Le polisario se plaint de la concurrence déloyale


Rédigé par le Lundi 4 Mars 2024



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Brahim Ghali, alias Benbatouche, le caïd de tous les polisariens, bouillonne depuis quelques jours d’une rage à peine contenue.

Ce « Ould Rhamna », bac-10, devenu l’icône des tous les parasites sociaux, affabulateurs et escrocs de tout acabit pour être parvenu à se la couler douce, lui et sa bande de bras cassés, aux frais du peuple algérien, compte déposer plainte auprès des plus hautes instances mafieuses de la planète pour concurrence déloyale.

Des informations circulent, en effet, dernièrement à Alger, selon lesquelles de tristes individus, qui se disent rifains et encore plus véreux que lui, auraient également réussi à se faire prendre en charge par la junte algérienne, avec pignon sur rue dans la capitale du pays voisin de l’Est.

Un véritable crime de lèse-malfaiteur !

Non pas que Benbatouche doute, de quelque manière que ce soit, de la stupidité des caporaux qui tiennent les rênes du pouvoir à Alger.

Après tout, lui-même, à l’instar de ses défunts prédécesseurs, Mustapha Sayed et Mohamed Abdelaziz, mène la belle vie au crochet du peuple algérien, après avoir promis à ses dirigeants une bonne baignade dans les eaux de l’océan Atlantique, avec sardines au déjeuner.

Une promesse qu’il sait très bien ne jamais pouvoir tenir, soit dit en passant. Mais qu’importe. A partir du moment que les imbéciles galonnés d’Alger continuent d’y croire, il n’avait, jusqu’à présent, aucune raison de se plaindre.

Un pigeon pour deux renards

Mais voilà que de nouveaux venus aux antécédents plus que douteux, qui suscitent le dégout même des pires criminels de la Mocro mafia sévissant au plat pays et aux pays bas, viennent marcher sur ses plates-bandes et prétendre à leur part du gâteau algérien.

Mais n’est, quand même pas, traître à sa patrie dûment rémunéré par Alger qui le veut. Lui, Benbatouche, est le légitime héritier d’une vieille lignée de traîtres polisariens, qui ont perfectionné, au fil des décennies, l’art de se faire entretenir par la junte algérienne en leur vendant du vent chaud et sec du désert.

Ce n’est pas, non plus, par égoïsme que Benbatouche voit d’un mauvais œil ces confrères venant du Nord pour chercher à plumer aussi le pigeon algérien.

Le polisario, le parti national rifain, c’est du pareil au même. Tous sont des escrocs patentés et fiers de l’être.

Plus rien à creuser

Le chef des polisariens est tout simplement réaliste. Il n’y en a pas assez pour tout le monde dans une Algérie où le peuple fait la queue pour acheter les plus basiques des denrées alimentaires.

Le général Chengriha, dit couche-culotte en raison de son incontinence urinaire, qui dirige la junte algérienne, et son pantin mal nommé qui squatte le palais présidentiel d’Al Mouradia, ont eu beau étouffer toute contestation populaire en Algérie.

Sous la surface d’eau paisible, le tourbillon du Hirak continue de menacer de tout remettre en cause.

Le choc des losers

Ce n’est, donc, vraiment pas le moment que des arrivistes affamés prétendant descendre des montagnes du Rif, alors que ces ratés débarquent des lointaines plates contrées où ils ne se sont même pas parvenus à devenir de riches dealers de drogues, viennent lui disputer son gagne-pain.

Les polisariens martyrisent les habitants des camps de Tindouf, en Algérie, depuis plus d’un demi-siècle pour prouver leur loyauté aux caporaux d’Alger.

Benbatouche défie ses concurrents en affabulations & escroqueries du parti national rifain d’arriver juste à poser pied au Rif sans se faire lyncher par la population.

Les polisariens ne peuvent pas, non plus, s’aventurer au Sahara marocain, sans passer de vie à trépas. Mais eux, au moins, ils se font tirer dessus par les drones des Forces Royales Air. Se faire chasser par des jets de pierre, c’est tout de même humiliant.

Sales temps pour les séparatistes

Et puis les temps se font plus durs et les affaires marchent moins bien, aux environs de Lahmada de Tindouf.

Le garde du corps personnel du président mauritanien vient de se faire abattre dans cette zone de non-droit, lors d’une énième inauguration du poste frontalier entre l’Algérie et la Mauritanie. Nombre de pays occidentaux ont déconseillé à leurs ressortissants d’y mettre les pieds.

Plus au Sud, ce sont les Maliens qui ont déclaré la chasse ouverte aux groupes armés jihadistes de l’Azawad, avec l’appui des terribles mercenaires russes de Wagner. Il n’est plus de bon ton de s’afficher séparatiste dans cette région.

Alors, ce ne sont pas de vulgaires voyous qui peuvent au mieux jouer au chat et à la souris avec les polices belges et hollandaises, qui vont venir maintenant arracher le pain de la bouche de Benbatouche et de sa bande de pieds nickelés.

Médiocres de toute l’Afrique du Nord, unissez-vous !

Pourtant, juste quelques temps avant de recevoir cette inquiétante nouvelle, Benbatouche avait cru voir une lueur d’espoir dans un ciel géopolitique régional plutôt gris.

Le gnome d’Al Mouradia venait de lui faire part de la création d’une association des Etats faillis et fantômes de la région. Cette nouvelle entité ne compte pour l’instant que trois membres, mais tous les médiocres devraient pouvoir y trouver leur place.

Benbatouche se dit, toutefois, qu’il n’y a pas de raison de trop s’inquiéter. Les trois pelés deux tondus qui composent le parti national rifain n’ont aucune chance de faire de l’ombre à lui et sa bande de foireux.

Il pourrait les inviter à déguster un thé sahraoui en zone démilitarisée et l’on n’en entendra plus jamais parlé. Au plus, en restera-t-il des cadavres déchiquetés et calcinés, les drones marocains étant très précis à ce sujet.

Loués soient les insecticides « made in Maroc », dont même Benbatouche est bien obligé de reconnaître autant l’efficacité que les bienfaits.




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Lundi 4 Mars 2024
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