout à maintenir dans la région des « tensions de basse intensité ». Et l’absence de volonté de l’Algérie de reprendre les négociations sous le format des « tables rondes », afin d’aboutir à une solution politique négociée qui puisse mettre fin à cette affaire qui traîne depuis près d’un demi-siècle.
Parallèlement, le SG de l’Onu souligne qu’ : « au cours de la période considérée, le Maroc a continué à intensifier le développement d’infrastructures, de projets d’énergie renouvelable et d’activités commerciales à l’ouest du mur ».
Il n’est nulle part fait mention, dans le rapport onusien, d’une quelconque forme de ségrégation opérée par les autorités marocaines entre les habitants des provinces du Sud qui en sont originaires et ceux qui s’y sont installés après le départ du colonisateur espagnol.
Tous sont Marocains et tous bénéficient, au même titre, des richesses produites dans les provinces du Sud où ils résident. C’est également le cas des Marocains originaires des provinces du Sud résidant dans les autres provinces du royaume, le ségrégationnisme n’étant pas une valeur marocaine.
Le long du Sud des côtes atlantiques, des chalutiers russes et asiatiques attendent que leurs confrères européens soient condamnés au chômage.
La raison invoquée pour justifier cette annulation serait l’absence du consentement explicite des populations des provinces du Sud du Maroc.
Les consultations auprès des habitants des provinces du Sud, qui ont précédé la conclusion des accords de 2019, pour vérifier que ces derniers leurs profitent réellement, auraient été trop inclusifs, la CJUE prônant plutôt la ségrégation.
L’Ue tente, en effet, d’imposer une distinction, parmi les Marocains habitants desdites provinces, entre ceux qui en sont originaires et ceux qui s’y sont installés après la récupération du Sahara, auparavant sous colonisation espagnole, en 1975.
La CJUE n’est pas l’Onu, pour décider qui est en droit de donner son avis parmi les habitants des provinces du Sud, qui s’expriment déjà lors des élections législatives et locales.
Car, c’est un autre son de cloche que l’on entend du côté du siège des Nations Unies, à New-York, où le Conseil de sécurité examine, au courant de ce mois d’octobre, les dernières évolutions de l’affaire du Sahara, avant d’annoncer sa résolution relative au prolongement, pour une autre année, du mandat de la MINURSO.
La Suisse, qui assume la présidence tournante du CS de l’Onu en octobre, a planifié trois rencontres au sujet de l’affaire du Sahara, celle du 16 octobre étant consacrée à l’audition du rapport du SG de l’Onu, Antonio Guterres, dont le contenu a déjà été diffusé par les médias.
Guterres a mis l’accent sur deux points essentiels. La futilité des agitations pseudo-guerrières du polisario, cherchant surtout à maintenir dans la région des « tensions de basse intensité ». Et l’absence de volonté de l’Algérie de reprendre les négociations sous le format des « tables rondes », afin d’aboutir à une solution politique négociée qui puisse mettre fin à cette affaire qui traîne depuis près d’un demi-siècle.
Parallèlement, le SG de l’Onu souligne qu’ : « au cours de la période considérée, le Maroc a continué à intensifier le développement d’infrastructures, de projets d’énergie renouvelable et d’activités commerciales à l’ouest du mur ».
Il n’est nulle part fait mention, dans le rapport onusien, d’une quelconque forme de ségrégation opérée par les autorités marocaines entre les habitants des provinces du Sud qui en sont originaires et ceux qui s’y sont installés après le départ du colonisateur espagnol.
Tous sont Marocains et tous bénéficient, au même titre, des richesses produites dans les provinces du Sud où ils résident. C’est également le cas des Marocains originaires des provinces du Sud résidant dans les autres provinces du royaume, le ségrégationnisme n’étant pas une valeur marocaine.
Le long du Sud des côtes atlantiques, des chalutiers russes et asiatiques attendent que leurs confrères européens soient condamnés au chômage.