A l'issue d'une réunion extraordinaire convoquée lundi par la Lega Serie A, les vingt clubs du championnat italien ont "unanimement exprimé leur opposition à la proposition de créer une agence gouvernementale pour la supervision économique et financière des clubs sportifs professionnels".
Les responsables du foot italien rappellent qu'il existe déjà au sein de la Fédération italienne (FIGC) une instance, la Covisoc pour commission de surveillance des clubs de football professionnel, chargée de surveiller les comptes des clubs de Serie A.
Le gouvernement italien veut mettre en place une agence pour la supervision économique et financière des clubs sportifs professionnels, en visant en particulier le football et le basket.
Le ministre des Sports Andrea Abodi a justifié lundi sur Rai Radio 1 la création de cette instance en rappelant que "100 millions d'euros d'impôts et de cotisations n'ont pas été payés par les clubs de 1ère, 2e et 3e divisions rien que sur les 18-24 derniers mois".
Les instances du basket italien, Fédération italienne et Ligue professionnelle en tête, ont également fait part de leur opposition à ce projet qui, selon elles, "présente un risque pour (leur) autonomie".
"Les clubs revendiquent l’autonomie du système sportif par rapport au politique (...) et ont une fois de plus réitéré la nécessité d’aller vers une autonomie totale de la Lega Serie A au sein du système sportif", a indiqué la Ligue italienne dans un communiqué.
Les responsables du foot italien rappellent qu'il existe déjà au sein de la Fédération italienne (FIGC) une instance, la Covisoc pour commission de surveillance des clubs de football professionnel, chargée de surveiller les comptes des clubs de Serie A.
"Ce projet est irrespectueux pour nos instances. Il devient soudain clair que la Covisoc ne serait plus indépendante" si le projet du gouvernement va jusqu'au bout, a prévenu lundi le président de la FIGC, Gabriele Gravina.
Le gouvernement italien veut mettre en place une agence pour la supervision économique et financière des clubs sportifs professionnels, en visant en particulier le football et le basket.
Le ministre des Sports Andrea Abodi a justifié lundi sur Rai Radio 1 la création de cette instance en rappelant que "100 millions d'euros d'impôts et de cotisations n'ont pas été payés par les clubs de 1ère, 2e et 3e divisions rien que sur les 18-24 derniers mois".
"On ne dit pas que la Covisoc n’est pas fiable. On dit qu'il y a toujours une marge de progression" en matière de contrôle des finances, a-t-il ajouté.
"Il n'y aura aucun impact sur l'attribution des licences pour les championnats, tout cela restera entre les mains de la FIGC", a insisté M. Abodi.
Les instances du basket italien, Fédération italienne et Ligue professionnelle en tête, ont également fait part de leur opposition à ce projet qui, selon elles, "présente un risque pour (leur) autonomie".