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Le premier problème identifié par la commission est la décrépitude des bâtiments, souvent anciens et mal maintenus. « La plupart des chambres des résidences visitées sont exiguës, humides, mal aérées et ne fournissent pas un cadre de vie convenable aux étudiants », indique le rapport. Meubles usés, matelas et couvertures détériorés, éclairage et sanitaires défectueux... les conditions de vie dans ces logements sont préoccupantes.
En outre, les équipements communs sont nettement insuffisants au vu du nombre de résidents. Le rapport souligne un manque criant de salles d'étude, terrains de sport, espaces de détente et de loisirs. L'accès à internet est aussi un problème majeur dans de nombreux établissements. « Une refonte totale des services proposés dans les résidences est urgente pour les adapter aux besoins des étudiants d'aujourd'hui », recommande la commission parlementaire.
Surpopulation et tensions fréquentes dues à l'excès de promiscuité
Un autre souci majeur relevé par les parlementaires est la surpopulation excessive due à une offre insuffisante. Avec parfois jusqu'à 4 étudiants par chambre, la promiscuité est extrême, rendant le sommeil et l'étude difficiles. « Cela provoque des tensions importantes et une augmentation des comportements incivils nuisant à la tranquillité des lieux », observent les députés. Ils notent que la pénurie chronique de lits résulte directement du manque de programmes de construction de nouvelles résidences. Le rapport appelle donc à un effort considérable pour « pallier la pénurie actuelle et les conditions indignes qu'elle engendre ».
Insécurité et mauvais entretien des résidences universitaires
D'un point de vue sanitaire, le bilan de la commission est tout aussi alarmant.
Saleté, odeurs désagréables... autant de signes d'un entretien insuffisant dans les résidences visitées. « La propreté lamentable de certains espaces est un problème majeur nécessitant une intervention rapide des autorités », alerte le rapport. Il met en évidence le manque flagrant de personnel d'entretien et de maintenance, ainsi que la détérioration des installations sanitaires. Une remise à niveau est nécessaire pour garantir aux résidents des conditions acceptables d'hygiène et de santé publique.
Un autre problème soulevé par le rapport est l'augmentation de l'insécurité dans les résidences universitaires.
Le document mentionne des systèmes de surveillance et de contrôle d'accès « presque inexistants » dans certains établissements. Les députés déplorent la recrudescence des intrusions, vols et agressions. Des pratiques comme le bizutage et l'extorsion y sont également courantes, faute de supervision adéquate. « L'absence actuelle de sanctions ne fait qu'encourager la continuation de ces comportements », s'inquiète le rapport parlementaire.
Modèle de gestion obsolète et sous-financement chronique
De manière plus générale, la commission constate l'obsolescence du modèle de gestion des résidences universitaires, trop centralisé et bureaucratique pour répondre aux défis actuels. Elle appelle à une plus grande responsabilisation des établissements et des collectivités locales pour une gestion plus adaptée aux réalités locales. Mais surtout, le rapport critique le sous-financement chronique de l'État dans les infrastructures universitaires. Avec des budgets de maintenance réduits et des programmes immobiliers stagnants, la situation déplorable du logement étudiant était inévitable.
Vers un vaste programme de rénovation et d'agrandissement des résidences universitaires
Face à ce bilan peu flatteur, les députés exhortent le gouvernement à lancer un vaste programme de rénovation des résidences existantes, pour les rendre salubres et sécurisées, tout en modernisant les services proposés. Ils demandent aussi un plan ambitieux de construction de nouvelles résidences pour pallier la pénurie actuelle.
« Seul un investissement conséquent permettra de transformer radicalement ce secteur et d'offrir aux étudiants des conditions de logement décentes », insiste le rapport. Il recommande également une plus grande participation du secteur privé à travers des partenariats public-privé, pour accélérer le développement d'une offre de logements abordables de qualité.
Un an après le début de cette mission, les députés tirent la sonnette d'alarme. Par ce réquisitoire impitoyable, ils cherchent à éveiller la conscience des autorités sur l'urgence d'intervenir en faveur des résidences universitaires, souvent négligées dans l'enseignement supérieur.
En outre, les équipements communs sont nettement insuffisants au vu du nombre de résidents. Le rapport souligne un manque criant de salles d'étude, terrains de sport, espaces de détente et de loisirs. L'accès à internet est aussi un problème majeur dans de nombreux établissements. « Une refonte totale des services proposés dans les résidences est urgente pour les adapter aux besoins des étudiants d'aujourd'hui », recommande la commission parlementaire.
Surpopulation et tensions fréquentes dues à l'excès de promiscuité
Un autre souci majeur relevé par les parlementaires est la surpopulation excessive due à une offre insuffisante. Avec parfois jusqu'à 4 étudiants par chambre, la promiscuité est extrême, rendant le sommeil et l'étude difficiles. « Cela provoque des tensions importantes et une augmentation des comportements incivils nuisant à la tranquillité des lieux », observent les députés. Ils notent que la pénurie chronique de lits résulte directement du manque de programmes de construction de nouvelles résidences. Le rapport appelle donc à un effort considérable pour « pallier la pénurie actuelle et les conditions indignes qu'elle engendre ».
Insécurité et mauvais entretien des résidences universitaires
D'un point de vue sanitaire, le bilan de la commission est tout aussi alarmant.
Saleté, odeurs désagréables... autant de signes d'un entretien insuffisant dans les résidences visitées. « La propreté lamentable de certains espaces est un problème majeur nécessitant une intervention rapide des autorités », alerte le rapport. Il met en évidence le manque flagrant de personnel d'entretien et de maintenance, ainsi que la détérioration des installations sanitaires. Une remise à niveau est nécessaire pour garantir aux résidents des conditions acceptables d'hygiène et de santé publique.
Un autre problème soulevé par le rapport est l'augmentation de l'insécurité dans les résidences universitaires.
Le document mentionne des systèmes de surveillance et de contrôle d'accès « presque inexistants » dans certains établissements. Les députés déplorent la recrudescence des intrusions, vols et agressions. Des pratiques comme le bizutage et l'extorsion y sont également courantes, faute de supervision adéquate. « L'absence actuelle de sanctions ne fait qu'encourager la continuation de ces comportements », s'inquiète le rapport parlementaire.
Modèle de gestion obsolète et sous-financement chronique
De manière plus générale, la commission constate l'obsolescence du modèle de gestion des résidences universitaires, trop centralisé et bureaucratique pour répondre aux défis actuels. Elle appelle à une plus grande responsabilisation des établissements et des collectivités locales pour une gestion plus adaptée aux réalités locales. Mais surtout, le rapport critique le sous-financement chronique de l'État dans les infrastructures universitaires. Avec des budgets de maintenance réduits et des programmes immobiliers stagnants, la situation déplorable du logement étudiant était inévitable.
Vers un vaste programme de rénovation et d'agrandissement des résidences universitaires
Face à ce bilan peu flatteur, les députés exhortent le gouvernement à lancer un vaste programme de rénovation des résidences existantes, pour les rendre salubres et sécurisées, tout en modernisant les services proposés. Ils demandent aussi un plan ambitieux de construction de nouvelles résidences pour pallier la pénurie actuelle.
« Seul un investissement conséquent permettra de transformer radicalement ce secteur et d'offrir aux étudiants des conditions de logement décentes », insiste le rapport. Il recommande également une plus grande participation du secteur privé à travers des partenariats public-privé, pour accélérer le développement d'une offre de logements abordables de qualité.
Un an après le début de cette mission, les députés tirent la sonnette d'alarme. Par ce réquisitoire impitoyable, ils cherchent à éveiller la conscience des autorités sur l'urgence d'intervenir en faveur des résidences universitaires, souvent négligées dans l'enseignement supérieur.