« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l'armée a abattu hier (samedi) trois dangereux terroristes, en l'occurrence le terroriste Debar Boumediene, le terroriste Hamneche Ibrahim et le terroriste Alali Mohamed, lors d'une opération de fouille et de ratissage à El Attaf, dans la préfecture de Ain Defla », précise le communiqué du ministère algérien de la défense.
Ce qui n’est pas indiqué dans le communiqué, ce sont les échanges de coups de feu enregistrés, le 26 juillet, dans une caserne d’Oran, ville de l’Ouest algérien où de nouveaux échanges de tirs à l’arme automatique ont également été signalés le 28 juillet.
Que se passe-t-il dans le pays voisin de l’Est ?
Ce qui n’est pas indiqué dans le communiqué, ce sont les échanges de coups de feu enregistrés, le 26 juillet, dans une caserne d’Oran, ville de l’Ouest algérien où de nouveaux échanges de tirs à l’arme automatique ont également été signalés le 28 juillet.
Que se passe-t-il dans le pays voisin de l’Est ?
Du Nord au Sud
Il n’est, malheureusement, pas possible de compter sur les médias algériens aux ordres pour éclairer sur cette étrange situation, qui n’est pas sans rappeler la guerre civile en Algérie, qui s’est étendue de 1992 à 2002 (la tristement célèbre « décennie noire »).
Depuis lors, les services de sécurité algériens font bien état, de temps en temps, de la capture de quelques terroristes, voire d’accrochages avec des bandes terroristes, mais c’est généralement au Sud de l’Algérie que de tels évènements sont signalés.
Les incidents qui se sont déroulés récemment ont tous eu lieu au Nord, normalement sécurisé depuis 22 ans.
Le Sud de l’Algérie n’est pas paisible, non plus. Depuis l’avance vers le Nord des forces armées maliennes, à la poursuite des groupes séparatistes armés de l’Azawad, des accrochages ont lieu aux frontières avec l’Algérie, dont les médias du pays voisin de l’Est font peu état.
Le plus difficile à gérer pour les dirigeants algériens est la présence des mercenaires russes de Wagner au côté des forces armées maliennes, un sujet qui a sûrement dû être abordé lors de la récente visite du président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine Viktorovitch, à Alger.
Au cours de la même semaine, c’est le commandant de l’Africom, le général Michael Langley, qui s’est également rendu à Alger. Susciter autant l’intérêt des deux grandes puissances protagonistes en même temps n’est pas de bon augure.
Depuis lors, les services de sécurité algériens font bien état, de temps en temps, de la capture de quelques terroristes, voire d’accrochages avec des bandes terroristes, mais c’est généralement au Sud de l’Algérie que de tels évènements sont signalés.
Les incidents qui se sont déroulés récemment ont tous eu lieu au Nord, normalement sécurisé depuis 22 ans.
Le Sud de l’Algérie n’est pas paisible, non plus. Depuis l’avance vers le Nord des forces armées maliennes, à la poursuite des groupes séparatistes armés de l’Azawad, des accrochages ont lieu aux frontières avec l’Algérie, dont les médias du pays voisin de l’Est font peu état.
Le plus difficile à gérer pour les dirigeants algériens est la présence des mercenaires russes de Wagner au côté des forces armées maliennes, un sujet qui a sûrement dû être abordé lors de la récente visite du président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine Viktorovitch, à Alger.
Au cours de la même semaine, c’est le commandant de l’Africom, le général Michael Langley, qui s’est également rendu à Alger. Susciter autant l’intérêt des deux grandes puissances protagonistes en même temps n’est pas de bon augure.
Au suivant !
Avec la gifle diplomatique annoncée de la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France, il est probable qu’un putsch militaire soit en préparation pour se débarrasser du chef d’Etat-major, le Général Saïd Chengriha, qui ne compte plus ses ennemis au sein de l’appareil militaire.
Il n’est pas possible d’aller au-delà de simples supputations, tellement les informations en provenance d’Algérie sont rares au sujet de ce qui s’y passe.
Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, qui s’est officiellement déclaré candidat à sa propre succession, le 11 juillet, ne doit plus se sentir aussi rassuré d’atteindre la date des élections présidentielles anticipées du 7 septembre en occupant encore son siège au palais présidentiel d’Al Mouradia.
Le régime algérien, extrêmement vicié, est condamné à disparaître. C’est une perspective inéluctable. Mais tous les pays voisins doivent espérer un atterrissage en douceur, plutôt qu’une implosion du régime algérien, qui risque de transformer ce pays en un trou noir menaçant les autres pays d’Afrique du Nord et du Sahel.
Il n’est pas possible d’aller au-delà de simples supputations, tellement les informations en provenance d’Algérie sont rares au sujet de ce qui s’y passe.
Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, qui s’est officiellement déclaré candidat à sa propre succession, le 11 juillet, ne doit plus se sentir aussi rassuré d’atteindre la date des élections présidentielles anticipées du 7 septembre en occupant encore son siège au palais présidentiel d’Al Mouradia.
Le régime algérien, extrêmement vicié, est condamné à disparaître. C’est une perspective inéluctable. Mais tous les pays voisins doivent espérer un atterrissage en douceur, plutôt qu’une implosion du régime algérien, qui risque de transformer ce pays en un trou noir menaçant les autres pays d’Afrique du Nord et du Sahel.