La médaille sera vendue aux enchères jeudi à New York par la société Christie's, qui l'évalue entre 400.000 et 600.000 dollars, dans un contexte d'engouement des collectionneurs, prêts à débourser des millions pour s'offrir des souvenirs de moments de légende du sport.
- «Un jour extraordinaire» -
Ce 18 octobre, Bob Beamon s'en souvient comme d'un «jour extraordinaire». Arrivé en finale in extremis, après deux essais mordus en qualifications, l'athlète tient surtout à valider son premier saut en évitant de rater la planche ou sa réception.
A 8,90 m, le record du monde est pulvérisé de 55 cm et il faudra attendre les championnats du monde de Tokyo en 1991, et le duel resté légendaire entre Mike Powell et Carl Lewis, pour voir mieux, avec le saut à 8,95 m de Powell. Mais 55 ans et 13 éditions des JO d'été plus tard, Bob Beamon détient toujours le record olympique du saut en longueur.
Si Mexico-68 est rentré l'histoire, c'est surtout pour le geste des sprinters Américains Tommie Smith et John Carlos, exclus à vie des JO après avoir levé un poing ganté de noir sur le podium du 200 mètres en protestation contre les discriminations des Afro-Américains aux Etats-Unis.
Le lendemain, Bob Beamon était monté sur le podium, chaussettes noires remontées et visibles et il avait aussi levé le poing, dans un geste similaire.
Aujourd'hui, c'est sa passion retrouvée pour la musique qui l'enthousiasme. Bob Beamon s'est remis à la batterie et aux percussions, qu'il avait abandonnées adolescent, «parce que le sport passait avant tout le reste». Né dans le Queens de New York, Robert Beamon n'avait pas un an quand sa mère était morte de la tuberculose et il n'avait pas connu son père.
Titre de l'album: «Olimpik Soul».
«J'ai 77 ans (...) J'en ai profité (...) Et le temps est venu pour moi de transmettre (la médaille) à quelqu'un qui apprécie l'exploit sportif réalisé le 18 octobre 1968 au Stade olympique universitaire de Mexico,» a souligné Bob Beamon dans un entretien au téléphone avec l'AFP, quand on lui a demandé pourquoi il se séparait de cette prestigieuse récompense.
«Cette vente aux enchères a été une excellente manière de mettre en valeur la médaille, mais aussi de préserver son souvenir», ajoute-t-il, en imaginant que l'acheteur, qu'il soit un collectionneur ou une institution, voudra «l'exposer» à l'approche des Jeux olympiques de Paris.
- «Un jour extraordinaire» -
Ce 18 octobre, Bob Beamon s'en souvient comme d'un «jour extraordinaire». Arrivé en finale in extremis, après deux essais mordus en qualifications, l'athlète tient surtout à valider son premier saut en évitant de rater la planche ou sa réception.
«A ma grande surprise, ce n'était pas seulement un saut (réussi), c'était un incroyable moment d'histoire», se remémore-t-il. «Tout était parfait, le vent était parfait, le temps était parfait».
A 8,90 m, le record du monde est pulvérisé de 55 cm et il faudra attendre les championnats du monde de Tokyo en 1991, et le duel resté légendaire entre Mike Powell et Carl Lewis, pour voir mieux, avec le saut à 8,95 m de Powell. Mais 55 ans et 13 éditions des JO d'été plus tard, Bob Beamon détient toujours le record olympique du saut en longueur.
Si Mexico-68 est rentré l'histoire, c'est surtout pour le geste des sprinters Américains Tommie Smith et John Carlos, exclus à vie des JO après avoir levé un poing ganté de noir sur le podium du 200 mètres en protestation contre les discriminations des Afro-Américains aux Etats-Unis.
Le lendemain, Bob Beamon était monté sur le podium, chaussettes noires remontées et visibles et il avait aussi levé le poing, dans un geste similaire.
Aujourd'hui, c'est sa passion retrouvée pour la musique qui l'enthousiasme. Bob Beamon s'est remis à la batterie et aux percussions, qu'il avait abandonnées adolescent, «parce que le sport passait avant tout le reste». Né dans le Queens de New York, Robert Beamon n'avait pas un an quand sa mère était morte de la tuberculose et il n'avait pas connu son père.
«Ma chance, dit-il aujourd'hui, c'est que j'ai enregistré un album avec un groupe de jazz, funk, hip-hop, qui s'appelle +Stix bones and the bone squad+. Et je m'amuse beaucoup».
Titre de l'album: «Olimpik Soul».