Des rumeurs espagnoles et...gazeuses ?
ça sent le gaz...Du côté marocain on ne "pipe" mot, du côté ibérique, les gros titres s'accaparent le Gazoduc Maghreb-Europe. Des rumeurs ? Au mieux, des allégations ? Il retourne d'un présumé "blocage" , " torpillage" d'une reconduction de contrat.
En clair, Le Maroc en bouderait les négociations.
Pour rappel, l'échéance du contrat est fixé au mois de Novembre prochain. Un projet datant de 1996, plutôt géopolitique qu'économique. Le but ? rasséréner le climat algéro-marocain. Le pipeline va de l'Algérie à l'Espagne, transite par le Maroc. La géopolitique, ce maître-mot, car les ponctions de transit, reviennent à quelques 500 MDS. Le Maroc pourrait royalement s'en passer...
et si tout ça n'était que "mascarade" ? Les agitateurs en font une lecture biaisée, sur fond d'escalade, enclenchée par le Maroc, dit-on, dans une logique " Tu m'as fait, je t'ai fait". Et si l'escalade venait plutôt d'Espagne ? Que les fake-news en furent la portée ? Peut-être un alibi à tête renversée pour signer la fin du projet de 1996. Peut-être que ce " torpillage" est ailleurs...
C'est qu'un autre Gazoduc est venu court-circuiter le Maroc, en 2003, acheminant le nécessaire de l'Algérie à l'Epsagne. Un transit direct, offshore. La raison, dit-on, fut que, eu égard d'éventuelles tensions, et Dieu sait qu'il en est, le Maroc pouvait faire pression sur les deux parties...une indépendance, de ce côté, se présentait. De même qu'une raison "soft" circulait dans les canaux d'"apaisements" : Sécuriser l'approvisionnement en cas de panne.
L'Algérie découvre la magie du Gaz !
L'Algérie, tablant sur le gaz et les hydrocarbures, pour le principal de ses recettes, fit une découverte : La politique passe aussi par le Gaz...si L'Espagne fait "bon deal", ceci a un prix ! L'Algérie et ses tarifs préférentiels, n'a d'yeux que pour le Maroc resté à travers gorge.
Le "ceci vaut cela" ici n'est pas exagéré. suffit de retracer les derniers soubresauts en date. Une Espagne qui fait mieux ou pire : Marcher sur les siens et leurs droits bafoués. Des passe-droits, parlons le peu, le " Ghali" tortionnaire, aux petits soins, bravant les illégalités.
N'est-ce pas que l'Algérie abuse de sa place choix jusqu'engouffrer son " binôme" dans un tissu de crise inextricable avec le Maroc ? Et si l'Algérie revoyait le foyer de ses jumelles ? n'y verrait-elle pas se dessiner un Gazoduc russe ? qui pointe en Allemagne ? Le Nordstream 2 que l'Oncle Sam tolère pour des calculs politique autres, nommément ce rapprochement américano-russe.
Suffit d'un raccordement pour que la Russie se prolonge jusqu'en Espagne, et de voir sauter la combine algérienne...ceci dit, sévit toujours ce chantage politicard, " achète-moi des armes, je te laisse ta part de gâteau..." Maxime à revoir si rapprochement précité il y a, pour faire bloc à la Chine.
Passons, alors que les combines se trament, le Maroc voit ailleurs... la coopération Sud-Sud n'est en rien une fanfaronnade, une formule d'apparat, puisque nous sommes dans le "gaz" restons-y : Le Gazoduc Nigeria-Maroc a bon train.
Le Maroc Vs les apprentis sorciers
Initié en 2016, le projet passe haut la main les " barrières" de faisabilité. étape clé, qui, souvent, avorte de ces projets africains. Non ce n'est pas l'insuffisance de fonds, mais plutôt la viabilité du projet. Le Gazoduc coûterait plus de 20 milliards de dollars, traverserait une douzaine de pays de l'Afrique de l'Ouest.
D'abord une aubaine pour l'Afrique, dont l'accès à l'électricité demeure limité. Pas que... du gaz, combiné au phosphate, en sort des engrais. Et qui dit phosphate dit Maroc, n'est-ce pas que nous en détenions plus de 70 % des réserves mondiales ?
Quand on sait que plus de la moitié des terres arables et africaines sont inexploitées, que d'ici 2050 une pénurie alimentaire risque de frapper, nous voyons nos engrais d'un autre oeil...d'un autre côté, le G7 nous dit du mal-être de l'Europe, eu égard de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.
Cela peut être une alternative, mais si la Russie rentre à jamais dans les bonnes grâces de l'oncle Sam, c'est plié...n'est-ce pas que la géopolitique prime sur le reste ? Toutefois, les défis sécuritaires, de par l'instabilité de la région, ne sont pas à négliger, surtout avec la nouvelle donne au Sahel.
ça sent le gaz...Du côté marocain on ne "pipe" mot, du côté ibérique, les gros titres s'accaparent le Gazoduc Maghreb-Europe. Des rumeurs ? Au mieux, des allégations ? Il retourne d'un présumé "blocage" , " torpillage" d'une reconduction de contrat.
En clair, Le Maroc en bouderait les négociations.
Pour rappel, l'échéance du contrat est fixé au mois de Novembre prochain. Un projet datant de 1996, plutôt géopolitique qu'économique. Le but ? rasséréner le climat algéro-marocain. Le pipeline va de l'Algérie à l'Espagne, transite par le Maroc. La géopolitique, ce maître-mot, car les ponctions de transit, reviennent à quelques 500 MDS. Le Maroc pourrait royalement s'en passer...
et si tout ça n'était que "mascarade" ? Les agitateurs en font une lecture biaisée, sur fond d'escalade, enclenchée par le Maroc, dit-on, dans une logique " Tu m'as fait, je t'ai fait". Et si l'escalade venait plutôt d'Espagne ? Que les fake-news en furent la portée ? Peut-être un alibi à tête renversée pour signer la fin du projet de 1996. Peut-être que ce " torpillage" est ailleurs...
C'est qu'un autre Gazoduc est venu court-circuiter le Maroc, en 2003, acheminant le nécessaire de l'Algérie à l'Epsagne. Un transit direct, offshore. La raison, dit-on, fut que, eu égard d'éventuelles tensions, et Dieu sait qu'il en est, le Maroc pouvait faire pression sur les deux parties...une indépendance, de ce côté, se présentait. De même qu'une raison "soft" circulait dans les canaux d'"apaisements" : Sécuriser l'approvisionnement en cas de panne.
L'Algérie découvre la magie du Gaz !
L'Algérie, tablant sur le gaz et les hydrocarbures, pour le principal de ses recettes, fit une découverte : La politique passe aussi par le Gaz...si L'Espagne fait "bon deal", ceci a un prix ! L'Algérie et ses tarifs préférentiels, n'a d'yeux que pour le Maroc resté à travers gorge.
Le "ceci vaut cela" ici n'est pas exagéré. suffit de retracer les derniers soubresauts en date. Une Espagne qui fait mieux ou pire : Marcher sur les siens et leurs droits bafoués. Des passe-droits, parlons le peu, le " Ghali" tortionnaire, aux petits soins, bravant les illégalités.
N'est-ce pas que l'Algérie abuse de sa place choix jusqu'engouffrer son " binôme" dans un tissu de crise inextricable avec le Maroc ? Et si l'Algérie revoyait le foyer de ses jumelles ? n'y verrait-elle pas se dessiner un Gazoduc russe ? qui pointe en Allemagne ? Le Nordstream 2 que l'Oncle Sam tolère pour des calculs politique autres, nommément ce rapprochement américano-russe.
Suffit d'un raccordement pour que la Russie se prolonge jusqu'en Espagne, et de voir sauter la combine algérienne...ceci dit, sévit toujours ce chantage politicard, " achète-moi des armes, je te laisse ta part de gâteau..." Maxime à revoir si rapprochement précité il y a, pour faire bloc à la Chine.
Passons, alors que les combines se trament, le Maroc voit ailleurs... la coopération Sud-Sud n'est en rien une fanfaronnade, une formule d'apparat, puisque nous sommes dans le "gaz" restons-y : Le Gazoduc Nigeria-Maroc a bon train.
Le Maroc Vs les apprentis sorciers
Initié en 2016, le projet passe haut la main les " barrières" de faisabilité. étape clé, qui, souvent, avorte de ces projets africains. Non ce n'est pas l'insuffisance de fonds, mais plutôt la viabilité du projet. Le Gazoduc coûterait plus de 20 milliards de dollars, traverserait une douzaine de pays de l'Afrique de l'Ouest.
D'abord une aubaine pour l'Afrique, dont l'accès à l'électricité demeure limité. Pas que... du gaz, combiné au phosphate, en sort des engrais. Et qui dit phosphate dit Maroc, n'est-ce pas que nous en détenions plus de 70 % des réserves mondiales ?
Quand on sait que plus de la moitié des terres arables et africaines sont inexploitées, que d'ici 2050 une pénurie alimentaire risque de frapper, nous voyons nos engrais d'un autre oeil...d'un autre côté, le G7 nous dit du mal-être de l'Europe, eu égard de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.
Cela peut être une alternative, mais si la Russie rentre à jamais dans les bonnes grâces de l'oncle Sam, c'est plié...n'est-ce pas que la géopolitique prime sur le reste ? Toutefois, les défis sécuritaires, de par l'instabilité de la région, ne sont pas à négliger, surtout avec la nouvelle donne au Sahel.