A travers la résolution 2703 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 30 octobre par 13 voix, sans aucune voix contre, mais deux abstentions, le mandat de la Minurso a été prolongé d’une année.

L’initiative marocaine d’autonomie des provinces du Sud du royaume, présentée en 2007, a été, par ailleurs, encore une fois mise en avant par l’instance onusienne en tant que « base sérieuse et crédible » pour solutionner l’affaire du Sahara.

Le Maroc s’en est félicité, dans un communiqué du ministère des affaires étrangères. L’attachement au respect du Droit international est l’un des piliers de la diplomatie marocaine.

De son côté, le polisario, pas plus satisfait de la résolution onusienne que son parrain algérien, a publié un communiqué « de guerre », numéroté 901, la revendication, sans gêne aucune, de l’attaque à la roquette contre les populations civiles de Smara, qui a eu lieu la nuit du 28 au 29 octobre.

Comme si cet aveu avec aplomb ne suffisait pas, le représentant du polisario à New-York, Sidi Mohamed Omar, infiltré clandestinement dans la salle de presse de l’enceinte onusienne par le représentant de l’Afrique du Sud à l’Onu, a motivé l’attaque terroriste du poliario contre les populations civiles de Smara par le besoin de mener la « lutte armée » par « tous les moyens ».

Dont acte.

Chaque camp a formellement choisit sa méthode. Le Maroc reste attaché au respect du Droit international, alors que le polisario opte pour le terrorisme à visage découvert.

L’attaque à la roquette contre Smara du 29 octobre a, d’ailleurs, donné lieu à l’ouverture d’une enquête sous l’égide du procureur général du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune.

Une procédure judiciaire a été, donc, entamée, dont les résultats vont finir sur le bureau du secrétaire général des Nations Unies. Le rapport établi par la Minurso, présente sur les lieux à Smara, le soir des attentats terroristes, ira en renforcer les conclusions.

Il est à remarquer que les Forces Armées Royales (FAR), au professionnalisme avéré, n’ont mené aucune opération vengeresse contre le polisario, installé dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Tout se déroule, du côté marocain, dans le respect des lois.

Une fois que la communauté internationale sera légalement amenée à déclarer le polisario organisation terroriste, ce que le Maroc clame depuis des décennies, Rabat n’aura plus d’interlocuteur pour négocier, si ce n’est directement avec Alger.

Echec et mat (Al Cheikh mat).