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Le 13 juillet, l’onde de choc d’une balle de 5,56 mm, tiré d’un fusil automatique AR15 (l’AK47 des Américains) a égratigné l’oreille droite du candidat républicain à l’élection présidentielle du 5 novembre aux Etats-Unis, Donald Trump.
Volant à trois fois la vitesse du son, si la balle l’avait vraiment atteint, Donald Trump aurait vu ajouté son nom sous celui de Robert Kennedy, lui aussi candidat, mais démocrate, à l’élection présidentielle de 1968, assassiné le 6 juin 1968.
Trump pourrait répéter ce qu’avait déclaré avec humour le Général De Gaulle, après avoir échappé à un attentat en août 1962 : « ils tirent comme des cochons ».
Le 15 mai de cette année, Robert Fico, président du gouvernement de Slovaquie, a eu moins de chance que Donald Trump. Il reçoit quatre balles de pistolet, tirées à courte distance. Il y a survécu, mais n’en a réchappé que de très peu.
Shinzo Abe, ancien premier ministre du Japon, n’a eu aucune chance. Il s’est fait mortellement blessé par un ancien soldat, en juillet 2022.
La liste des leaders politiques objets d’attentat, ces derniers temps, est beaucoup plus longue. Tayep Erdogan de Turquie, Vladimir Poutine de Russie, Jair Bolsonaro du Brésil, Nicolas Maduro du Venezuela… autant de rescapés de tentatives d’assassinat, dans l'objectif de mettre brutalement fin à leurs carrières politiques.
Ce phénomène en dit long sur la situation actuelle de la démocratie dans plusieurs pays du monde, les négociations politiques se faisant désormais avec des coups de feu.
Le recours à la violence en politique est l’expression d’un échec à s’imposer sur la scène politique par la seule force des idées, le reflet d’un aveuglement idéologique mortifère.
On ne discute pas avec un adversaire politique que l’on s’est plu pendant longtemps à diaboliser, les médias se chargeant d’amplifier le discours de haine auprès de l’opinion public, on lui tire tout simplement dessus.
Guerres, assassinats, génocides, c’est l’hiver des peuples, qui ont de moins en moins la possibilité de faire entendre leur voix pour dire leur basique espoir de vivre en paix.
Volant à trois fois la vitesse du son, si la balle l’avait vraiment atteint, Donald Trump aurait vu ajouté son nom sous celui de Robert Kennedy, lui aussi candidat, mais démocrate, à l’élection présidentielle de 1968, assassiné le 6 juin 1968.
Trump pourrait répéter ce qu’avait déclaré avec humour le Général De Gaulle, après avoir échappé à un attentat en août 1962 : « ils tirent comme des cochons ».
Le 15 mai de cette année, Robert Fico, président du gouvernement de Slovaquie, a eu moins de chance que Donald Trump. Il reçoit quatre balles de pistolet, tirées à courte distance. Il y a survécu, mais n’en a réchappé que de très peu.
Shinzo Abe, ancien premier ministre du Japon, n’a eu aucune chance. Il s’est fait mortellement blessé par un ancien soldat, en juillet 2022.
La liste des leaders politiques objets d’attentat, ces derniers temps, est beaucoup plus longue. Tayep Erdogan de Turquie, Vladimir Poutine de Russie, Jair Bolsonaro du Brésil, Nicolas Maduro du Venezuela… autant de rescapés de tentatives d’assassinat, dans l'objectif de mettre brutalement fin à leurs carrières politiques.
Ce phénomène en dit long sur la situation actuelle de la démocratie dans plusieurs pays du monde, les négociations politiques se faisant désormais avec des coups de feu.
Le recours à la violence en politique est l’expression d’un échec à s’imposer sur la scène politique par la seule force des idées, le reflet d’un aveuglement idéologique mortifère.
On ne discute pas avec un adversaire politique que l’on s’est plu pendant longtemps à diaboliser, les médias se chargeant d’amplifier le discours de haine auprès de l’opinion public, on lui tire tout simplement dessus.
Guerres, assassinats, génocides, c’est l’hiver des peuples, qui ont de moins en moins la possibilité de faire entendre leur voix pour dire leur basique espoir de vivre en paix.