Une attractivité en forte croissance qui interpelle
La fascination des pays arabes pour l’automobile ne cesse de croître, traduisant un attachement culturel et une ambition économique. Cependant, derrière les chiffres flatteurs, une question demeure : cet amour pour la voiture est-il un moteur de développement ou un piège économique ?
Selon le rapport sectoriel 2024 de Dhaman, le secteur automobile arabe a attiré 184 projets étrangers depuis 2003, totalisant 25 milliards de dollars d’investissements et générant 102 000 emplois. Des pays comme l’Arabie saoudite, le Maroc, les Émirats arabes unis, l’Algérie et l’Égypte concentrent 79 % des projets, reflétant leur attractivité pour les investisseurs étrangers. Parmi eux, la Chine se distingue avec 27 projets pour un coût de près de 8 milliards de dollars. Nissan, Renault et Human Horizon Group figurent parmi les leaders en termes de volume de projets, d’emplois créés et de montants investis.
Les ventes de véhicules dans les pays arabes devraient dépasser 2,3 millions d’unités en 2024, avec une part de 2,4 % du marché mondial. Cependant, cette dynamique pose plusieurs défis. L’augmentation moyenne du parc automobile à 307 véhicules pour 1 000 habitants d’ici fin 2024 soulève des questions sur l’impact environnemental et les infrastructures. Les importations, dominées par le Japon, atteignent 97 milliards de dollars en 2023, témoignant d’une dépendance extérieure alarmante.
L'essor des réexportations dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a permis une hausse de 29 % des exportations de véhicules en 2023, atteignant 29 milliards de dollars. Cependant, cette croissance masque une forte concentration des échanges dans seulement cinq pays, dont le Maroc. La montée des importations, avec une prédominance des véhicules de transport de personnel, interroge sur la capacité de la région à diversifier son offre industrielle.
Le secteur automobile arabe, bien que prometteur, soulève des questions cruciales. Les investissements massifs peuvent-ils être soutenables dans un contexte économique mondial instable ? Et surtout, l’omniprésence des voitures dans les rues arabes reflète-t-elle un progrès réel ou un modèle de consommation exacerbé ? À l’heure où la transition énergétique devient une urgence planétaire, les pays arabes devront repenser leur stratégie pour équilibrer développement économique et durabilité.
Selon le rapport sectoriel 2024 de Dhaman, le secteur automobile arabe a attiré 184 projets étrangers depuis 2003, totalisant 25 milliards de dollars d’investissements et générant 102 000 emplois. Des pays comme l’Arabie saoudite, le Maroc, les Émirats arabes unis, l’Algérie et l’Égypte concentrent 79 % des projets, reflétant leur attractivité pour les investisseurs étrangers. Parmi eux, la Chine se distingue avec 27 projets pour un coût de près de 8 milliards de dollars. Nissan, Renault et Human Horizon Group figurent parmi les leaders en termes de volume de projets, d’emplois créés et de montants investis.
Les ventes de véhicules dans les pays arabes devraient dépasser 2,3 millions d’unités en 2024, avec une part de 2,4 % du marché mondial. Cependant, cette dynamique pose plusieurs défis. L’augmentation moyenne du parc automobile à 307 véhicules pour 1 000 habitants d’ici fin 2024 soulève des questions sur l’impact environnemental et les infrastructures. Les importations, dominées par le Japon, atteignent 97 milliards de dollars en 2023, témoignant d’une dépendance extérieure alarmante.
L'essor des réexportations dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a permis une hausse de 29 % des exportations de véhicules en 2023, atteignant 29 milliards de dollars. Cependant, cette croissance masque une forte concentration des échanges dans seulement cinq pays, dont le Maroc. La montée des importations, avec une prédominance des véhicules de transport de personnel, interroge sur la capacité de la région à diversifier son offre industrielle.
Le secteur automobile arabe, bien que prometteur, soulève des questions cruciales. Les investissements massifs peuvent-ils être soutenables dans un contexte économique mondial instable ? Et surtout, l’omniprésence des voitures dans les rues arabes reflète-t-elle un progrès réel ou un modèle de consommation exacerbé ? À l’heure où la transition énergétique devient une urgence planétaire, les pays arabes devront repenser leur stratégie pour équilibrer développement économique et durabilité.