Le kratos du demos




Il n’y aura pas un tiers mais un quart de femmes au sein du parlement en cette fin d’année 2021. Mais en 2016, on n’en constatait qu’un cinquième. L’évolution est présente ! Peut-être verrons-nous un tiers en 2026.
 
On va, doucement mais sûrement, vers cette égalité femmes/hommes au parlement. Ce qui est une prouesse, car on remarque ce défaut dans des pays dits « développés ». Six femmes sont à signaler au sein du nouveau gouvernement. Aucune ne porte de foulard ou « fichu », comme le disait Feu Sa Majesté le Roi Hassan II. Et une seule est ministre déléguée ! Toutes ministres avec un portefeuille ministériel !
 
 
 
Ce n’est pas un détail essentiel. Mais il est à noter, afin que les personnes qui ne connaissent pas le Royaume du Maroc saisissent l’ouverture d’esprit unique présente dans le pays. Au Maroc, il y a cette liberté de s’habiller de cette façon ou d’une autre. Ces six femmes se veulent modernes, instruites, dynamiques, engagées et expérimentées.

Tout comme le nouveau ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, M. Chakib Benmoussa, qui ne peut qu’insuffler un nouvel espoir. Au vu de ses exploits dans toutes les responsabilités qui lui ont été confiées et de par sa patience et sa bienveillance envers tous ses interlocuteurs, sans jamais biaiser le respect de quiconque. Un intellectuel véritable qui sait communiquer pédagogiquement, avec une réelle ouverture d’esprit et un sens des responsabilités. Sa mission d’Ambassadeur de Sa Majesté à Paris vient de cesser. Il est un exemple parmi d’autres ministres prometteurs.
 
 
 
D’autres hommes, beaucoup plus jeunes mais motivés et expérimentés, avec un parcours universitaire cosmopolite, issus d’un parti jeune vis-à-vis des deux autres, mettent en exergue ce que CSS considèrerait comme un nouveau départ, empli d’optimisme pour l’un des pays les plus sûrs au monde. En effet, il est difficile de pouvoir en parler, mais cette équipe fait émerger une croyance d’honnêteté, de transparence, de projets concrets et viables qui aboutiraient.

Une recette composée d’alchimie, mêlant le traditionnel, le sincère, le moderne, pour un meilleur développement envisagé d’ici à 2026. Pour ce qui est de ministres qui ont conservé leur poste, il est nécessaire de rappeler que certains ministères sont dits « de souveraineté », l’une des clés de la belle stabilité du pays, et ne requièrent ni appartenance à un parti ni choix du Chef de gouvernement, car cela reste à la bienveillante volonté de Sa Majesté le Roi Mohamed VI.
 
 
 
On en est même arrivés à devoir réduire les responsabilités de certaines femmes car elles se voyaient cumuler des mandats, et pas des moindres ! Ministre et Maire, car Rabat, Casablanca et Marrakech ont toutes trois vu une femme Maire pour gérer ces métropoles. Ce cumul de mandats est généralement observé auprès des hommes, c’est donc une preuve de la force des femmes Marocaines.
On peut aussi parler des régions : il y a douze régions au Maroc. Madame Mbarka Bouaïda, éduquée, instruite, cultivée, ouverte d’esprit, polyglotte, a été ministre à plusieurs reprises, et elle avait été élue première femme présidente de région. Elle a été réélue avec un résultat proche des 65%. Pour une région importante du sud du pays, Guelmim-Oued Noun. Elle n’est plus la seule femme présidente de région, mais elle a ouvert la voie aux femmes d’envergure, à son instar. Les élections Marocaines de 2021, malgré la pandémie et ses conséquences, ont été exemplaires. Le monde entier en est conscient. Il faut le dire, non juste le penser.
 
 
 
Alors que règne l’incertitude en France quant aux prochaines élections présidentielles et législatives de 2022, où l’on aimerait voir émerger une belle cohésion pour ce beau pays. Effectivement, à suivre les débats, on remarque beaucoup de polémiques qui se créent, et pourtant l’essentiel est de rassembler, pas de diviser. Il faut dialoguer, respecter ce beau principe, « civilisé », du contradictoire, faire preuve d’empathie, respecter les dires de chacun, argumenter afin de défendre des positions, car aller vers la colère, la violence verbale, ne peut mener qu’à la stagnation.

Il n’est pas trop tard pour réagir. Pour cela, il faut s’unir dans un dialogue constructif et logique, qui ait un sens pour les citoyens français, à long terme. Non à court terme, ce qui ferait penser à certaines positions évoquées par les futurs candidats, car ce sont des projets qui se voient finalement considérés comme puérils et dénués de réflexion. Il faut, encore une fois, analyser les dires des candidats, et non sauter sur ses grands chevaux dès lors qu’un individu prononce des mots en public, en direct.
 
 
 
On conclut ces idées par Douglas MacArthur : « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. »
 
 
 
Par Constant San Sophism


Mardi 16 Novembre 2021

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