Le rappeur Lomepal nie les accusations de viol et prévoit de coopérer avec la justice


Rédigé par Rokia Dhibat le Lundi 7 Aout 2023

Le rappeur Antoine Valentinelli fait l'objet d'une enquête pour des accusations de viol suite au dépôt d'une plainte en 2020 concernant des incidents survenus en 2017.



Le rappeur Lomepal est actuellement sous le coup d'une enquête préliminaire pour des allégations de viol, suite au dépôt d'une plainte en 2020 concernant des événements survenus en 2017 à l'étranger. Dans une déclaration faite jeudi, il a catégoriquement nié toutes les accusations portées contre lui, et a exprimé sa disposition à coopérer pleinement avec le système judiciaire.

Bien qu'il ait admis dans un message étendu publié sur son compte Instagram Stories avoir eu de "nombreuses relations" au début de sa carrière, qu'il décrit comme des "rencontres de fin de soirée" ou des "relations d'un soir", l'artiste âgé de 31 ans a affirmé qu'il n'a jamais contraint quiconque à faire quoi que ce soit.
 
"Est-ce que j'ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu'il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire", a-t-il écrit sur son compte Instagram.

Investigations commencées

 D'après les informations du journal Le Parisien, la plaignante serait une personne connaissant le rappeur. Les événements présumés se seraient déroulés en 2017 à New York. Suite à une demande de l'AFP, le parquet de Paris a confirmé le lancement d'une enquête judiciaire pour viol et a précisé que les investigations étaient en cours. L'enquête a été confiée au 3e district de la police judiciaire (DPJ) de Paris, comme annoncé par Actu Paris.

Dans un message étendu publié sur son compte Instagram, Antoine Valentinelli, connu sous son nom réel, relate avoir eu diverses relations au cours de ses premières années de carrière. Il mentionne également l'existence de rumeurs extravagantes et entièrement fabriquées circulant dans l'industrie musicale. Ces rumeurs prétendent que des femmes seraient rémunérées et signeraient des accords de confidentialité, entre autres affirmations farfelues.

Le rappeur déclare avoir entendu ces allégations depuis des mois, les qualifiant d'absurdes et de fausses. Il souligne que de telles histoires n'ont tout simplement jamais existé, mais qu'elles persistent, se propageant inlassablement sur les réseaux sociaux et dans des médias en ligne.

Une rumeur persistante

Cette plainte survient dans un contexte de méfiance envers l'artiste sur les plateformes de médias sociaux. À la fin du mois de juillet, Jenna Boulmedaïs, rédactrice en chef du média indépendant Joly Môme, avait pris la parole sur Instagram pour dénoncer des comportements abusifs ou inappropriés de la part du rappeur âgé de 31 ans.

La journaliste avait signalé avoir entendu "des témoignages de femmes dans l'industrie musicale qui ont été confrontées à des gestes déplacés et non sollicités de la part d'Antoine Lomepal". Elle avait également noté que "l'ensemble de l'industrie musicale en est consciente". Suite à cette publication, Jenna Boulmedais a reçu des menaces et a fait l'objet d'une plainte de la part de la Fédération française de musique, selon les déclarations de son avocat Me Anthony Winkel, comme rapporté par l'AFP.



LODJ avec AFP




Lundi 7 Aout 2023
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