L’artiste, devenu une figure emblématique de la scène musicale grâce à des titres tels que « Billets verts » et « Madrina », a été interpellé à Casablanca, au Maroc. Cette arrestation fait suite à l’émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre, en raison d’accusations d’enlèvement et de séquestration.

D’après les informations rapportées par "Le Nouvel Obs", Maes aurait tenté de se rendre au Maroc depuis Dubaï, où il réside actuellement, peu de temps avant la visite officielle du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, aux Émirats arabes unis. Ce choix de timing suscite des interrogations quant aux raisons de ce déplacement.

Un passif judiciaire déjà conséquent

Ce n’est pas la première fois que Maes se retrouve confronté à des problèmes judiciaires. En 2018, il avait été impliqué dans une affaire de violences en réunion à la sortie d’un studio d’enregistrement à Paris, ce qui lui avait valu un procès devant le tribunal correctionnel de Paris. Plus récemment, le 5 juin dernier, il a été condamné en son absence à 10 mois de prison ferme et à une amende de 10 000 euros. Son absence lors des audiences prévues en octobre 2023 et juin 2024 a contribué à compliquer davantage sa situation. Selon son avocate, Me Diane de Condé, son client n’a pas pu se présenter en raison de restrictions de déplacement imposées par les autorités émiraties.

Un avenir incertain

Ces nouveaux démêlés judiciaires jettent une ombre sur l’avenir personnel et professionnel de Maes. Bien que son influence dans le monde du rap demeure incontestable, ces affaires risquent d’altérer son image auprès de ses fans et de limiter ses opportunités sur la scène internationale. L’artiste devra désormais faire face à la justice pour répondre aux accusations qui pèsent contre lui..